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NÉCROLOGIE

NIGERIA – Funérailles d’État à Daura : le dernier hommage à Muhammadu Buhari

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Le président Bola Ahmed Tinubu a décrété sept jours de deuil national et un jour férié mardi, tandis que la dépouille de l’ex-chef d’État,Muhammadu Buhari, est attendue mardi à Katsina pour des funérailles officielles et religieuses à Daura.

Le gouvernement nigérian a rendu public, lundi à Abuja, le programme officiel des obsèques nationales de l’ancien président Muhammadu Buhari, décédé le 13 juillet à Londres, a appris APA auprès du ministère de l’Information et de l’Orientation nationale.

Le ministre de l’Information, Mohammed Idris, a indiqué qu’un comité interministériel présidé par le secrétaire du gouvernement fédéral, George Akume, a été mis en place pour superviser l’organisation des funérailles, en collaboration avec le gouvernement de l’État de Katsina, dans le nord, et la famille du défunt.

Selon lui, vingt-cinq membres du Conseil exécutif fédéral ont été désignés pour se rendre à Katsina afin de participer aux cérémonies et aux prières prévues à Daura, ville natale de l’ancien chef d’État, mercredi.

La dépouille du président Buhari est attendue à Katsina mardi à midi, après son rapatriement de Londres par une délégation conduite par le vice-président Kashim Shettima. À son arrivée, elle sera accueillie par le président Bola Ahmed Tinubu lors d’une brève cérémonie militaire à l’aéroport, avant d’être transférée à Daura pour la prière funéraire (jana’iza) et l’inhumation à son domicile.

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Le président Tinubu a décrété sept jours de deuil national à compter de dimanche, durant lesquels les drapeaux sont mis en berne sur l’ensemble du territoire. Il a également proclamé mardi jour férié.

Des registres de condoléances ont été ouverts dans tous les ministères, départements et agences fédéraux, au Centre international Bola Ahmed Tinubu d’Abuja et dans les missions diplomatiques nigérianes à l’étranger.

Le chef de l’État nigérian continue de recevoir des messages de condoléances de la part de dirigeants du monde entier, a précisé le ministre.

Muhammadu Buhari, militaire de carrière et ancien chef d’État militaire (1984-1985), avait été élu président démocratiquement en 2015 et a dirigé le Nigeria jusqu’en 2023. Décédé le 13 juillet à Londres, il laisse derrière lui l’image d’un patriote engagé pour l’unité nationale et la lutte contre la corruption, salué à travers l’Afrique comme un grand homme d’État et panafricaniste.

Source : APA

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NÉCROLOGIE

CAMEROUN – Mort en détention de l’opposant Anicet Ekane

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Anicet Ekane, président du parti Manidem et figure de l’opposition camerounaise, est décédé dans la nuit du dimanche au lundi 1er décembre alors qu’il était en détention à Yaoundé. Son décès survient 38 jours après son arrestation à Douala, le 24 octobre, et met en lumière les conditions controversées de son incarcération au secrétariat d’État à la Défense, où il était détenu depuis plus d’un mois.

Selon sa famille et ses avocats, qui ont confirmé l’information, l’état de santé d’Anicet Ekane s’était fortement dégradé durant le week-end précédant sa mort. Malgré une prise en charge médicale assurée par la garnison militaire, les soins prodigués n’auraient pas permis de stabiliser son état. Ses défenseurs affirment qu’il aurait nécessité un traitement plus adapté dans une structure hospitalière civile, mieux équipée pour gérer son cas.

Face à cette détérioration, son parti avait tiré la sonnette d’alarme. Dans un communiqué publié le dimanche 30 novembre, le Manidem avait exigé son « transfèrement de toute urgence » vers un établissement approprié, estimant que son maintien dans les locaux du ministère de la Défense représentait un danger pour sa santé. Le parti avait également mis en garde les autorités, affirmant qu’il « tiendrait le régime de Yaoundé pour responsable des conséquences du refus de ce transfèrement ».

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SÉNÉGAL – Le corps du jeune footballeur Cheikh Touré attendu à Diass

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La dépouille de Cheikh Touré, jeune gardien de but sénégalais âgé de 17 ans, arrivera ce samedi à 17 heures à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, a confirmé sa famille. Originaire de Yeumbeul et pensionnaire de l’académie Esprit Foot, le jeune footballeur a trouvé la mort au Ghana, où il s’était rendu pour ce qu’il pensait être des tests de recrutement dans un club local. Son rêve de carrière professionnelle s’est tragiquement transformé en drame.

Selon les premiers éléments de l’enquête, Cheikh Touré aurait été victime d’un réseau d’escroquerie exploitant la crédulité de jeunes sportifs. Convaincu par un ami de se rendre à Kumasi, il avait demandé à sa mère de lui envoyer de l’argent pour financer les prétendus tests. Après plusieurs transferts, le contact a été brutalement rompu. Quelques jours plus tard, sa famille recevait un message annonçant un supposé accident. Les images qui ont suivi ont révélé, au contraire, des traces de violences et de sévices graves, confirmant la piste d’un crime sordide.

Dans un communiqué, le ministère de l’Intégration africaine, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a confirmé le décès du jeune joueur. Le document précise que Cheikh Touré aurait succombé à des violences liées à une tentative d’escroquerie. Deux agents de l’ambassade du Sénégal à Accra ont été dépêchés à Kumasi pour accompagner les démarches judiciaires et organiser le rapatriement du corps.

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SÉNÉGAL – Décès de Suzanne Diop, première femme magistrate, à l’âge de 101 ans

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Le journal Le Soleil annonce avec émotion le décès de Mme Suzanne Diop, ce jeudi, à l’âge de 101 ans. Première femme magistrate du Sénégal, elle laisse derrière elle un héritage durable dans le domaine de la justice et des droits des plus vulnérables.

Suzanne Diop a marqué l’histoire le 14 mars 1964 en prêtant serment au Palais de justice de Dakar, à l’âge de 38 ans. Diplômée de la Faculté de droit de la Sorbonne, elle avait d’abord travaillé au sein de la maison d’édition Présence Africaine avant de se tourner vers le droit, qu’elle allait exercer avec rigueur et humanité.

Nommée magistrate au tribunal pour enfants en 1962, Suzanne Diop s’est particulièrement illustrée par son engagement en faveur des droits des enfants et des femmes. Son parcours exemplaire l’a également menée à devenir la première femme conseillère à la Cour suprême, brisant les barrières dans un domaine jusqu’alors largement masculin.

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