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SOCIÉTÉ

CENTRAFRIQUE – 29 lycéens tués dans une bousculade pendant le bac, trois jours de deuil national décrétés

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Trois jours de deuil national ont été décrétés en Centrafrique jeudi 26 juin 2025 après la mort d’au moins 29 lycéens dans une bousculade. Le drame a eu lieu lors des épreuves du baccalauréat, le mouvement de foule a été provoqué par l’explosion d’un transformateur électrique.

Le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a annoncé jeudi 26 juin trois jours de deuil national après la mort d’au moins 29 lycéens mercredi dans une bousculade provoquée par l’explosion d’un transformateur électrique pendant les épreuves du baccalauréat. Au moment de l’explosion, vers 13 heures, un peu plus de 5 300 élèves planchaient sur les épreuves de la deuxième journée d’examen.

« Je tiens à apporter mon témoignage de solidarité et de compassion aux parents des candidats décédés, aux personnels éducatifs, aux élèves, et à leur présenter mes condoléances les plus émues et attristées, ainsi que mes vœux sincères de prompt rétablissement aux blessés », a déclaré Faustin-Archange Touadéra dans une vidéo publiée sur la page Facebook officielle de son parti et enregistrée depuis Bruxelles, où il assiste au sommet de l’Alliance du vaccin (Gavi).

Pris de panique, surveillants et élèves ont tenté de fuir, certains en sautant depuis le premier étage de l’établissement. De nombreux blessés ont afflué, transportés en ambulance, dans les bennes de pick-up, sur des mototaxis et parfois même à bout de bras.

Selon un document circulant sur les réseaux sociaux et authentifié par le ministère de la santé, 29 morts ont été recensés par les hôpitaux de Bangui. « L’hôpital a été envahi par la population au point de faire obstruction aux soigneurs et aux ambulances », a indiqué une source au ministère de la Santé.

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« Irresponsabilité des autorités »
Un important dispositif de sécurité, composé de casques bleus de la Minusca, de policiers et de gendarmes a été positionné autour de l’établissement scolaire, le lycée Barthélémy Boganda, et des hôpitaux. Le ministre de l’éducation Aurélien-Simplice Kongbelet-Zingas a assuré dans un communiqué mercredi que « des mesures seront prises rapidement afin d’élucider les circonstances de cet incident ».

« Un communiqué ultérieur indiquera la date de reprise des épreuves restantes » dans ce lycée, alors que « les candidats des autres centres (…) sont invités à poursuivre normalement leurs examens », a poursuivi le texte. Le Bloc républicain pour la défense de la constitution (BRDC), groupement de partis de l’opposition, a dénoncé « l’irresponsabilité des autorités en place, qui ont failli à leur devoir de garantir la sécurité des élèves et des infrastructures scolaires ».

Ce pays d’Afrique centrale, un des plus pauvres au monde, meurtri par une succession de crises depuis son indépendance de la France en 1960, peine à se relever des troubles survenus lors de l’élection présidentielle de décembre 2020, quand des éléments de la Coalition des patriotes pour le changement avaient tenté de marcher sur Bangui pour renverser le pouvoir.

Des élections municipales, puis législatives et présidentielles sont prévues en août et décembre 2025 mais des experts de l’ONU appellent à mettre en œuvre une réforme institutionnelle urgente de l’autorité électorale avant les élections et garantir une « gouvernance interne transparente », alors que les tensions entre le pouvoir et l’opposition s’intensifient.

Source : la-croix.com

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JUSTICE

SÉNÉGAL – Faux passeports, visas et permis : la gendarmerie frappe un grand coup

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Dans le cadre de la lutte contre la criminalité, définie par le Haut-commandement de la Gendarmerie nationale, la Brigade de Recherches de Dakar a mené, le vendredi 4 juillet 2025, une opération de démantèlement d’un vaste réseau spécialisé dans la fabrication de faux documents administratifs.

Cette action fait suite à une enquête minutieuse menée à partir de renseignements précis.

Elle a permis l’interpellation, en flagrant délit, d’un individu pour faux, usage de faux, contrefaçon et altération de documents administratifs.

L’intervention a également conduit à la découverte, à son domicile, d’un véritable atelier clandestin équipé de matériels sophistiqués destinés à la production de documents frauduleux.

Le bilan des saisies se présente comme suit :

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– Une (01) machine de confection de fausses cartes ;

– Deux (02) imprimantes ;

– Un (01) onduleur ;

– Une (01) table de travail ;

– Trente-huit (38) talons vierges ;

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– Soixante (60) laminas, habituellement disponibles uniquement auprès du Bureau des passeports ;

– Sept (07) faux passeports, dont un de nationalité bissau-guinéenne:

– Quatre (04) faux permis de conduire;

– Un (01) cachet portant l’intitulé du ministère de l’Équipement et des Transports terrestres ;

– Une (01) fausse licence de football ;

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– Une (01) fausse carte nationale d’identité ;

– Un (01) faux visa Schengen ;

– Une (01) fausse carte d’import-export ;

– Une (01) fausse carte d’identité gambienne ;

– et divers autres matériels utilisés dans le processus de falsification.

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L’enquête suit son cours.

Source : Gendarmerie nationale

Crédit photo : Gendarmerie nationale

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JUSTICE

FRANCE – Meurtre d’Aboubakar Cissé : une seconde expertise psychiatrique ordonnée pour Olivier Hadzovic

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Une deuxième expertise psychiatrique a été ordonnée pour Olivier Hadzovic, accusé du meurtre d’Aboubakar Cissé, 22 ans, tué à coups de couteau, en avril dernier, dans la mosquée de La Grand-Combe (Gard). La première expertise avait conclu à une irresponsabilité pénale, en raison de troubles psychiatriques ayant aboli son discernement, au moment des faits.

Mis en examen pour assassinat, motivé par la race ou la religion, le suspect de 20 ans a été placé en détention le 9 mai, puis transféré en unité psychiatrique spécialisée. Son avocat évoque une schizophrénie ancienne, avec des hallucinations auditives. Il salue la décision d’une seconde expertise, qu’il juge conforme aux usages.

Selon la loi, une personne pénalement irresponsable au moment des faits ne peut être jugée. La Chambre de l’instruction de la cour d’appel statuera sur cette question.

Le meurtre d’Aboubakar Cissé, poignardé à 57 reprises, dans un lieu de culte, avait relancé le débat en France sur l’islamophobie. La famille avait demandé, sans succès,  une requalification en assassinat terroriste.

Source : AFP

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ENVIRONNEMENT

MAROC – Quatre jours sous une bulle de chaleur extrême

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Le phénomène du dôme de chaleur a enfermé le Maroc dans une bulle de chaleur accablante entre le 27 et le 30 juin. Alors que le climat mondial s’emballe, le Royaume a vécu l’un des épisodes les plus chauds de son histoire récente, avec des températures bien au-delà des normales saisonnières. Ce phénomène naturel, désormais exacerbé par le réchauffement climatique, rebat les cartes de la saison estivale. Entre le 27 et le 30 juin, un puissant dôme de chaleur s’est installé sur une grande partie du Maroc, s’étendant également au sud de l’Europe. Ce phénomène météorologique, bien connu des climatologues, résulte de la présence persistante d’un anticyclone en altitude, qui agit comme un couvercle et piège l’air chaud près du sol. Sans possibilité d’évacuation, la chaleur s’accumule jour après jour, faisant grimper les températures à des niveaux extrêmes.

Si le dôme de chaleur est un processus naturel, son intensité et sa fréquence augmentent sous l’effet du changement climatique, comme le rappellent de nombreux experts. En raison de la hausse globale des températures, ce type d’événement devient plus intense, plus long et plus fréquent. Les effets de ce dôme de chaleur se sont traduits par une flambée inédite des températures. Plusieurs villes marocaines ont vu leurs précédents records du mois de juin tomber. Le dimanche 29 juin, Sidi Slimane a enregistré une température de 47,7 °C, battant le précédent record de 47,4 °C établi en 2023. À El Jadida, le thermomètre a atteint 39,3 °C, un sommet depuis 2012. Casablanca a franchi, quant à elle, le seuil symbolique des 40 °C, avec un nouveau record mensuel de 40,5 °C.

Ces chiffres illustrent l’ampleur de l’épisode et la sévérité des conditions atmosphériques, accentuées par l’absence de baisse significative des températures nocturnes.
Un climat déréglé : le rôle du Chergui et des masses sahariennes
Outre l’anticyclone, l’extension de la dépression saharienne vers le centre et le sud du Maroc a contribué à aggraver la situation. Ce glissement de masses d’air chaudes et sèches a entraîné l’intrusion du Chergui, un vent aride bien connu des Marocains, qui accentue les sensations de chaleur et la déshydratation.

Cette combinaison entre dynamique atmosphérique globale (le dôme) et facteurs régionaux (Chergui) a transformé plusieurs régions du pays en véritables fournaises pendant plusieurs jours.
Une canicule révélatrice des extrêmes à venir
Ce nouvel épisode caniculaire s’inscrit dans un contexte mondial marqué par l’accélération du réchauffement climatique. Selon les données climatiques, la fréquence des vagues de chaleur a plus que doublé au cours des dernières décennies, et leur intensité ne cesse de croître. Le mois de juin 2025 pourrait ainsi devenir un jalon symbolique de cette tendance lourde. Les climatologues alertent : ces extrêmes ne sont plus des anomalies, mais bien des éléments d’une nouvelle norme climatique.

Source : lematin.ma

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