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INTERNATIONAL

GAZA – 15 morts dans des tirs israéliens lors d’une distribution d’aide

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La Défense civile de Gaza a annoncé mardi 3 juin 2025, la mort d’au moins 15 personnes dans des tirs israéliens dans le sud du territoire palestinien. L’armée israélienne indique avoir ouvert le feu en direction de « suspects ».

Ce nouveau drame est similaire à celui survenu dimanche au même endroit, au cours duquel 31 personnes ont été tuées et 176 blessées par des tirs israéliens selon les secours, au moment où ils étaient en route pour aller chercher de l’aide, d’après les témoignages.

En guerre depuis près de 20 mois dans la bande de Gaza contre le Hamas après l’attaque du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 sur son sol, Israël fait face à une pression internationale croissante pour mettre fin au conflit.

La situation humanitaire est désastreuse dans le territoire palestinien, où Israël a imposé un blocus complet pendant plus de deux mois, partiellement assoupli fin mai.

Mardi à l’aube, « au moins 15 personnes ont été tuées et des dizaines blessées quand les forces d’occupation israéliennes ont ouvert le feu à l’aide de chars et de drones sur des milliers de civils qui s’étaient rassemblés près du rond-point Al-Alam, dans la région d’Al-Mawassi, au nord-ouest de Rafah », a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal.

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Le rond-point est situé à environ un kilomètre d’un centre d’aide géré par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël, qui a débuté ses opérations il y a un peu plus d’une semaine et avec laquelle l’ONU refuse de travailler en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.

« Tirer sur la foule »

L’armée israélienne a indiqué avoir été confrontée à des « suspects » lors d’un mouvement de foule le long des routes menant au site de distribution d’aide.

À environ un demi-kilomètre de là, « des soldats ont effectué des tirs d’avertissement et, alors que les suspects ne reculaient pas, ils ont de nouveau tiré en direction de quelques suspects qui s’approchaient d’eux », a-t-elle ajouté dans un communiqué.

Rania al-Astal, une déplacée de 30 ans, a déclaré à l’AFP qu’elle était partie avec son mari pour essayer de récupérer de la nourriture au centre GHF, laissant leurs enfants avec sa mère dans leur tente.

« Les tirs ont commencé par intermittence vers 05H00 du matin. Chaque fois que les gens s’approchaient du rond-point d’Al-Alam, ils étaient la cible de tirs », a-t-elle raconté. « Mais les gens ne s’en souciaient pas et se précipitaient tous en même temps. C’est à ce moment-là que l’armée a commencé à tirer lourdement. »

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Mohammed al-Chaer, 44 ans, également présent sur les lieux, a déclaré que la foule venait de se mettre en route vers le centre d’aide quand « soudain, l’armée israélienne a tiré en l’air, puis a commencé à tirer directement sur les gens ».

« Un hélicoptère et des drones ont commencé à tirer sur la foule pour l’empêcher de s’approcher des chars. Il y a eu des blessés et des morts », a-t-il raconté à l’AFP.

« Je n’ai pas atteint le centre et nous n’avons pas reçu de nourriture. »

Soldats tués

Dans son communiqué, l’armée a affirmé « n’avoir pas empêché l’arrivée de civils gazaouis sur les sites de distribution d’aide humanitaire ».

La Fondation GHF a indiqué dans un communiqué que les opérations sur son site s’étaient déroulées en toute sécurité mardi.

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Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé lundi à une enquête indépendante après le drame de dimanche près du même rond-point d’Al-Alam, non loin d’un centre d’aide humanitaire géré par GHF.

L’armée a nié avoir, ce jour-là, « tiré sur des civils pendant qu’ils se trouvaient à proximité ou à l’intérieur » du centre de GHF. Mais une source militaire israélienne a reconnu « des tirs de sommation (…) en direction de plusieurs suspects ».

L’armée israélienne a par ailleurs annoncé mardi la mort de trois soldats tués dans le nord de Gaza, portant à 424 le nombre de militaires israéliens tués depuis le début de l’offensive terrestre à Gaza le 27 octobre 2023.

L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles. 

Plus de 54.470 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne militaire israélienne de représailles, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

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Source : Tv5

Crédit photo : Le national

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EUROPE

FRANCE – Réseaux sociaux : Macron veut bannir les moins de 15 ans

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Depuis une quinzaine d’années, les réseaux sociaux ont conquis chaque recoin de nos vies, s’immisçant aussi bien dans les conversations privées que dans les dynamiques familiales, scolaires ou professionnelles. Ce qui n’était qu’un outil de communication est devenu un prisme à travers lequel de nombreux adolescents — mais aussi des adultes — perçoivent le monde. Loin d’être de simples plateformes d’échange, ces espaces numériques influencent les goûts, façonnent les opinions et modèlent les comportements. Des enfants de 11 ans scrollent frénétiquement des vidéos sur TikTok, tandis que des grands-parents commentent des débats politiques sur Facebook. Cette pénétration massive dans toutes les strates de la société pose des questions inédites, notamment sur la capacité des plus jeunes à y évoluer sans danger. Face à cette nouvelle réalité, Emmanuel Macron tire la sonnette d’alarme.

Le président Emmanuel Macron a été très clair sur France 2, le 10 juin 2025 : il veut interdire les réseaux sociaux aux jeunes de moins de 15 ans. Et s’il n’y a pas d’accord rapide au niveau européen, la France pourrait décider de faire cavalier seul. Pour lui, il faut agir vite. À ses yeux, ces plateformes — Instagram, X (anciennement Twitter), TikTok — sont devenues bien plus que de simples outils de communication : elles agissent comme des amplificateurs de violence, de confusion et de détresse psychologique.

Il juge que cette exposition précoce, dès le collège, façonne une génération confrontée à une brutalisation des échanges et à une forme d’instabilité émotionnelle permanente. Ce constat, partagé par un nombre croissant d’observateurs, alimente sa volonté de mettre en place une régulation stricte à l’échelle européenne. Et si Bruxelles tarde, Paris pourrait bien agir seule.

Cette proposition radicale met en lumière une fracture générationnelle croissante. Les adolescents d’aujourd’hui sont, selon Macron, les premiers à avoir grandi dans cet univers numérique saturé d’images, de contenus viraux et de notifications incessantes. Une génération connectée dès le berceau, qui n’a pas connu un monde sans smartphone ni Wi-Fi omniprésent. Là où les adultes ont vu les réseaux sociaux apparaître comme un progrès, les plus jeunes les vivent comme une norme, voire une nécessité sociale.

Or, cette normalité numérique entraîne des effets délétères. Harcèlement en ligne, addiction, surexposition aux contenus violents ou pornographiques, quête permanente de validation sociale… les risques sont multiples et souvent invisibles aux yeux des parents. L’idée d’un âge minimum obligatoire, déjà en débat dans plusieurs pays, prend ici une tournure politique forte. En posant ce cadre, le président espère enrayer une spirale qu’il juge incontrôlable.

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Pour Emmanuel Macron, cette initiative ne peut rester isolée. Il demande à l’Union européenne de se mettre d’accord et de fixer des règles claires, ensemble. La question est désormais posée : faut-il traiter les réseaux sociaux comme des produits sensibles, au même titre que l’alcool ou la cigarette ? La France semble prête à franchir ce pas, quitte à bousculer certaines libertés numériques. Le président évoque un délai de “quelques mois” pour parvenir à un accord avec les partenaires européens. Sans réponse coordonnée, il affirme que la France agira seule.

Cette posture soulève autant d’espoirs que de controverses. Comment faire respecter une telle interdiction techniquement ? Quelle responsabilité pour les plateformes ? Les adolescents trouveront-ils des moyens de contourner la mesure ? Si le défi est immense, le chef de l’État semble déterminé à poser les bases d’un nouveau contrat numérique entre les jeunes citoyens et leur environnement digital.

En plaçant la barre à 15 ans, Emmanuel Macron ne se contente pas de réagir à une tendance. Il propose une rupture. Dans une société où le numérique ne cesse d’avancer sans frein, il veut imposer un seuil, un garde-fou, un temps de pause pour réfléchir à ce que grandir dans le monde connecté implique réellement.

Source : La nouvelle tribune

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EUROPE

FRANCE – Exploitation minière en haute mer : 33 États disent stop pour protéger les abysses 

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Les grands fonds marins, qui couvrent 54 % des océans, restent largement méconnus : seulement 5 % ont été explorés. Pourtant, depuis 2022, 33 États appellent à une pause de précaution face aux projets d’exploitation minière en haute mer. Cette position s’appuie sur des études scientifiques alarmantes : les abysses abritent une biodiversité unique, jouent un rôle clé dans la régulation du climat et leur destruction aurait des conséquences irréversibles.

En vertu du droit international (Convention des Nations unies sur le droit de la mer), les ressources des fonds marins sont un patrimoine de l’humanité, géré par l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM). Toute exploitation en dehors de ce cadre serait illégale. Or, les nodules polymétalliques, convoités pour leurs métaux rares, mettent des millions d’années à se former – leur extraction serait donc non durable.

L’exploitation minière générerait des panaches de sédiments toxiques, menaçant la faune abyssale et la chaîne alimentaire. Les écosystèmes profonds, essentiels au stockage du carbone, pourraient être durablement altérés. Pourtant, leurs ressources génétiques pourraient révolutionner la médecine, l’agroalimentaire ou la lutte contre le réchauffement climatique.

À la Conférence des Nations unies sur l’Océan (Nice, 9-13 juin), les États signataires (Allemagne, Autriche, Chili, Costa Rica, Danemark, Equateur, Espagne, Finlande, France, Grèce, Guatemala, Honduras, Irlande, Lettonie, Luxembourg, Malte, Monaco, Palaos, Panama, Pérou[1], Portugal, Suède, Suisse, Vanuatu.) demandent :

Le respect strict du droit international ;

L’accélération de la recherche scientifique ;

Une pause de précaution sur l’exploitation minière en haute mer.

[1] La République du Pérou n’est pas Partie à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM).

Crédit Photo : chasse-marée.com

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EUROPE

FRANCE – Connecter la Méditerranée – Les engagements clés du sommet européen

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Le 9 juin, les dirigeants de dix pays méditerranéens et de l’Union européenne se sont réunis à l’invitation du président français pour le sommet « Pour une Méditerranée mieux connectée », en marge de la Conférence de l’ONU sur l’Océan. L’objectif : renforcer les liens maritimes, terrestres et numériques entre l’Europe, la Méditerranée et le golfe arabo-persique, en réponse aux défis communs de la région.

La Méditerranée, qui concentre 25 % du trafic maritime mondial, voit ses États intensifier leurs efforts écologiques. Depuis le 1er mai 2025, une zone SECA (faibles émissions de soufre) couvre toute la Méditerranée, tandis que des ports comme Algésiras, Beyrouth et Marseille s’engagent à réduire leurs émissions via des bornes de recharge et des carburants alternatifs. La Croatie a également annoncé un nouveau terminal vert et automatisé à Rijeka.

La Commission européenne a rappelé son engagement financier via la stratégie Global Gateway, avec 5,9 milliards d’euros débloqués pour l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, pouvant générer 27,2 milliards d’investissements. Le nouveau Pacte pour la Méditerranée vise à consolider les partenariats économiques et énergétiques, notamment à travers le corridor Inde-Moyen-Orient-Europe (IMEC), soutenu par la France.

Les projets énergétiques se multiplient : l’Arabie saoudite, la France, l’Italie et la Grèce étudient des collaborations sur l’hydrogène vert, tandis que Chypre et la Grèce avancent sur des interconnexions comme le câble GREGY (Égypte-Grèce). L’initiative TeraMED pourrait aussi accélérer les énergies renouvelables en Afrique du Nord.

Côté numérique, l’UE a présenté Medusa, un réseau sous-marin de fibre optique reliant les deux rives méditerranéennes, tandis que le pôle digital d’Aqaba (Jordanie) renforce l’influence technologique régionale. 

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Crédit photo : Présidence de la république francaise

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