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AFRIQUE DE L’OUEST

BÉNIN – Le social, une priorité du président Patrice Talon

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Le président de la République du Bénin, Patrice Talon, réélu avec plus de 65% au terme du scrutin présidentiel du 11 avril 2021, a prêté serment devant les membres de la Cour Constitutionnelle ce dimanche 23 mai au stade Charles De Gaulle de Porto-Novo, situé à la capitale du pays. Une occasion saisie par le chef de l’Etat pour exposer l’orientation de sa nouvelle politique dans ce second quinquennat. La priorité sera désormais accordée au social puisqu’il est souvent reproché à Patrice Talon de ne pas suffisamment assister la population. Sa nouvelle politique va reposer sur les piliers suivants : l’éducation, la santé et l’énergie.

Le chef de l’Etat béninois, Patrice Talon, a été officiellement installé dans ses fonctions ce dimanche 23 mai 2021. Réélu à un second mandat de cinq ans, l’homme, âgé de 63 ans, compte réorienter les priorités et s’appuyer sur le volet social pour soulager les populations. Dans cette optique, il a appelé l’opposition ainsi que toutes les forces vives de la nation à aller vers l’essentiel et à mettre de côté les différends notés pendant tout le processus électoral. « Les élections ainsi que les incompréhensions ou les querelles qu’elles génèrent, c’est désormais du passé », a rappelé le chef de l’Etat à l’entame de son discours lors de la cérémonie d’investiture.

Son premier mandat à été plus consacré aux infrastructures, aux finances, à l’agriculture et à l’industrie. Maintenant, dans le PAG (Programme d’Action du Gouvernement) qui définit la politique de l’Etat et l’orientation du budget, l’accès à l’eau potable va être renforcé. Même si des efforts notoires ont été faits par le gouvernement béninois faisant passer le taux de desserte en eau potable de 45% à 70% dans le premier quinquennat, l’objectif de Patrice Talon est de parvenir à assurer l’accès à l’eau potable à tous les citoyens béninois avant la fin de l’année 2023. « Désormais donc, notre défi, notre leitmotiv doivent être de […] consolider notre marche vers le progrès en restant mobilisés et soudés dans notre lutte contre la pauvreté, notre réel et seul ennemi. […] c’est cela qui nous permettra de relever le défi de rendre l’eau potable disponible partout au Bénin d’ici à la fin de l’année 2023« , a-t-il précisé.

Le secteur de l’énergie va aussi occuper une place majeure dans la nouvelle politique du chef de l’Etat béninois. Sur ce, l’ancien magnat du coton compte développer ce secteur clé du porteur en augmentant davantage la production. « C’est ce même état d’esprit qui nous conduira d’ici 30 mois à l’autonomie énergétique après avoir en cinq ans porté notre niveau de production de presque zéro à 60% de nos besoins. Ce qui favorisera la fourniture de l’énergie électrique à tous, dans toutes nos localités » a-t-il ajouté.
Souvent critiqué pour avoir consacré toute sa politique dans les infrastructures lors de son premier mandat, Patrice Talon, réélu avec plus de 65% des voix, a l’intention de rectifier le tir en investissant beaucoup plus dans le domaine de la santé en vue d’améliorer le plateau technique des hôpitaux, et dans le domaine de l’éducation. Dans ce dernier mandat à la tête du Bénin, Patrice Talon veut marquer son empreinte en relevant de façon significative le niveau de vie des citoyens béninois. « Mon souhait, c’est qu’il soit établi à la fin du mandat, que j’ai donné le meilleur de moi-même pour notre satisfaction commune et que véritablement, je mérite d’être appelé “Agbon non” a-t-il lancé en rappelant le surnom [« propriétaire du souffle », que lui ont donné ses partisans.

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AFRIQUE

MALI – Reprise des cours après deux semaines blanches, sur fond de crise du carburant et d’insécurité persistante

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Au Mali, les élèves ont retrouvé le chemin de l’école ce lundi 10 novembre 2025, après deux semaines de suspension des cours due à la grave pénurie de carburant provoquée par le groupe jihadiste Jnim, affilié à al-Qaïda. Depuis début septembre, cette crise énergétique a paralysé de vastes régions du pays, perturbant les transports, l’économie et le fonctionnement des établissements scolaires.

Ces derniers jours, l’arrivée de convois de camions-citernes escortés par l’armée a permis de rétablir partiellement l’approvisionnement. Selon plusieurs sources locales, 16 à 19 citernes sont arrivées à Ségou, tandis que d’autres se dirigent vers San et Koutiala. À Bamako, la situation s’améliore timidement : certaines stations-service ont rouvert et les files d’attente s’amenuisent. Mais le besoin reste colossal — la capitale aurait besoin de 250 citernes par jour pour fonctionner normalement.

« Le carburant que nous recevons, c’est du sang humain », a déclaré le Premier ministre de transition, le général Abdoulaye Maïga, évoquant les risques extrêmes auxquels s’exposent les soldats et transporteurs sur les routes contrôlées ou menacées par les jihadistes.

Malgré cette relative accalmie logistique, la menace sécuritaire reste omniprésente. Le Jnim a revendiqué, dimanche 9 novembre, l’attaque meurtrière du camp militaire de Soumpi dans la région de Tombouctou, ayant coûté la vie à 48 soldats maliens. D’autres assauts ont été signalés à Heremakono (région de Sikasso) et à Mountougoula, près de Bamako, où une carrière exploitée par une entreprise chinoise a été ciblée.

Dans plusieurs localités, comme Mopti, l’approvisionnement en carburant et en électricité reste quasi nul depuis plus d’un mois. Si la reprise des cours marque un soulagement symbolique, la crise du carburant et la persistance des attaques jihadistes rappellent la vulnérabilité du Mali, dont les services publics et l’économie peinent à tenir face à une insécurité endémique.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Faut-il attendre que Bamako tombe ? par Aly Ngouille Ndiaye

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Messieurs les Présidents de la CEDEAO et de la Mauritanie, n’attendez pas que Bamako tombe pour réagir.


Les communiqués de pays occidentaux invitant leurs ressortissants à quitter le Mali se poursuivent. Ces pays peuvent quitter le Mali parce que pour eux le Mali est avant tout un problème de politique extérieure alors que pour le pays frontaliers, la situation du Mali relève de la sécurité nationale parce que les jihadistes transcendent la question des frontières. Le problème qui se pose alors est relativement simple : faut-il laisser Bamako tomber et avoir un hub jihadiste comme l’Afghanistan des années 1990 à nos portes? Une prise de Bamako par les djihadistes impacterait à coup sur la sécurité nationale de tous les pays frontaliers du Mali sauf l’Algérie qui s’est donné les moyens militaires puis politiques d’éradiquer le djihadisme.


Depuis la chute du Colonel Mouammar Khadafi, le Mali, le Niger et le Burkina Faso font l’objet d’attaques très soutenues de la part des djihadistes. Au Mali la stratégie a changé. Aujourd’hui les djihadistes ont comme mot d’ordre d’étouffer la Capitale Bamako ; ceci fragilisera naturellement tous les segments de l’économie malienne y compris les Forces Armées Maliennes (FAMA).


Messieurs les Présidents et de la CEDEAO et de la Mauritanie, même si le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont quitté l’organisation sous-régionale, votre silence et celui de l’Union Africaine, naguère, si prompt à condamner des coups d’état devient assourdissant.
La Mauritanie, le Sénégal, la Guinée et la Côte d’Ivoire partagent quatre mille (4000) kilomètres de frontières avec le Mali que nos armées couvrent difficilement.


Par ailleurs, au-delà des aspects sécuritaires, les enjeux économiques avec les ports de Dakar, de Conakry et d’Abidjan constituent des motifs suffisants pour sauver le Mali.
Monsieur Le Président Alassane Dramane Ouattara, doyen des Présidents par l’âge et la sagesse, nouvellement réélu et Monsieur le Président Bassirou Diomaye Faye, benjamin des Chefs d’Etat de la sous-région, l’échec de la mission de réintégration des pays de l’AES dans la CEDEAO ne saurait justifier d’attendre la chute de Bamako pour ensuite agir et investir dans des programmes d’armement pour renforcer individuellement nos frontières.

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Il est urgent d’engager des concertations entre les pays de l’AES, la CEDEAO et aussi la Mauritanie pour activer la force d’attente qui était destinée à combattre le terrorisme avant la scission de la CEDEAO et éviter une posture attentiste.


Quant au Sénégal, avec plus de cinq cents (500) kilomètres de frontière, il est tellement proche du Mali qu’ils sont les deux seuls pays au monde à avoir la même devise : un peuple, un but, une foi sans oublier que le nom Mali vient de la Fédération qui regroupa le Sénégal et le Soudan français. Le Sénégal pour ces raisons en plus des aspects sécuritaires et économiques que j’ai expliqués devrait en urgence se pencher sur la situation du pays.
Cette chronique de la chute annoncée de Bamako est un problème de sécurité collective pour toute la sous-région confirmant la sagesse de l’expression « Quand la Case du voisin brule, arrose la tienne ».
Aly Ngouille Ndiaye
Ancien ministre de l’intérieur du Sénégal
Septembre 2017-Octobre 2020

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AFRIQUE

MALI – Le ministère français des Affaires étrangères tire la sonnette d’alarme sur la situation

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Le ministère français des Affaires étrangères a recommandé, ce vendredi 7 novembre 2025, à ses ressortissants de quitter temporairement le Mali « dès que possible », en raison d’une forte dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.

Dans un communiqué publié sur son site, le Quai d’Orsay fait état d’un contexte « en nette détérioration », évoquant notamment « un blocus djihadiste qui asphyxie progressivement Bamako et plusieurs régions du pays ».

« Depuis plusieurs semaines, le contexte sécuritaire se dégrade au Mali, y compris à Bamako », précise le ministère, appelant les ressortissants français à « prévoir un départ temporaire dès que possible par les vols commerciaux encore disponibles ».

Le communiqué déconseille également tout déplacement par voie terrestre, soulignant que « plusieurs routes nationales sont devenues la cible d’attaques de groupes armés terroristes ».

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