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MANIFESTATIONS

SÉNÉGAL – 16 morts et plus de 500 personnes interpellées en marge des manifestations

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La police nationale a fait face à la presse dimanche 04 juin 2023 suite aux affrontements qui ont fait 16 morts depuis jeudi et la condamnation à 2 ans de prison ferme de l’opposant Ousmane Sonko. Le Directeur de la Sécurité publique annonce l’arrestation de 500 individus en possession de cocktail Molotov, armes blanches, armes à feu de gros calibres.

« Au cours des derniers jours, nous avons enregistré 16 décès. Les personnes appréhendées au cours de ces événements sont principalement des individus dangereux et armés. À ce jour, 500 individus ont été interpellés, parmi les personnes interpellées, nous avons enregistré également des mineurs et des personnes de nationalité étrangère. La majorité de ces personnes arrêtées étaient en possession de cocktail Molotov, armes blanches, armes à feu de gros calibres », a fait savoir Ibrahima Diop, Commissaire Divisionnaire et Directeur de la sécurité publique.

D’après lui, les « Forces de sécurité ont fait face à des manifestants violents qui ne cherchent pas à exprimer des opinions, mais sont plutôt engagés dans des activités subversives ».

« Des actions notées ont visé des infrastructures essentielles de l’Etat tels que des usines de productions d’eau et d’électricité, des transports publics ainsi que des domiciles commerces et banques », a indiqué le Directeur de la Sécurité publique.

Selon Ibrahima Diop, l’objectif de ces attaques est de « perturber l’activité économique du pays et d’instaurer un climat de terreur parmi nos concitoyens ». « Nous appelons tous les citoyens à rester vigilant. Nous exprimons notre gratitude envers les Sénégalais qui collaborent déjà étroitement avec les Forces de défense et de sécurité pour assurer la tranquillité et la quiétude de nos concitoyens et protéger la République », a dit le Directeur de la Sécurité publique.

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MANIFESTATIONS

GHANA – Des manifestants africains exigent l’annulation de la dette du continent

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Un vent de protestation a soufflé sur Accra ce vendredi 29 août, où un rassemblement panafricain a uni ses voix pour exiger l’annulation de la dette des pays du continent. À l’appel de la branche africaine de la Confédération Syndicale Internationale, plusieurs centaines de manifestants, venus de divers horizons africains, ont tiré la sonnette d’alarme sur la situation financière précaire de leurs nations.

Sur la Place de l’Indépendance, les slogans « Nous ne paierons pas ! » ont résonné avec force, ciblant non seulement les créanciers, mais aussi des institutions comme le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale, accusées d’étouffer le continent. Pour Andrews Adoquaye Tagoe, un des organisateurs ghanéens, le système actuel est déséquilibré : « C’est comme si un éléphant et un petit animal s’affrontaient dans un ring de boxe, pensant se battre à armes égales. Nous sommes dans un système qu’il faut changer. » Il dénonce un traitement à deux poids deux mesures dans les conditions de remboursement, qui, selon lui, dépossède l’Afrique de sa souveraineté financière.

La Confédération Syndicale Internationale prône une annulation totale et inconditionnelle des dettes extérieures jugées non viables. Cependant, cette revendication a été nuancée par le ministre des Finances du Ghana, Cassiel Ato Baah Forson, présent face aux manifestants. « La façon dont on utilise la dette est également importante. Si nous utilisons bien nos dettes, on doit pouvoir les rembourser. On ne peut pas être à toujours demander l’annulation de la dette si nous continuons de mal l’utiliser« , a-t-il averti, soulignant la responsabilité des États africains dans la gestion de leurs emprunts.

En fin de rassemblement, les organisateurs ont remis une pétition au ministre des Finances, sollicitant le président du Ghana pour qu’il relaie leurs demandes pressantes à l’ensemble des créanciers du continent africain.

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MANIFESTATIONS

RD CONGO : Le lycée de Luisha menacé par les mines, la population se soulève

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À 90 kilomètres de Lubumbashi, la petite cité de Luisha est le théâtre d’une vive contestation. Des dizaines d’habitants se sont mobilisés mercredi 27 août 2025 pour s’opposer fermement à la délocalisation du lycée Lubusha, une institution scolaire de 75 ans, menacée par l’expansion des activités minières. Cette manifestation marque un nouveau chapitre dans un bras de fer qui oppose la communauté, l’Église catholique et deux sociétés minières chinoises depuis près d’une décennie.

Le lycée Lubusha, une école de filles emblématique, se retrouve aujourd’hui pris en étau entre deux mines à ciel ouvert. Les sociétés chinoises, qui extraient cuivre et cobalt, grignotent progressivement le terrain, soulevant l’indignation des locaux. « Non à la délocalisation du lycée Lubusha« , pouvait-on lire sur les banderoles brandies par les manifestants.

Shibola Kabange, élève au lycée, exprime son désarroi : « Je m’oppose à la délocalisation parce que depuis que les Chinois sont ici, ils n’ont rien fait pour la communauté. » Un sentiment partagé par les autorités coutumières. Victor Kibi Kasemo, représentant du chef Katanga, s’inquiète : « Si on détruit cette école, où iront nos enfants ? Nous n’accepterons jamais la destruction de ce bâtiment. »

Face à cette situation, l’Église catholique, propriétaire du lycée, a décidé de hausser le ton. Monseigneur Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi, promet une mobilisation sans faille. « Nous allons secouer le cocotier. S’il faut aller jusqu’à la bourse de Hong Kong, nous prendrons nos responsabilités. Ce que j’exige, c’est tout simplement la justice et le bon sens« , a-t-il déclaré.

Malgré une suspension des activités minières prononcée par le ministère des Mines en 2022, la décision n’a jamais été pleinement appliquée. La communauté de Luisha espère que leur nouvelle mobilisation poussera les autorités à agir concrètement pour préserver leur lycée.

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MANIFESTATIONS

CÔTE D’IVOIRE – Cinq morts dans une violente mutinerie à la prison de Bouaké

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Une violente mutinerie a éclaté ce mardi 3 juin 2025 à la Maison Pénale de Bouaké en Côte d’Ivoire. Alors que l’Administration pénitentiaire procédait à une fouille de routine au sein de l’établissement, elle s’est heurtée à l’hostilité des détenus du Bâtiment E. Selon le communiqué du procureur, ces derniers « s’en prenaient à eux à l’aide de gourdins, de machettes et d’autres objets contondants. » Pour se dégager, les agents ont été contraints d’effectuer des tirs de sommation afin de couvrir leur repli.

Malheureusement, cet incident a entraîné un lourd bilan : « le décès de cinq (05) détenus est à déplorer. Vingt-neuf (29) blessés, dont six (06) agents pénitentiaires et vingt-trois (23) détenus, ont également été enregistrés, » a fait savoir le procureur de la République. Il précise que les blessés ont été pris en charge et qu’un médecin légiste a été requis pour les constatations d’usage dans de telles circonstances.

L’intervention rapide des forces de la Gendarmerie et de la Police Nationale a permis de circonscrire les violences et de rétablir l’ordre. L’opération de fouille s’est ensuite poursuivie sans autres incidents. Elle a mené à la découverte de « plusieurs blocs de cannabis, de plaquettes de comprimés Tramadol, de dix-huit (18) téléphones portables, dont huit (08) smartphones, de trois (03) grenades, d’armes blanches etc… strictement interdits en détention. »

Le procureur a rappelé que de précédentes fouilles avaient déjà permis la découverte d’armes blanches et surtout d’importantes quantités de drogues et de substances psychotropes.

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