ENVIRONNEMENT
CENTRAFRIQUE : Des ONG de l’environnement et droits de l’Homme préoccupées par la protection des forêts.

Documenter les cas de violation des droits humains et renforcer les capacités sur l’utilisation de guide d’observation des ressources forestières, c’est l’objectif d’une mission effectuée dans le sud-ouest du pays sur initiative de l’ONG Maison de l’Enfant et de la femme pygmée dans le cadre du projet « Verdir ».
romouvoir le droit des peuples autochtones est un objectif auquel s’est assigné l’ONG Maison de l’Enfant et de la Femme pygmée. C’est dans ce contexte que la mission de ladite ONG a sillonné la partie sud-ouest du pays. Jean Bruno Ngougnogbia, chef du projet à MEFP justifie l’action par le souci de renforcement de capacité des peuples autochtones à défendre leur droit et à veiller sur la gestion rationnelle de la forêt à travers le guide d’observation. Cette mission intervient alors que plusieurs cas de violation et le non-respect des droits fondamentaux des peuples autochtones sont enregistrés.
La mission a un objectif précis, celui de combler le vide constaté dans le combat de la défense des droits Humains et de l’Environnement. « Nous avons constaté qu’il y a de graves violations perpétrées à l’encontre des Peuples autochtones dans le sud-ouest du pays et des défenseurs de l’environnement. Et ces cas restebt parfois inaperçus faute de documentation. C’est ainsi que nous avons effectué une mission d’observation de collecte de données et de distribuer des guides simplifiés à l’usage de ces communautés et des ONG de Droits de l’Homme et de l’Environnement de mieux s’engager à fond à la protection de l’environnement », a indiqué Jean Bruno Ngougnogbia, chef de projet « Verdir ».
Selon Didier Gbabezolo, Activiste de Droits de l’Homme à Berberati à l’ouest du pays, la question des Droits humains dans la localité reste encore un défi majeur à relever, « il est indispensable et impérieux aujourd’hui de renforcer les capacités des défenseurs de droits de l’Homme et de l’environnement en moyen technique et financier pour accomplir ses tâches, sans quoi nos actions seront vaines. Et nous remercions la mission de MEFP qui vient à point nommé » a-t-il dit.
Le projet « Verdir » est exécuté dans le bassin du Congo et a pour crédo le respect des droits de l’Homme dans la sous-région. En Centrafrique, deux préfectures forestières à savoir la Sangha Mbaéré et la Mambéré Kadéi sont identifiées. Le bois représente une part importante dans le PIB de ces pays concernés par le projet.
Source : RDJH
ENVIRONNEMENT
INDONÉSIE – Séisme de magnitude 6,5 en Papouasie : aucune victime signalée

Un séisme de magnitude 6,5 a frappé ce jeudi 16 octobre 2025 la province de Papouasie, à l’est de l’Indonésie, selon un rapport publié par l’Institut américain de géophysique (USGS).
L’événement s’est produit à 14h48 heure locale (05h48 GMT), avec un épicentre situé à environ 200 kilomètres de la ville de Jayapura, à une profondeur de 35 kilomètres, a précisé l’organisme américain.
Pour l’heure, aucune victime ni dégât majeur n’a été signalé, et aucune alerte au tsunami n’a été déclenchée par les autorités indonésiennes.
L’Indonésie, qui repose sur la ceinture de feu du Pacifique, demeure l’une des régions les plus exposées au monde aux séismes et éruptions volcaniques. Cette zone concentre une forte activité tectonique, à l’origine de fréquents tremblements de terre dans l’archipel.
ENVIRONNEMENT
GABON – Pollution aux hydrocarbures : les côtes du sud sous surveillance

Depuis plusieurs jours, les côtes du sud du Gabon sont touchées par une pollution aux hydrocarbures, a annoncé le 2 octobre le ministère de l’Environnement, de l’Écologie et du Climat.
Une alerte avait été signalée la semaine précédente, et une mission de survol aérien a confirmé la présence d’une nappe d’hydrocarbures dérivant en mer, à proximité du littoral. Depuis, des traces visibles au sol ont été observées sur une bande côtière de 70 à 100 kilomètres, allant de Mayumba à Mayonami, dans la province de la Nyanga. Sur les réseaux sociaux, plusieurs vidéos montrent les plages de Mayumba recouvertes de traînées sombres.
Selon l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (Ageos), deux nappes, d’une superficie estimée entre 90 et 95 km², avaient déjà été détectées entre fin août et fin septembre. D’après ses observations, elles pourraient provenir soit du dégazage d’un navire, soit d’une plateforme pétrolière.
Le Conseil national de la mer a été mandaté pour identifier l’origine exacte de la pollution et déterminer les responsabilités. En attendant, le ministère recommande aux populations riveraines de limiter la pêche, la baignade, la collecte de produits forestiers non ligneux et les activités de loisir, en raison des risques de contamination de la faune marine et d’altération de la qualité des eaux.
Toutefois, le communiqué précise que le caractère granuleux et dispersé des hydrocarbures a permis de réduire l’impact écologique direct sur les zones touchées. Des opérations de dépollution et de collecte des déchets sont annoncées, sans indication sur leur calendrier précis.
ENVIRONNEMENT
GUINEE – Inondations à Conakry : au moins 10 morts après des pluies diluviennes

Au moins dix personnes sont mortes et de nombreux dégâts matériels ont été constatés dans la capitale guinéenne Conakry après de fortes précipitations la veille, a appris l’AFP jeudi auprès de la Protection civile.
Une quantité de 70,8 mm d’eau est tombée mercredi soir dans la capitale guinéenne et ses environs, selon les services météorologiques.
« Nous sommes intervenus dans plusieurs quartiers de la capitale durement frappés la nuit dernière (mercredi) par des inondations. Nous déplorons au moins dix morts« , a dit à l’AFP une source au sein de la Protection civile,qui dépend du ministère de la Sécurité.
Ces fortes précipitations ont également fait trois disparus, a ajouté cette source.
De nombreux bâtiments se sont effondrés et leurs occupants ont été pris au piège, selon la presse et des témoins.
Ces nouvelles victimes s’ajoutent à celles déjà recensées depuis le début de la saison des pluies.
Quinze personnes sont mortes en Guinée depuis fin juin dans des inondations causées par de fortes pluies qui ont « directement affecté 7.705 personnes », selon un rapport d’une agence gouvernementale publié mardi.
La Guinée possède dans son sous-sol d’abondantes ressources naturelles comme la bauxite, le fer, l’or et le diamant. Mais malgré ses richesses naturelles, elle reste l’un des pays les plus pauvres au monde.
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