POLITIQUE
SENEGAL : Vieux Aïdara avertit : Pas d’élection présidentielle en février 2019 sans Karim Wade !
Exilé en France depuis décembre 2012, malgré le mandat d’arrêt international qui pèse sur lui, le Franco-Sénégalais Mamadou (dit « Vieux ») Aïdara est considéré comme l’un des sept complices de Karim Wade par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI). A un an de l’élection présidentielle au Sénégal, Vieux Aïdara avertit sur sur son profil facebook : Il n’y aura pas au Sénégal une élection présidentielle en février 2019 sans le candidat Karim Wade. Lisez plutôt :
« Je ne me suis jamais prononcé sur le sujet depuis qu’il est agité par le landerneau politico-médiatique sénégalais mais il est temps à 12 mois du scrutin présidentiel de 2019 d’être très clair et précis sur ce sujet.
Karim Wade est le candidat à cette élection d’une très grande frange de la population sénégalaise en plus d’être celui du PDS. Karim Wade prépare dans la sérénité un programme de gouvernance à proposer aux citoyens et électeurs sénégalais afin de rectifier les errements de ce pouvoir immature et irresponsable qui a fini en un septennat de brader aux lobbys et intérêts étrangers tous les biens des Sénégalais.
Karim Wade s’adressera aux sénégalais de toutes ethnies, confession et origines sociales afin de réconcilier la nation sénégalaise, rétablir l’État de droit et rassembler ce peuple vers un projet commun.
Karim Wade sera de retour au Sénégal dans les meilleurs délais avant ce scrutin crucial de 2019 qui permettra de rendre à la justice sénégalaise ses lettres de noblesses que les juges Isaac Foster, Keba Mbaye et tant d’autres nous ont légué. Ceux qui pensent un seul instant qu’il pourrait se tenir au Sénégal une élection présidentielle en février 2019 sans le candidat Karim Wade se trompent lourdement.
Karim Wade fera bientôt le tour du pays de Podor à Kédougou, de Kolda à Fatick en passant par Thies, Kaolack, Matam, Ziguinchor, Dakar, Diourbel, Tambacounda, Bakel, Kaffrine, Touba et Bakel sans oublier Mbour, Nioro, Sedhiou, Vélingara, Mbacké, Tivaouane, Dagana, Goudiri et Kebemer….
Le compte à rebours pour la rectification est lancé et ils ne pourront pas nous empêcher de reprendre le cours naturel de la démocratie sénégalaise.
Ne ratez pas la période de révision exceptionnelle des listes électorales du 1er mars au 30 avril 2018 et exigez votre carte d’identité et statut d’électeur.
Vive le Sénégal ! »
Rappelons que le fils de l’ancien président vit en exil au Quatar. Et que son retour prochain est régulièrement annoncé par ses partisans. Karim Wade demeure le candidat officiel du Parti démocratique sénégalais.
AFRIQUE
GUINÉE-BISSAU – Matériel détruit, PV confisqués : le processus électoral s’effondre
En Guinée-Bissau, le processus électoral issu du double scrutin du 23 novembre 2025 est désormais totalement paralysé. La commission électorale affirme qu’elle est incapable de publier le moindre résultat, non pas par manque de données, mais parce que tout ce qui permettait de compiler et vérifier les votes a été détruit lors du coup d’État du 26 novembre.
Mardi 2 décembre, Idriça Djalo, secrétaire exécutif adjoint de la commission électorale, a expliqué qu’aucun procès-verbal n’a pu être sauvé. Selon lui, les conditions « logistiques et matérielles » nécessaires à la proclamation des résultats n’existent plus. Pendant l’attaque, des hommes armés, masqués, ont fait irruption dans la salle où se déroulait la compilation. Ils ont terrorisé les 45 agents présents, confisqué leurs téléphones et détruit tout le matériel, y compris le serveur principal. Même les procès-verbaux provenant des régions d’Oio et Cacheu ont été interceptés pendant leur transfert et saisis par d’autres groupes armés.
Ce coup de force met un arrêt brutal au processus électoral qui s’apprêtait à livrer ses résultats. Le lendemain devait être annoncé le vainqueur de la présidentielle. À la place, les militaires ont renversé le président sortant Umaro Sissoco Embalo et suspendu tout le processus. Depuis, ils ont installé un pouvoir de transition dirigé par le général Horta N’Tam pour une durée annoncée d’un an.
Face à cette situation, une délégation de la CEDEAO s’est rendue à Bissau afin d’évaluer la possibilité d’une reprise du processus. La réponse de la commission a été catégorique : il est impossible de publier des résultats qui n’existent plus. L’organisation régionale, qui condamne le coup d’État, demande le rétablissement de l’ordre constitutionnel, mais la réalité sur le terrain montre un pays plongé dans l’incertitude totale.
AFRIQUE
AFRIQUE DU SUD – Le président Ramaphosa brise le silence : la riposte Sud-Africaine face aux accusations américaines
Les relations entre l’Afrique du Sud et les États-Unis traversent une zone de fortes turbulences. Dimanche 30 novembre 2025, Cyril Ramaphosa a pris la parole pour dénoncer ce qu’il considère comme une vaste entreprise de manipulation visant à salir l’image de son pays sur la scène internationale. Pour le président sud-africain, certaines voix influentes à Washington alimentent volontairement une fausse narration, au point de pousser les États-Unis à boycotter le dernier sommet du G20 organisé à Johannesburg les 22 et 23 novembre.
Au cœur de la controverse : l’accusation selon laquelle l’Afrique du Sud persécuterait la population Afrikaner, des Sud-Africains blancs descendants de colons néerlandais. Une théorie déjà popularisée par plusieurs groupes militants, mais désormais relayée jusque dans les sphères politiques américaines. Le président américain, particulièrement sensible à ces discours, est allé jusqu’à menacer d’exclure Pretoria du prochain G20 prévu sur le sol américain.
Face à cette escalade verbale, Cyril Ramaphosa a répondu avec fermeté. Il a rappelé que son pays fait partie des membres fondateurs du G20 et qu’aucune pression extérieure ne saurait remettre en question sa participation. Pour lui, il est clair que le récit d’un prétendu « génocide blanc » n’est rien d’autre qu’une construction politique destinée à fragiliser son gouvernement.
Le chef de l’État pointe du doigt des acteurs précis : notamment le mouvement Solidarité, dont plusieurs membres, se présentant comme des victimes d’une politique discriminatoire, ont multiplié ces derniers mois les visites à Washington. Une cinquantaine d’entre eux ont d’ailleurs été chaleureusement accueillis par des responsables américains en mai, contribuant à nourrir l’emballement actuel.
Pour Ramaphosa, cette campagne de désinformation menace non seulement l’image de l’Afrique du Sud, mais aussi ses intérêts stratégiques. Il appelle désormais à la vigilance et à un renforcement du dialogue afin d’éviter que ces tensions ne plongent les deux pays dans une crise diplomatique durable.
AFRIQUE
GUINÉE BISSAU – Le Nigeria place Fernando Da Costa sous protection
Le président de la République fédérale du Nigeria, Bola Ahmed Tinubu, a officiellement saisi la CEDEAO pour garantir la protection de Fernando Dia Da Costa, vainqueur proclamé de la présidentielle du 23 novembre 2025 en Guinée-Bissau. Le candidat, menacé depuis l’annonce des résultats, est actuellement placé sous la protection du Nigeria et hébergé dans les locaux de son ambassade à Bissau.
Selon un document diplomatique daté du 29 novembre 2025, signé par le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yusuf Maitama Tuggar, Abuja a décidé d’agir de manière « proactive » face à des « menaces imminentes » pesant sur la vie de M. Da Costa. Dans une lettre adressée à Omar Alieu Touray, président de la Commission de la CEDEAO, le chef de la diplomatie affirme que le président Tinubu a approuvé la mise sous protection diplomatique du candidat pour préserver sa sécurité et défendre la volonté populaire exprimée dans les urnes.
Le Nigeria demande également le déploiement immédiat de la Mission d’appui à la stabilisation de la CEDEAO en Guinée-Bissau (ESSMGB). L’objectif est d’assurer une protection renforcée à Fernando Dia Da Costa durant tout son séjour à l’ambassade. Abuja insiste sur l’urgence d’une intervention rapide, dans un contexte où la Guinée-Bissau est plongée dans une crise post-électorale marquée par l’intervention de l’armée, des arrestations ciblées et des tensions persistantes.
En offrant refuge au vainqueur proclamé du scrutin, le Nigeria s’impose comme un acteur clé de la gestion de cette crise institutionnelle. Cette démarche accroît la pression sur la CEDEAO, déjà critiquée pour ses réponses jugées lentes ou insuffisantes lors de précédents bouleversements politiques dans la région.
Alors que la situation reste hautement volatile à Bissau, l’appel formel du Nigeria pourrait accélérer une mobilisation régionale destinée à protéger le processus démocratique et ramener la stabilité dans le pays.
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