NÉCROLOGIE
AFRIQUE DU SUD – Au moins 63 morts dans un grave incendie à Johannesburg
Au moins 63 personnes sont mortes jeudi 31 août 2023 dans un incendie qui a dévasté un immeuble de quatre étages jeudi dans le centre de Johannesburg, ont annoncé les services de secours de la ville. «Nous avons retrouvé 63 corps et nous avons aussi 43 personnes qui ont subi des blessures légères», a déclaré à une chaîne de télévision locale le porte-parole des services de secours, Robert Mulaudzi.
Les blessés, dont certains ont inhalé de la fumée, ont été conduits dans des hôpitaux pour y être soignés, a-t-il précisé. L’incendie qui s’est déclaré dans la nuit, a été éteint et les pompiers s’activaient jeudi matin à rechercher d’autres éventuelles victimes. «Nous avançons étage par étage» dans cette recherche, a expliqué Robert Mulaudzi, selon lequel le bilan des décès pourrait s’alourdir.
La cause du drame n’était pas encore connue. La police, sur place, a bouclé l’immeuble. Le bâtiment, un édifice rouge brique et blanc aux fenêtres brûlées selon les images de la télévision, est situé dans une zone défavorisée de l’ancien quartier des affaires du centre économique de l’Afrique du Sud. Les habitants s’y étaient installés de façon informelle, selon le porte-parole.
NÉCROLOGIE
SÉNÉGAL – Le corps du jeune footballeur Cheikh Touré attendu à Diass
La dépouille de Cheikh Touré, jeune gardien de but sénégalais âgé de 17 ans, arrivera ce samedi à 17 heures à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, a confirmé sa famille. Originaire de Yeumbeul et pensionnaire de l’académie Esprit Foot, le jeune footballeur a trouvé la mort au Ghana, où il s’était rendu pour ce qu’il pensait être des tests de recrutement dans un club local. Son rêve de carrière professionnelle s’est tragiquement transformé en drame.
Selon les premiers éléments de l’enquête, Cheikh Touré aurait été victime d’un réseau d’escroquerie exploitant la crédulité de jeunes sportifs. Convaincu par un ami de se rendre à Kumasi, il avait demandé à sa mère de lui envoyer de l’argent pour financer les prétendus tests. Après plusieurs transferts, le contact a été brutalement rompu. Quelques jours plus tard, sa famille recevait un message annonçant un supposé accident. Les images qui ont suivi ont révélé, au contraire, des traces de violences et de sévices graves, confirmant la piste d’un crime sordide.
Dans un communiqué, le ministère de l’Intégration africaine, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a confirmé le décès du jeune joueur. Le document précise que Cheikh Touré aurait succombé à des violences liées à une tentative d’escroquerie. Deux agents de l’ambassade du Sénégal à Accra ont été dépêchés à Kumasi pour accompagner les démarches judiciaires et organiser le rapatriement du corps.
NÉCROLOGIE
SÉNÉGAL – Décès de Suzanne Diop, première femme magistrate, à l’âge de 101 ans
Le journal Le Soleil annonce avec émotion le décès de Mme Suzanne Diop, ce jeudi, à l’âge de 101 ans. Première femme magistrate du Sénégal, elle laisse derrière elle un héritage durable dans le domaine de la justice et des droits des plus vulnérables.
Suzanne Diop a marqué l’histoire le 14 mars 1964 en prêtant serment au Palais de justice de Dakar, à l’âge de 38 ans. Diplômée de la Faculté de droit de la Sorbonne, elle avait d’abord travaillé au sein de la maison d’édition Présence Africaine avant de se tourner vers le droit, qu’elle allait exercer avec rigueur et humanité.
Nommée magistrate au tribunal pour enfants en 1962, Suzanne Diop s’est particulièrement illustrée par son engagement en faveur des droits des enfants et des femmes. Son parcours exemplaire l’a également menée à devenir la première femme conseillère à la Cour suprême, brisant les barrières dans un domaine jusqu’alors largement masculin.
NÉCROLOGIE
BURKINA FASO – Retour de la dépouille d’Alino Faso, l’influenceur mort en détention en Côte d’Ivoire
La dépouille de l’influenceur burkinabè Alain Christophe Traoré, alias Alino Faso, mort en détention à Abidjan où il était détenu pour « intelligence avec des agents d’un Etat étranger », est arrivée lundi à Ouagadougou, selon des images de la cérémonie relayée sur les réseaux sociaux.
Recouvert du drapeau du Burkina Faso, le cercueil d’Alino Faso a été accueilli à l’aéroport de Ouagadougou par plusieurs milliers de personnes, majoritairement vêtues de blancs, dont les ministres burkinabè des Affaires étrangères, de la Sécurité, de la Communication.
« C’est la dépouille d’un patriote, d’un humaniste que nous accueillons aujourd’hui« , a dit en marge de la cérémonie Bien Bakyono, un leader de la société civile.
« Nous attendons qu’on procède à une autopsie dont les résultats vont déterminer véritablement les causes de sa mort », a-t-il ajouté.
Une grande foule, scandant « Justice pour Alino », a accompagné le cercueil placé dans un véhicule des pompes funèbres, escorté par la Police, jusqu’à la morgue de l’hôpital de Bogodogo, située en périphérie sud de la capitale.
« Merci à ce grand monde qui nous a accompagnés dans notre douleur », a salué Joseph Traoré, représentant de la famille.
« Nous voulons la vérité et la justice sur ce qui s’est vraiment passé. S’il a été assassiné, que l’Etat burkinabè poursuive l’Etat ivoirien à travers les juridictions compétentes entre autres pour kidnapping, détention illégale, tortures et meurtre« , a soutenu Harouna Lompo, autre acteur de la société civile burkinabè.
Interpellé le 10 janvier à Abidjan, Alino Faso, 44 ans, était détenu à l’Ecole de Gendarmerie, où il a été retrouvé mort le 24 juillet, « pendu à l’aide de son drap de lit, après avoir tenté sans succès de s’ouvrir les veines du poignet« , selon le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Oumar Braman Koné.
Alino Faso était incarcéré à l’Ecole de Gendarmerie plutôt qu’à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan « pour sa propre sécurité », avait justifié le 10 août M. Koné sur une télévision privée, rejetant de nouveau les allégations de torture à son encontre.
« Il avait droit au petit déjeuner, au déjeuner, au dîner et avait même le droit de donner le menu de ce qu’il veut bien manger« , avait-il ajouté.
Alino Faso était installé avec sa famille depuis 2021 en Côte d’Ivoire.
La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso entretiennent des relations très tendues depuis la prise de pouvoir à Ouagadougou du capitaine Ibrahim Traoré par un coup d’État en septembre 2022.
Le gouvernement burkinabè a prévenu que la mort d’Alino Faso ne resterait « pas impunie. »






Source : Dakaractu
Crédit photo : RTB
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