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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Le Forum FII 2025 attire 23,5 milliards de dollars d’investissements

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Le pari est pleinement tenu. La deuxième édition du Forum Invest in Sénégal (FII Sénégal 2025) s’est achevée sur une note triomphale, confirmant la place du Sénégal comme nouvelle destination privilégiée des capitaux et partenariats sur le continent.
Au total, 13 211 milliards de FCFA d’engagements d’investissement — soit près de 23,5 milliards de dollars — ont été enregistrés, avec 51 projets et conventions signés, scellant des accords concrets pour l’avenir économique du pays.

Un forum d’envergure internationale

Réunissant 11 772 participants issus de 70 nationalités, FII Sénégal 2025 a rassemblé décideurs publics, investisseurs, chefs d’entreprise et institutions de renom autour d’une ambition commune : positionner le Sénégal comme un hub africain de croissance et d’innovation.
Les 18 boardrooms et panels thématiques ont permis des échanges stratégiques sur les secteurs porteurs, tandis que 141 entreprises ont exposé leur savoir-faire au sein de l’espace institutionnel et artisanal, témoignant de la vitalité de l’économie sénégalaise.

Une dynamique saluée par Ousmane Sonko

Présidant la cérémonie de clôture, le Premier ministre Ousmane Sonko a salué « la dynamique exemplaire » impulsée par ce forum, symbole d’un Sénégal qui agit, innove et inspire.
Il a réaffirmé la détermination du Gouvernement à garantir un climat des affaires compétitif et transparent, annonçant la poursuite des réformes structurelles pour simplifier les procédures et sécuriser les investissements.

Une vision portée par le président Bassirou Diomaye Faye

Dès l’ouverture du forum, le Chef de l’État Bassirou Diomaye Faye avait donné la ligne directrice :

« Le Sénégal est ouvert, prêt à accueillir des investissements durables et créateurs d’emplois. Ensemble, bâtissons une prospérité partagée. »
Cette orientation, fondée sur la souveraineté économique, la valorisation des ressources locales et la promotion du secteur privé national, a guidé l’ensemble des échanges et décisions prises durant l’événement.

Des retombées concrètes pour l’économie nationale

Les 51 projets signés concernent des domaines stratégiques tels que l’énergie, les infrastructures, l’agriculture, la santé, le numérique et l’industrie.
Au-delà des chiffres, ce forum traduit une volonté commune d’accélérer la transformation structurelle du pays et de renforcer son rôle moteur en Afrique de l’Ouest.

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Avec un tel bilan, FII Sénégal 2025 s’impose désormais comme un rendez-vous économique incontournable du continent, illustrant à la fois la vision de leadership du président Bassirou Diomaye Faye et la réussite de la stratégie nationale de promotion de l’investissement conduite par l’APIX.

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AFRIQUE

TANZANIE – Samia Suluhu Hassan réélue avec 97,66 % des voix dans un climat de violences

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Trois jours après un scrutin présidentiel marqué par la tension, la présidente sortante de la Tanzanie, Samia Suluhu Hassan, a été réélue avec 97,66 % des voix, selon les résultats définitifs proclamés samedi 1er novembre par la commission électorale nationale. Le taux de participation aurait atteint 87 %, d’après les chiffres officiels.

Le processus électoral, largement contesté, s’est déroulé dans un climat de violence et de répression. L’opposition fait état d’au moins 800 morts lors des manifestations qui ont éclaté le jour du vote et se sont poursuivies pendant trois jours, alors que les forces de sécurité tentaient de disperser les foules.

Lors d’une allocution retransmise à la télévision nationale, la cheffe de l’État a condamné les manifestations, saluant « le professionnalisme des forces de sécurité » et remerciant celles-ci d’avoir « veillé à ce que les violences n’empêchent pas le vote ». Il s’agit de sa première réaction publique depuis le début des troubles.

De son côté, John Kitoka, porte-parole du principal parti d’opposition Chadema, a rejeté catégoriquement le résultat. « Ce qui s’est passé n’était pas une élection. Par conséquent, tout résultat qui en découle est illégitime », a-t-il déclaré. Contestant la crédibilité du scrutin et de la commission électorale, l’opposition demande l’organisation de nouvelles élections sous supervision internationale.

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit « très inquiet » et a appelé les autorités à « empêcher toute nouvelle escalade de la violence ». Sur le terrain, la situation reste tendue : les connexions internet demeurent restreintes et les ambassades étrangères appellent à la prudence.

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Samia Suluhu Hassan, élue pour un deuxième mandat, dirige désormais un pays profondément divisé. C’est la première fois qu’elle obtient le pouvoir par les urnes, après avoir succédé à John Magufuli en 2021, à la suite du décès de ce dernier.

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AFRIQUE

GUINÉE-BISSAU – Les autorités parlent d’une tentative d’empêcher les élections

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L’armée bissau-guinéenne a annoncé vendredi l’arrestation de plusieurs officiers supérieurs, dans une opération qualifiée par les autorités de prévention d’une tentative de déstabilisation. Le vice-chef d’état-major, le général Mamadu Turé, a déclaré que l’action visait à « interrompre le processus électoral », sans préciser le nombre exact d’officiers appréhendés ni les actes qu’ils préparaient. Plusieurs autres officiers seraient en fuite, a-t-il ajouté.

Parmi les personnes interpellées figure un général de brigade, Daba Nawalna, directeur d’un centre de formation militaire à une trentaine de kilomètres de la capitale, Bissau. Le président Umaro Sissoco Embaló, contacté vendredi par Jeune Afrique, a assuré que « tout est sous contrôle » et confirmé qu’une enquête judiciaire et militaire était en cours pour faire la lumière sur les faits reprochés.

La campagne pour les élections présidentielle et législatives du 23 novembre devait officiellement s’ouvrir samedi 1er novembre. Elle s’annonce toutefois marquée par l’absence du PAIGC, le parti historique qui porta la Guinée-Bissau à l’indépendance, et de son leader Domingos Simões Pereira, principal rival d’Embaló, privés de participation dans des circonstances contestées.

Ce nouvel épisode s’inscrit dans un contexte d’instabilité récurrente : depuis l’indépendance, la Guinée-Bissau a connu quatre coups d’État et de nombreuses tentatives de putsch, fragilisant la gouvernance et les institutions. « Nous n’allons jamais permettre à qui que ce soit de perturber le processus électoral », a averti le général Turé, ajoutant que si des civils étaient impliqués, ils seraient eux aussi arrêtés.

Les autorités appellent au calme et promettent des informations régulières, tandis que la communauté internationale suit de près l’évolution de la situation. La tenue des scrutins et la crédibilité du processus restent au cœur des enjeux pour la stabilité du pays.

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AFRIQUE

SOUDAN – Horreur à El-Fasher, la communauté internationale dénonce un massacre de masse

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Les informations qui émergent d’El-Fasher, capitale du Darfour, sont d’une violence inouïe. Tombée dimanche 26 octobre 2025 aux mains des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdan Dagalo, dit Hemedti, la ville est le théâtre d’exactions massives documentées par des images satellites analysées par le Laboratoire de recherche humanitaire de l’université de Yale.

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 460 patients et accompagnants ont été tués à la maternité saoudienne d’El-Fasher. L’organisation se dit « consternée » face à ces atrocités. Dans une vidéo diffusée mercredi 29 octobre, le général Hemedti a reconnu des abus commis par ses troupes et annoncé la création d’un comité d’enquête, promettant que les soldats coupables seront « jugés publiquement ». Il a également promis la libération de tous les détenus illégaux et assuré que la liberté de circulation serait garantie.

Mais sur le terrain, les témoignages sont terrifiants. D’après le réseau des médecins du Soudan, plus de 2 000 personnes auraient péri dès les deux premiers jours de la prise de la ville. Parmi elles, plus de 400 malades et blessés exécutés dans l’hôpital saoudien, et une centaine d’autres tués dans des centres de fortune après la destruction des hôpitaux.

Le rapport de Human Rights Watch (HRW) décrit une situation de désespoir absolu : viols, pillages, exécutions sommaires et attaques systématiques contre les civils en fuite. L’organisation alerte sur un risque de crimes de masse, voire de génocide, si la communauté internationale ne réagit pas.

Réuni en urgence le jeudi 30 octobre, le Conseil de sécurité de l’ONU a condamné unanimement l’assaut des FSR, évoquant des « impacts dévastateurs sur les civils » et des « atrocités », dont des exécutions sommaires et des détentions arbitraires. Le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Tom Fletcher, a reconnu l’impuissance de l’ONU face à l’ampleur du drame, tout en appelant à la mise en place d’un cessez-le-feu immédiat et d’un corridor humanitaire sécurisé.

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Les États-Unis ont parlé ouvertement de génocide, réclamant des sanctions internationales contre les FSR. Le Royaume-Uni a prévenu que « le monde demandera des comptes » aux responsables, tandis que la France appelle à une réaction forte du Conseil de sécurité et à un accès humanitaire rapide et sans entraves.

La Russie, de son côté, prône une solution interne, estimant que toute initiative internationale n’aura de sens que si elle est soutenue par le gouvernement soudanais.

Enfin, le représentant du Soudan à l’ONU a accusé les FSR d’avoir utilisé des armes chimiques à El-Fasher, réclamant qu’elles soient classées comme organisation terroriste.

Crédit photo : unhcr

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