CULTURE
Un Voyage Littéraire Vers l’Essence de la Condition Humaine – Sénégal Njaay – Senegal-njaay.com
Le dernier opus de Kebir Mustapha Ammi, À la Recherche de Glitter Faraday, se révèle être bien plus qu’un simple roman. Sélectionné et considéré comme favori par certains critiques pour le prestigieux Prix Ahmed Baba de la Rentrée Littéraire Mali, ce livre nous plonge dans un périple captivant à travers les paysages tumultueux de l’Amérique profonde et l’héritage révolutionnaire de l’Algérie.
Dès les premières lignes, le lecteur est emporté dans un road-trip sans retour. Le narrateur, dont le visage reste insaisissable, nous embarque dans une Buick rouge et blanche, entamant ainsi un voyage à la fois physique et métaphorique à travers les États-Unis. Mais derrière cette apparence de quête classique se cache une exploration plus profonde des méandres de l’âme humaine.

À travers des décors saisissants et une galerie de personnages hauts en couleur, l’auteur nous plonge dans un univers où le jazz résonne comme une véritable bande-son. Les grands noms du genre, tels que Charlie Mingus ou Archie Shepp, accompagnent le narrateur dans son voyage, révélant ainsi les multiples facettes de la condition noire aux États-Unis et dénonçant la ségrégation raciale encore présente.
Au cœur de cette quête se trouve Glitter Faraday, autrefois homme pimpant devenu une ombre de lui-même à cause des violences infligées par la ségrégation. Mais derrière cette figure, c’est toute une réflexion sur l’espoir, la résilience et la quête de sens qui se dessine. Alger, ville mythique symbole de luttes révolutionnaires, devient alors le théâtre d’une exploration métaphorique de la recherche de la dignité humaine.
À travers les pages de ce roman, Kebir Mustapha Ammi nous invite à réfléchir sur le pouvoir de la musique, sur l’importance des combats politiques passés et présents, et sur la possibilité de réenchanter le monde pour un avenir meilleur. À la Recherche de Glitter Faraday est bien plus qu’un simple récit, c’est un appel à l’action, une ode à la résilience et à la quête éternelle de liberté et de justice.
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CULTURE
SÉNÉGAL – Hervé Samb : l’ambassadeur du Jazz Sabar sur la scène internationale
Originaire de Rufisque, Hervé Samb s’est affirmé comme l’une des figures majeures du jazz sénégalais contemporain. Guitariste hors pair, compositeur et arrangeur audacieux, il se distingue par une créativité qui lui a ouvert les portes des scènes internationales. Très tôt, son talent éclate : à seulement 15 ans, il clôt l’édition 1993 du Festival de Jazz de Saint-Louis, succédant à des légendes comme McCoy Tyner et Jack DeJohnette, annonçant une carrière d’exception.
Au fil des ans, Samb a collaboré avec certains des plus grands noms de la musique mondiale, tels que Marcus Miller, Pat Metheny, Oumou Sangaré, Salif Keïta, David Murray et Meshell Ndegeocello. Sa véritable signature artistique réside dans le Jazz Sabar, une fusion novatrice qui mêle les rythmes traditionnels sénégalais, le jazz et des influences contemporaines. Ses albums témoignent de cette évolution : Cross Over (2009) et Time to Feel (2013) posent les fondations de son univers musical, Teranga (2018) affirme le Jazz Sabar comme style à part entière, Benn (2021) explore une dimension plus introspective, tandis que Jolof (2023) plonge dans l’histoire et la mémoire de l’ancien empire tout en affirmant une modernité enracinée.
Hervé Samb excelle également derrière la scène comme directeur musical et réalisateur. Il a dirigé les albums All Is Well et My World de Lisa Simone, ainsi que Climat d’Omar Pene, et a reçu de nombreuses distinctions, dont une nomination aux Grammy Awards pour l’album Holy Room de Somi, et une sélection au prix AUDELCO à New York pour sa direction musicale dans la comédie musicale Dreaming Zenzilé.
Toujours en quête de nouvelles explorations, Hervé Samb continue de captiver le public international. Entre héritage culturel et audace créative, il incarne l’excellence du jazz sénégalais et demeure une voix incontournable de la scène musicale africaine contemporaine.
CULTURE
CÔTE D’IVOIRE – Josey dévoile « Raisonance », un album intime et puissant
L’artiste ivoirienne Josey marque un tournant important dans sa carrière avec la sortie officielle de son nouvel album intitulé « Raisonance ». Composé de douze titres, ce projet se veut une plongée profonde dans les émotions humaines, un espace où la chanteuse explore ses propres vérités tout en cherchant à toucher celles de son public. Pour Josey, cet opus représente bien plus qu’une simple production musicale : c’est une œuvre assumée, intime et cohérente, pensée pour résonner avec les expériences personnelles des auditeurs.
Selon les informations révélées par Kawtef, les thèmes abordés dans « Raisonance » tournent autour de l’amour, de la résilience, de la quête d’harmonie intérieure et de la découverte de soi. Chaque morceau a été conçu comme une étape dans un voyage émotionnel, invitant l’auditeur à réfléchir, ressentir et parfois se reconstruire. La démarche artistique met en lumière la volonté de Josey de proposer une musique authentique, capable de franchir les frontières culturelles et de susciter une véritable connexion.
Sur le plan musical, l’album offre une palette riche et diversifiée. Josey y mêle des sonorités afropop, du coupé-décalé, de la soul, ainsi que des influences urbaines, créant un ensemble à la fois moderne et fidèle à son identité. Sa voix, connue pour sa puissance et sa capacité à transmettre des émotions intenses, y occupe une place centrale. Cette variété de styles témoigne de la maturité artistique de la chanteuse et de son désir d’élargir son univers musical.
Avec « Raisonance », Josey s’affirme comme l’une des voix majeures de la scène ivoirienne contemporaine. Cette sortie contribue également à dynamiser l’actualité musicale francophone, marquée par d’autres projets attendus, tels que l’album « Destiné » d’Aya Nakamura. Une période particulièrement riche pour les amateurs de musique africaine et urbaine.
CINÉMA
ALGÉRIE – Festival de Timimoun : une oasis de cinéma et de coopération
Timimoun, oasis saharienne d’Algérie, accueille du 13 au 18 novembre la première édition du Festival international du court métrage, avec le Sénégal comme invité d’honneur. Cette ville historique, célèbre pour sa culture zenette et ses paysages ocre, s’est transformée en haut lieu du cinéma.
Le festival, dirigé artistiquement par Fayçal Sahbi, attire un large public dans son unique salle de cinéma et son théâtre de verdure. Il met à l’honneur des figures algériennes telles que Mounès Khammar et Lyes Salem.
Lors de la cérémonie d’ouverture, la ministre algérienne de la Culture, Malika Bendouda, a salué le partenariat culturel avec le Sénégal, représenté par l’ambassadeur Mbaba Coura Ndiaye. La délégation sénégalaise a exprimé sa volonté de renforcer les échanges cinématographiques avec l’Algérie, ouvrant la voie à de futures coproductions africaines.
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