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JUSTICE

SÉNÉGAL – l’État simplifie l’indemnisation des familles de victimes des manifestations

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Au Sénégal, le gouvernement a décidé d’assouplir les conditions permettant aux familles des victimes des manifestations pré-électorales d’accéder à l’indemnité exceptionnelle de 10 millions de francs CFA promise par les nouvelles autorités.

Selon le ministère de la Famille et des Solidarités, 74 familles de personnes tuées lors des violences politiques entre février 2021 et 2024 sont concernées. Cette mesure s’inscrit dans un dispositif plus large de réparations : depuis fin janvier, 1931 ex-détenus considérés comme emprisonnés injustement ont perçu chacun 500 000 francs CFA, tandis que 127 blessés ont bénéficié d’une prise en charge médicale.

Mais le versement de l’aide aux familles endeuillées restait jusqu’ici entravé par une contrainte administrative : la production d’un certificat d’hérédité prouvant le lien de parenté avec la victime. Dans un pays où l’état civil demeure lacunaire, cette procédure peut prendre des années. Résultat : seules six familles avaient, jusqu’à présent, effectivement reçu l’indemnité promise.

Pour accélérer le processus, les autorités ont décidé de simplifier la procédure. Désormais, la simple preuve du dépôt de demande de certificat d’hérédité, accompagnée du certificat de décès et de genre de mort, suffira pour déclencher le paiement de l’aide financière.

Cependant, si l’aspect financier progresse, la question judiciaire reste entière. Amnesty International évoque au moins 66 morts (80 selon les autorités) et dénonce l’absence d’avancées dans les enquêtes sur les décès, mais aussi sur plusieurs centaines de cas de torture présumée.

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Le ministre de la Justice a annoncé, début août, avoir saisi le procureur pour lancer des procédures judiciaires. Mais à ce jour, quasiment aucune enquête n’a été ouverte, laissant les familles dans l’attente de vérité et de justice.

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JUSTICE

SÉNÉGAL – Aliou Sall placé en garde à vue dans une enquête pour blanchiment de capitaux

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Nouvelle arrestation dans l’entourage de l’ancien président Macky Sall (2012-2024).
Son frère cadet, Aliou Sall, ainsi que son épouse, ont été placés en garde à vue le jeudi 9 octobre au soir, dans le cadre d’une enquête ouverte par le pool judiciaire et financier sur de possibles faits de blanchiment de capitaux.

L’affaire trouve son origine dans un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), qui a signalé des mouvements d’argent jugés suspects.
Ces flux financiers, liés à des opérations foncières, ont conduit le parquet financier à ouvrir une information judiciaire pour déterminer leur provenance et leur nature.

Selon les précisions de son avocat, contacté par RFI, les enquêteurs s’intéressent notamment à un virement de 240 millions de francs CFA enregistré sur le compte d’une société immobilière appartenant à Aliou Sall, ancien maire de Guédiawaye. Ce dernier a été interrogé sur l’origine de ces fonds, jugés « non justifiés » par la Centif.

Une série de convocations autour de l’ancien chef de l’État

L’interpellation d’Aliou Sall intervient dans un contexte de multiplication des poursuites visant l’entourage de l’ancien président.
La Centif a récemment transmis une quarantaine de dossiers au parquet financier, entraînant une vague de convocations et d’auditions.

Parmi les personnes citées figure Amadou Sall, fils de l’ancien chef d’État, soupçonné d’être impliqué dans des flux financiers irréguliers au sein de sociétés proches du cercle familial.
Autre nom évoqué : Madiambal Diagne, patron de presse et conseiller de Macky Sall, actuellement visé par un mandat d’arrêt international. La justice sénégalaise souhaite l’entendre dans une affaire de rétrocommission estimée à plus de 32 millions d’euros.

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JUSTICE

CÔTE D’IVOIRE – La PJ de San Pedro met la main sur un présumé meurtrier aux pratiques macabres

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La Direction générale du service régional de la Police judiciaire de San Pedro a interpellé un homme présumé meurtrier qui a été découvert en possession de crânes humains.

Lors de son audition, le mis en cause a révélé qu’il décapitait ses victimes avant de consommer une partie de leurs chairs.

Le téléphone de la victime mène à l’arrestation
Parmi ses victimes, l’une aurait été rencontrée le 23 juin sur un chantier. « Une dispute s’est engagée et il aurait pris le dessus sur cette dernière. Et après l’avoir terrassée, il lui aurait tranché la tête », a rapporté le commissaire principal Memel Fote Claude, chef de service régional de la police judiciaire de San Pedro.

Selon ce dernier, c’est le téléphone portable de la victime qui a trahi le suspect, car il avait reçu le dernier appel du numéro du défunt.

Les policiers, après avoir effectué une perquisition au domicile du prévenu, y ont découvert deux crânes humains ainsi que des armes blanches. L’individu sera mis à la disposition du parquet pour répondre des faits qui lui sont reprochés.

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JUSTICE

BURKINA FASO – Adama Bayala et Alain Traoré recouvrent la liberté après des mois de détention

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Après plusieurs mois d’incarcération ou de réquisition forcée, une dizaine de personnes ont recouvré la liberté mardi 16 septembre 2025. Parmi elles figurent deux journalistes bien connus du paysage médiatique burkinabè : Adama Bayala et Alain Traoré, dit « Alain Alain ».

L’information, d’abord relayée sur les réseaux sociaux, a été confirmée ce mercredi par RFI auprès de proches et de collaborateurs des deux hommes.

Adama Bayala, journaliste et chroniqueur de la chaîne privée BF1, est notamment reconnu pour sa participation à l’émission Presse Échos. Il avait été enlevé le 28 juin 2024 dans le quartier des 1 200 Logements, après avoir reçu de multiples menaces liées à ses prises de position critiques sur la situation politique et sécuritaire du pays.

Quant à Alain Traoré, animateur vedette de l’émission « Le défouloir » sur Radio Oméga, il avait été arrêté le 13 juillet 2024 par des agents de l’Agence nationale de renseignement. Son programme, qui donnait encore un espace de libre parole aux auditeurs et chroniqueurs, avait attiré l’hostilité des autorités.

Radio Oméga avait d’ailleurs été suspendue le 2 août dernier pour trois mois, à la suite de propos jugés « malveillants et discourtois » envers la junte militaire au pouvoir depuis bientôt trois ans.

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