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AFRIQUE DE L’OUEST

GAMBIE : Une délégation de la CEDEAO à Banjul.

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La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (la CEDEAO) a envoyé une délégation en Gambie ce mardi pour rencontré le président Yaya Jammeh sur l’actuelle crise politique post-élection.

Les Présidents du Nigéria, du Libéria et de la Sierra Leone Muhammad Bihari, Ellen Johnson Sirleaf et Ernest Bai Koroma, ainsi que le représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest, le ghanéen Mohammed Ibn Chambras composent la délégation. Leur objectif : faire revenir le président sortant à la raison.

Le président Yaya Jammeh au pouvoir depuis 22 ans a été battu au scrutin le 1er décembre dernier. Il avait de suite accepté et même félicité son challenger Adama Barrow avant de contester les résultats du scrutin vendredi. La délégation va s’atteler à convaincre le nouvel homme de reconnaître sa défaite et de quitter le pouvoir.

A ce jour, le locataire du palais gambien refuse catégoriquement de céder la présidence à son vainqueur. Candidat à sa propre succession, il avait déclaré pour justifier sa décision inattendue : «Tout comme j’ai loyalement accepté les résultats, en croyant que la Commission électorale était indépendante, honnête et fiable, je les rejette dans leur totalité». Il a demandé ainsi l’organisation d’un nouveau scrutin.

Des militaires lourdement armés étaient disposés dans les lieux stratégiques comme le pont Denton Bridge, le palais présidentiel et le port.

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Ce coup de force a été décrié par la population gambienne en premier. Adama Barrow, le gagnant de cette élection a également souligné lors d’une conférence de presse que le président Jammeh n’avait pas le pouvoir constitutionnel de convoquer un nouveau scrutin. Lundi l’ensemble des avocats du Barreau du pays ont affirmé que la demande de Yaya Jammeh de nommer des juges pour statuer sur la situation, qui devaient être nommés depuis 2015, n’était juridiquement pas recevable.

Le conseil de Sécurité de l’ONU, L’Union européenne, l’Union africaine ainsi que la communauté internationale ont dénoncé et condamné ce revirement de situation du président gambien.

Aujourd’hui, la CEDEAO travaille, se concerte, et va rencontrer les responsables de l’opposition gambienne ainsi que le président sortant pour que ce dernier puisse rendre le pouvoir et respecter sa défaite.

Le président de la Commission de la CEDEAO, Marcel de Souza a récemment rappelé que la voix diplomatique est privilégiée mais qu’une intervention militaire pourrait être envisagée pour faire respecter la voix des urnes qui est celle du peuple gambien.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Le Président Bassirou Diomaye Faye attendu au Rwanda et au Kenya

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Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 15 octobre 2025, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présenté les grandes lignes de son agenda diplomatique pour les prochains jours.

Le chef de l’État effectuera une visite de travail au Rwanda le 17 octobre, avant de poursuivre son déplacement au Kenya, du 19 au 21 octobre 2025.

Ces missions s’inscrivent dans la volonté du Sénégal de consolider ses partenariats stratégiques avec les nations d’Afrique de l’Est. Elles visent également à renforcer la coopération économique, technologique et sécuritaire entre Dakar, Kigali et Nairobi, dans un contexte continental marqué par une recherche accrue d’intégration régionale et de développement mutuel.

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AFRIQUE

MALI – Bamako impose une caution de visa aux Américains après la décision de Washington

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Le gouvernement malien a annoncé ce samedi 11 octobre 2025 une mesure de réciprocité diplomatique en réaction à la décision des États-Unis d’Amérique d’imposer une caution de visa aux ressortissants maliens.

Dans un communiqué officiel, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale indique que Washington mettra en œuvre, à compter du 23 octobre 2025, un programme pilote de caution de visa destiné aux Maliens sollicitant un visa d’affaires (B-1/B-2) ou de tourisme. Le dispositif prévoit le dépôt d’une caution comprise entre 5 000 et 10 000 dollars américains, remboursable sous certaines conditions à la fin du séjour.

Bamako a exprimé son profond regret face à cette décision, qu’il qualifie d’unilatérale et contraire à l’esprit de l’accord bilatéral signé en 2005 entre les deux pays, portant sur les visas de longue durée à entrées multiples.

En conséquence, le Mali a décidé d’appliquer strictement le principe de réciprocité : désormais, les ressortissants américains souhaitant se rendre sur son territoire devront s’acquitter des mêmes exigences financières et administratives.

« Le Mali a toujours collaboré avec les États-Unis dans la lutte contre l’immigration irrégulière, dans le respect du droit et de la dignité humaine », souligne le communiqué du ministère.

Tout en réaffirmant son attachement à la coopération bilatérale, le gouvernement malien insiste sur la nécessité de la mener dans un cadre équilibré, respectueux du dialogue et de la souveraineté nationale.

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AFRIQUE

CÔTE D’IVOIRE – Jean-Louis Billon, Simone Gbagbo et Ouattara en pleine bataille électorale

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La campagne électorale bat son plein en Côte d’Ivoire, marquée par une effervescence de meetings, de caravanes et de rencontres ciblées. Jean-Louis Billon, candidat déclaré, a donné le coup d’envoi de sa campagne dans la commune populaire de Koumassi avant de rallier Marcory, autre bastion abidjanais dirigé par Aby Raoul, maire issu du Parti démocratique de Côte d’Ivoire – Rassemblement démocratique africain (PDCI-RDA).

Pour Billon, le défi majeur reste de rallier à sa cause les militants de son parti d’origine, le PDCI, qui n’a pas encore pris position depuis l’invalidation de la candidature de son président, Tidjane Thiam. « La première bataille se joue à l’intérieur même de sa famille politique », confie un proche du candidat, qui assure toutefois que des discussions en coulisses se poursuivent pour obtenir un soutien implicite.

Dans le même élan, Ahoua Don Mello, désormais candidat indépendant après son exclusion du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, mène lui aussi une campagne active. Après une rencontre à Cocody, il a pris la route de Bouaké, au centre du pays. Bien qu’il ne bénéficie d’aucun appui officiel du PPA-CI, il mise sur un discours centré sur la souveraineté économique nationale, qu’il compte porter « dans les grandes villes comme dans les plus petits villages ».

L’ex-première dame, Simone Ehivet Gbagbo, s’apprête pour sa part à se rendre à Bouaflé, au cœur de la région cacaoyère. Elle souhaite y rencontrer les producteurs locaux, dans le but de valoriser un pilier central de son programme : la transformation sur place des produits agricoles, pour créer de la richesse et des emplois.

Autre figure féminine de ce scrutin, Henriette Lagou tiendra un grand rassemblement le 13 octobre à Daoukro, fief historique du PDCI. Son message principal : « la paix et la cohésion sociale », deux valeurs qu’elle place au centre de son engagement.

Pendant ce temps, le président sortant, Alassane Ouattara, poursuit lui aussi sa campagne. Il est attendu le 11 octobre à Daloa, dans le centre-ouest. Son entourage fait de la mobilisation un enjeu crucial. « Offrir seulement 50 % des voix à Alassane Ouattara serait un échec », a déclaré Ibrahim Cissé Bacongo, secrétaire exécutif du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). « Nous visons au minimum 75 % », a-t-il ajouté, fixant ainsi un objectif ambitieux pour le parti au pouvoir.

Cette campagne se déroule dans un climat tendu. Le rejet des candidatures de Tidjane Thiam et de Laurent Gbagbo par le Conseil constitutionnel début septembre continue de faire des vagues. Leurs partis avaient annoncé une marche de protestation ce samedi, mais celle-ci vient d’être interdite. Le préfet du département d’Abidjan a publié un arrêté rappelant qu’« aucune manifestation n’a été déclarée pour le 11 octobre », invoquant la nécessité de préserver l’ordre public durant la période électorale.

Du côté du Front commun, la réaction officielle se fait encore attendre, mais un cadre du PDCI, contacté hors micro, exprime sa « vive indignation » et assure que les militants restent « résolus et mobilisés ».

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