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AFRIQUE DE L’OUEST

TOGO : Togo, Révision du code électoral : L’opposition dénonce le stratagème de Payadowa Boukpessi.

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Le Ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités territoriales, M. Payadowa Boukpessi concerte la classe politique sur une éventuelle révision du code électoral ainsi que la formation d’une CENI technique dans le cadre des prochaines échéances électorales. Que ce soit les partis politiques de l’opposition consultés ou non, ils dénoncent tous la procédure. Sur une question aussi sensible, l’opposition propose un cadre de dialogue inclusive.

La concertation entreprise par le ministre Payadowa Boukpessi n’a pas du tout eu l’adhésion de la classe politique de l’opposition. Consultés, l’ANC, la CDPA, le CAR, les FDR indiquent clairement qu’au lieu d’entreprendre une consultation unilatérale, il faut plutôt ouvrir un dialogue avec tous les partis politiques afin de dégager ensemble un consensus pouvant permettre d’aller paisiblement vers les prochaines échéances électorales.

Les Forces Démocratiques pour la République (FDR) sont catégoriques, qu’ils ne peuvent pas s’associer à une procédure « aussi bancale ». Certes, « le code électoral contient un certain nombre de lacunes », mais « il faut un cadre adéquat et confortable pour en discuter », recommande fermement le Président National des FDR, Me Dodzi Apévon.

Pour la CDPA, le code électoral ne constitue d’ailleurs pas la seule réforme prévue par l’Accord Politique Global (APG). « Les réformes institutionnelles et constitutionnelles, nous en avons aussi besoin pour les échéances électorales qui se profilent à l’horizon. L’APG a tout dit sur comment nous allons procéder pour faire les réformes au Togo », souligne Mme Adjamagbo Johnson, Secrétaire Générale de la CDPA. Une proposition soutenue par le Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) qui a signifié au ministre que les sujets pour lesquels, il convie la classe politique font partie intégrante de réformes constitutionnelles et institutionnelles et donc d’opérer ces réformes.

L’ANC qui a donné le ton à cette vague de dénonciation de la démarche du ministre de l’Administration territorial, a rappelé au représentant du gouvernement que la relecture du code électoral ne relève pas de sa prérogative. Jean Pierre Fabre et les siens y voient en effet, un « nouveau coup de force » en perspective du parti au pouvoir, dans le but d’ « imposer à la classe politique et aux populations togolaises, un code électoral et une prétendue CENI technique taillés sur mesure ».

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Le Parti des Togolais, pour sa part, n’étant pas associé à l’initiative, dénonce une procédure en « catimini », et pense qu’ « on veut éclater l’opposition en recevant les partis politiques les uns après les autres, ceci pour éventuellement opposer leurs propositions ». « Le principe de la CENI technique, c’est le vœu de tout le monde mais il faut faire les choses de manière consensuelle », souhaite le Président par intérim du Parti des Togolais, Nathaniel olympio.

Le ministre de l’administration est donc appelé à s’engager dans la dynamique d’une « discussion sérieuse, structurée et ouverte », en ce qui concerne ces projets de relecture du code électoral et de la recomposition de la CENI.

Source : Togo Top News / Par Atha Assan. ©27avril.com

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AFRIQUE

MALI – Les généraux Dembélé et Sagara inculpés, une affaire qui secoue la junte

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Ces deux généraux ont été présentés mercredi et jeudi devant le juge d’instruction du tribunal militaire de Bamako, capitale du Mali. Pour la première fois depuis leur arrestation, il y a un peu plus de trois mois, des avocats ont pu les voir physiquement.

Le général Abass Dembélé est apparu « amaigri, mais avec un bon moral », témoigne un avocat. Quant à Néma Sagara, également général, « elle est éreintée, on lit sur son visage le poids de la privation de la liberté », confie la même source.

Ils ne reconnaissent pas les faits

Devant le juge d’instruction, un colonel-magistrat, les deux hauts gradés ont été entendus pendant plusieurs heures, avant notification de leur inculpation pour « tentative de déstabilisation » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Ils ne reconnaissent pas les faits.

En octobre dernier, ils ont été radiés de l’armée par décret présidentiel. Plusieurs dizaines d’autres militaires maliens ainsi qu’un diplomate français en poste à Bamako ont été également arrêtés dans le cadre de la même affaire.

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AFRIQUE

GUINÉE – La liste définitive des candidats à la présidentielle dévoilée

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Le suspense est enfin levé en Guinée. Ce mercredi 12 novembre 2025, le juge Fodé Bangoura, président de la Cour suprême, a officiellement rendu publique la liste définitive des candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain. Selon le magistrat, la liste a été établie en respectant l’ordre de dépôt des candidatures, après un examen rigoureux de tous les dossiers reçus par l’institution judiciaire, afin de garantir la régularité du processus électoral.

Parmi les candidats retenus figurent Abdoulaye Yéro Baldé, Makalé Camara, Ibrahima Abe Sylla, Faya Lansana Millimono, Abdoulaye Kourouma, Mohamed Nabé, Elhadj Bouna Keïta, Mamadi Doumbouya et Mohamed Chérif Tounkara. Cette sélection clôt la phase de vérification des candidatures, qui avait été marquée par plusieurs tensions et contestations. Plusieurs personnalités politiques influentes, telles que Lansana Kouyaté, Toumba Diakité ou Ousmane Kaba, ont vu leurs dossiers jugés irrecevables par la Cour suprême, provoquant la colère de leurs partisans et alimentant les débats sur l’équité du processus.

L’annonce du juge Bangoura met fin à la phase juridique de l’élection et ouvre officiellement la voie à la campagne présidentielle. Selon le calendrier établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), celle-ci devrait s’étendre sur plusieurs semaines avant le scrutin fixé au 28 décembre 2025. La campagne sera cruciale pour les candidats retenus, qui devront convaincre les électeurs dans un contexte où l’attention nationale et internationale est particulièrement élevée.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Diomaye–Sonko : le rêve, la foi et le poids du pouvoir(Par Thione Seck)

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Le tandem Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko continue de susciter fascination et questionnement. Né dans la lutte, forgé dans la fidélité et nourri par l’espérance, ce duo incarne pour de nombreux Sénégalais la promesse d’un renouveau politique et moral. Mais à l’heure où le pouvoir dévoile ses exigences et ses contraintes, une interrogation persiste : le rêve peut-il survivre à l’épreuve du réel ? Dans une contribution publiée sur sa page Facebook, Thione Seck revient sur cette alliance singulière, symbole d’un espoir collectif et d’une fraternité politique rare au sommet de l’État.

Je me souviens quand le PM SONKO disais dans la campagne présidentielle de Mars 2024 : Bassirou diomaye SONKO et Ousmane Faye . Oooh que ça m’avait plu.

Pour moi, le duo Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko, c’est d’abord une histoire de confiance, de fraternité et d’espoir partagé. Deux hommes liés par la même douleur, la même couleur (PASTEF), la même foi et le même rêve pour notre pays. Leur complicité a donné au peuple sénégalais le sentiment qu’un nouveau départ était possible, qu’enfin le pouvoir pouvait rimer avec honnêteté et courage. Mais entre le feu de l’idéalisme et le poids des responsabilités, la ligne est fine.

Diomaye, aujourd’hui président, doit composer avec la réalité du monde : les pressions économiques, les équilibres diplomatiques, les attentes immenses.

Sonko, lui, reste cette voix libre, celle du combat et de la fidélité aux principes de départ.

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Si leurs chemins venaient à diverger, ce ne serait pas forcément par trahison, mais peut-être par usure du pouvoir, par la difficulté de faire cohabiter le rêve et la réalité.

Une telle rupture ne serait pas seulement politique, elle toucherait profondément le cœur du pays.

Beaucoup de jeunes se sentiraient blessés, déçus, peut-être même trahis, eux qui avaient cru à une alliance sincère et désintéressée. Certains se tourneraient vers la colère, d’autres vers le silence.

Partout dans le pays, la ferveur pourrait se transformer en amertume et on chercherait à comprendre comment tout cela a pu s’effriter.

Le Sénégal est un pays de foi et de dignité : il pardonne, mais il n’oublie pas.

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Si ce tandem venait à se briser, ce serait plus qu’un échec politique ce serait une blessure morale, celle d’un peuple qui avait cru, pour une fois, que la loyauté et la sincérité pouvaient triompher du pouvoir.

Rendez le Sénégal beau waay !

Dieu vous a confié un pays tellement magnifique que même si vous le vouliez, vous n’avez pas le choix de construire ensemble et dans la sincérité.

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