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AFRIQUE DE L’EST

KENYA : Le ministre des finances appréhendé pour corruption.

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Henry Rotich, le ministre kenyan des finances et 27 de ses collaborateurs ont été arrêtés ce lundi 22 juillet 2019 pour corruption et fraude portant sur un projet de construction de deux barrages d’une valeur estimée à plusieurs centaines de millions.

Le président kenyan Uhuru Kenyatta s’engage à lutter contre le niveau élevé de corruption dans le pays. En effet, selon le rapport de Transparency International rendu public en 2017, le Kenya est classé 143ème sur 180 dans l’index sur la perception de la corruption. L’arrestation du ministre des finances, Henry Rotich, et de certains responsables de son ministère entre dans le cadre de cette volonté du Président de la République de rendre toujours plus transparente la gestion des deniers publics.

Noordin Haji, le directeur des poursuites, déclare qu’ils sont poursuivis pour fraude, abus de pouvoir, et autres crimes économiques. En effet, le scandale en question porte sur un projet de construction de deux barrages à l’ouest du Kenya pour faciliter l’accès à l’eau dans cette zone souvent frappée par la sécheresse.

Selon lui, beaucoup d’irrégularités ont été notées dans la conception du projet, en passant par l’obtention du marché jusqu’au processus de paiement.

“L’enquête a montré que les responsables gouvernementaux ont bafoué toutes les règles d’attribution des marchés et commis des abus de pouvoir pour s’assurer du succès de leur combine”, a déclaré Noordin Haji.

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En plus, le montant du projet tournait autour de 450 millions de dollars mais, à la surprise générale, le ministère a ajouté près de 160 millions de dollars à cette somme prévue sans vraiment apporter de justification.

A rappeler aussi que 6 millions de dollars avait été dégagés pour trouver un logement aux personnes affectées par le projet mais il n’y a aucune pièce justifiant que des terrains ont été effectivement achetées.

“Les personnes que nous inculpons aujourd’hui étaient chargées de protéger l’intérêt public et ont sciemment rompu cette confiance”, se désole le juge.

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AFRIQUE

KENYA – Raïla Odinga est décédé en Inde à l’âge de 80 ans

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Le chef historique de l’opposition kényane, Raïla Odinga, est décédé ce mercredi matin dans le sud de l’Inde, à l’âge de 80 ans.
Selon les premières informations communiquées par la police indienne, le leader politique a perdu connaissance alors qu’il effectuait une promenade dans le district d’Ernakulam, en compagnie de sa sœur, de sa fille et de son médecin.

« La mort est confirmée », a déclaré le responsable de la police locale, Krishnan M.
« Il s’est effondré durant sa marche et a été immédiatement transporté à l’hôpital, où son décès a été constaté à son arrivée. »

Raïla Odinga laisse derrière lui l’image d’un homme profondément engagé pour la démocratie et la justice sociale au Kenya, après plusieurs décennies de lutte politique marquées par ses multiples candidatures à la présidence et son influence durable sur la vie publique du pays.

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AFRIQUE

SOUDAN – El-Fasher sous siège, la faim et la guerre accablent le Darfour

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Au Darfour, dans l’ouest du Soudan, la situation humanitaire continue de se détériorer alors que le siège de la ville d’El-Fasher se poursuit depuis près d’un an et demi.
Dans une déclaration rendue publique le 6 octobre, plusieurs organisations ont dénoncé « l’intensification de la violence » dans la région, notamment l’offensive contre les camps de déplacés de Zam Zam et Abou Shouk, qui a entraîné la fuite de plus de 400 000 personnes.

La faim et les pénuries de médicaments menacent désormais des milliers d’habitants pris au piège des combats. Les bombardements et attaques terrestres empêchent toute aide humanitaire d’atteindre la population.

Parallèlement, la recrudescence des combats au Kordofan, dans le centre du pays, alimente également les inquiétudes.
Le Conseil des droits de l’homme dénonce des attaques menées par les Forces de soutien rapide (FSR) contre plusieurs villages du nord du Kordofan, ainsi que des frappes aériennes de l’armée soudanaise sur l’hôpital Al-Mujlad, à l’ouest.

Dans un communiqué, Hassan Shire, directeur exécutif de l’ONG est-africaine DefendDefenders, a souligné que « la documentation des crimes commis par toutes les parties est essentielle pour que la responsabilité demeure au cœur de toute solution durable au conflit soudanais ».

Des crimes de guerre déjà établis

Un rapport de la Mission d’enquête des Nations unies, publié en septembre 2025, avait déjà pointé des crimes de guerre commis par les deux camps, ainsi que des crimes contre l’humanité imputés aux FSR.

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Malgré ces conclusions accablantes, le Soudan a voté, lundi 6 octobre, contre la prolongation du mandat de cette mission d’enquête lors de la session du Conseil des droits de l’homme à Genève — une décision qui suscite l’indignation des organisations de défense des droits humains.

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AFRIQUE

OUGANDA – Une campagne sous tension entre arrestations et menaces

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Après près de quarante ans au pouvoir, le président Yoweri Museveni vante son bilan et promet de continuer à « protéger la paix et la prospérité de l’Ouganda ».

Face à lui, son principal rival Bobi Wine mobilise la jeunesse autour d’un programme axé sur la création d’emplois, une meilleure éducation et la lutte contre la corruption. Un discours qui trouve un large écho auprès d’une population jeune et frustrée.

Une campagne jugée inéquitable

L’opposition dénonce des conditions électorales verrouillées : la Commission électorale, intégralement nommée par le président, reste contrôlée par le pouvoir. Depuis la dernière présidentielle, plus de 300 militants du parti de Bobi Wine ont été arrêtés, certains traduits devant des tribunaux militaires, en dépit de la suspension de ces poursuites ordonnée par la Cour suprême en janvier 2025.

L’ombre de Muhoozi

À ce climat tendu s’ajoute la figure de Muhoozi Kainerugaba, fils du président et chef des Forces armées. Sur les réseaux sociaux, il multiplie les provocations : menaces contre l’opposition, attaques directes contre Bobi Wine et contre Kizza Besigye, ancien candidat toujours détenu malgré les injonctions de justice.

Une jeunesse à risque

Pour le politologue ougandais Tolit Atiya, le principal danger réside dans la colère d’une jeunesse qui n’a connu qu’un seul chef d’État :

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« Une génération frustrée pourrait être entraînée dans une nouvelle spirale de violences. »

En 2021, plus de 50 personnes avaient déjà perdu la vie lors des manifestations qui avaient accompagné la campagne électorale.

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