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SOCIÉTÉ

AFRIQUE : Des Organisations de la société civile pour un meilleur investissement dans la vaccination et la redevabilité en Afrique.

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A l’occasion de la Journée Internationale de la Jeune Fille, 26 Organisations de la Société Civile d’Afrique et d’Haïti continuent de demander des comptes au nom des filles, et des garçons, et une meilleure mise en œuvre des politiques de vaccination.
Cela se fait à travers la 2ème édition de l’initiative 33 Days to Power Up Immunization, qui leur permet de porter un débat pendant 33 jours, sur l’importance de la Vaccination et le rôle essentiel que jouent les vaccins comme le vaccin contre le Tétanos, la Rubéole et les VPH pour la survie des filles.
S’alignant au thème de la Journée de la Jeune Fille de 2018 qui est «Avec elle : encourager l’instruction et la qualification professionnelle des filles», les membres des différentes organisations se sont entendus sur un message clé : la vaccination doit être un des investissements prioritaires chez la petite fille. « Le monde du travail actuel est en rapide mutation, il est important d’éduquer et de professionnaliser les filles pour qu’elles prennent leurs marques. Nous devons donc nous assurer que les filles, et tous les enfants en général, soient à jour dans leur calendrier vaccinal, car la vaccination a un impact positif sur la productivité des jeunes filles », affirme Clarisse Loe Loumou, membre du Conseil de Gavi et représentante des OSC au sein de GAVI.

Á l’occasion de cette journée, des efforts ont été déployés pour réunir et fédérer les partenaires et toutes les parties prenantes autour de la défense des droits des filles, et de la sensibilisation aux défis et aux besoins les plus pressants auxquelles elles doivent faire face afin d’acquérir les compétences nécessaires pour trouver un emploi qualifié.
Profitant de chacune des dates clés de la campagne, à savoir la Journée Internationale de la Jeune Fille, la Journée Mondiale contre la Poliomyélite et la Journée Mondiale contre la Pneumonie, les Organisations de la Société Civile rencontrent les décideurs politiques pour demander des comptes sur leurs engagements pris avec la Déclaration d’Addis-Abeba sur la Vaccination et le Plan d’Action Mondial pour la Vaccination.
Selon M. Salisu Musa Muhammad, Directeur des Opérations et des Finances de Concern Health and Research Initiative, il faut reconnaitre que des efforts ont été déployés par les dirigeants Africains, mais il reste beaucoup à faire pour atteindre les objectifs. « Lors de l’édition 2017, nous avons obtenu une allocation de 15% du budget de l’Etat de Bauchi à la santé, et un engagement du Gouverneur de cet Etat de faire plus que ça, mais aussi de maintenir ce budget pour 2018. Mais ce n’est pas assez, il y’a tant d’autres défis à relever pour prioriser la vaccination au Nigéria », rappelle-t-il.

Cette activité s’inscrit dans le cadre de la campagne « 33 Days to Power Up Immunization » lancée avec succès en 2017, grâce aux impacts tels que l’augmentation du budget dédié à la santé de la mère et de l’enfant pour l’année 2018 au Ghana, obtenus par les activités de plaidoyer de 14 OSC provenant de 10 pays africains. Cette campagne a pour but de demander aux gouvernements des comptes par rapport aux multiples engagements qu’ils ont pris en matière de vaccination.
Tout au long de la 2ème édition de la campagne, se feront le suivi des vaccins, des finances et des législations. Il s’agit là de trois domaines qui aideront à maintenir le cap en vue de l’accès universel à la vaccination.

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ARMÉE

SOUDAN – Site pétrolier d’Heglig : l’armée se replie, les FSR consolident leur domination

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Des soldats soudanais, ayant abandonné leurs positions sur le plus grand site pétrolier du pays, Heglig, après sa prise par des paramilitaires, ont déposé leurs armes et se sont réfugiés au Soudan du Sud, ont annoncé mardi les autorités militaires sud-soudanaises. 

Le site, situé dans le sud de la région du Kordofan, à la frontière du Soudan du Sud, est devenu un point névralgique des affrontements, après que les Forces de soutien rapide (FSR) ont pris le contrôle de la région du Darfour, dans l’ouest du Soudan, dès octobre. Ce basculement a exacerbé la violence et fait de la région un véritable épicentre des combats. 

Dans un communiqué publié lundi, les FSR ont revendiqué la prise de ce site stratégique, soulignant que l’armée soudanaise s’était repliée de la zone. « Il s’agit d’un tournant historique pour la libération du pays, en raison de l’importance économique de cette région », ont déclaré les paramilitaires. 

Le lieutenant-général Johnson Olony, chef adjoint des Forces de défense et de sécurité du Soudan du Sud (SSPDF), a confirmé dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux que les soldats soudanais avaient remis leur équipement militaire et se trouvaient désormais sous protection des forces sud-soudanaises.

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SOCIÉTÉ

MAROC – Fès frappée par un drame : deux immeubles s’effondrent et 22 vies fauchées

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Vingt-deux personnes ont perdu la vie dans la nuit de mardi à mercredi à la suite de l’effondrement de deux immeubles mitoyens à Fès, dans le nord du Maroc. L’un des bâtiments accueillait une cérémonie d’aqiqa organisée pour célébrer une naissance. Cet accident est considéré comme l’un des plus graves de ces dernières années dans le pays.

Les autorités n’ont, pour l’heure, apporté aucune explication officielle sur les causes du sinistre. Le Parquet de Fès a ouvert une enquête. Dans le quartier, plusieurs habitants évoquent toutefois une « construction anarchique » des étages supérieurs : des quatrièmes et cinquièmes niveaux auraient été édifiés alors que la réglementation locale limite les constructions à deux étages. Les autorités ont indiqué que les deux immeubles comportaient chacun quatre niveaux et avaient été construits en 2006.

L’effondrement s’est produit peu après 23 heures. Vingt-deux personnes, parmi lesquelles des femmes et des enfants, sont décédées. Seize autres ont été blessées. Selon le Parquet, l’un des immeubles était inoccupé au moment des faits, tandis que le second abritait la fête familiale.

Les secours ont terminé les recherches en milieu d’après-midi, a précisé Abdelaziz Makhmakh, commandant régional de la Protection civile. Des habitants, encore sous le choc, décrivent une scène marquée par un bruit violent, des cris, puis un nuage de poussière révélant l’effondrement total des structures. Plusieurs riverains affirment que de nombreuses constructions dans cette zone ont été érigées en violation des normes, et craignent que d’autres drames surviennent.

Les blessés ont été transférés au Centre hospitalier universitaire de Fès. Les images de la nuit montrent une foule massée autour des débris tandis que les équipes de secours évacuaient les victimes.

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SANTÉ

RD CONGO – Une épidémie de choléra sans précédent frappe 17 provinces

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La République démocratique du Congo fait face à la plus sévère épidémie de choléra enregistrée depuis un quart de siècle. Selon l’UNICEF, plus de 64 000 cas et près de 1 900 décès ont été recensés depuis le début de l’année 2025, un niveau inédit qui met sous tension un système de santé déjà fragilisé. Les enfants figurent parmi les principales victimes : ils représentent près d’un quart des infections, avec 14 818 cas et 340 décès confirmés, a indiqué John Agbor, représentant de l’UNICEF en RDC.

Dix-sept des vingt-six provinces, y compris la capitale Kinshasa, sont aujourd’hui touchées. L’organisation souligne que le choléra, pourtant évitable, continue de se propager en raison d’un accès limité à l’eau potable, à l’assainissement et aux services d’hygiène. Dans certains espaces communautaires, les conséquences sont dramatiques : dans un foyer collectif de Kinshasa, 16 enfants sur 62 ont perdu la vie après l’apparition de la maladie.

Les données de l’Enquête démographique et sanitaire 2024-2025 confirment l’ampleur du défi sanitaire : seuls 43 % des Congolais ont accès à des services d’eau de base et à peine 15 % disposent de structures sanitaires adéquates. La crise est également exacerbée par des facteurs structurels tels que les conflits persistants dans l’est du pays, les déplacements massifs, les inondations saisonnières et une urbanisation rapide et non maîtrisée, qui affaiblissent davantage les réseaux d’eau et d’assainissement.

Face à l’urgence, le gouvernement a lancé un Plan multisectoriel d’élimination du choléra 2023-2027, doté d’un budget théorique de 192 millions de dollars, mais largement sous-financé. Parallèlement, l’initiative « Le fleuve Congo sans choléra » vise à intensifier les contrôles sanitaires le long du fleuve, principal axe de circulation du pays. Pour maintenir une réponse opérationnelle en 2026, l’UNICEF estime avoir besoin d’environ six millions de dollars supplémentaires.

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