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CULTURE

RD CONGO : À coeur ouvert avec Rogatien Milord artiste musicien activiste humanitaire

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Rogatien Milord est un Jeune artiste musicien qui se déclare africain d’origine congolaise. Ce passionné plein d’espoirs est aussi activiste social humanitaire qui oeuvre pour la jeunesse. Il a été attiré par la musique dès son plus jeune âge. C’est à l’âge de 5 ans qu’il débute sa carrière solo professionnelle, avec un album et multiples singles, et de nombreuses apparitions scéniques. Son chemin a croisé celui de grandes figures de la musique africaine comme : Lokua Kanza, Manu Dibango, A’salfo, Alikiba, Asa, Levixone et ou Navio. L’équipe de Ze-Africanews est allé à sa rencontre.

Ze-Africanews.com : C’est quoi la musique pour vous ?
Rogatien Milord : La musique pour moi, c’est, tout naturellement, une passion. C’est un don du TRÈS HAUT, un talent qui a été bien travaillé qui est aujourd’hui devenu une profession voire un travail. En somme, la musique, c’est une partie de Moi !

Ze-Africanews.com : Pour vous donner de l’espoir aux gens passe par quoi ?
Rogatien Milord : Pour Moi, donner de l’espoir aux gens passe d’abord par l’attitude tenue pendant les années d’expériences acquises tout le long du temps… un être dont le caractère et l’esprit sont forgés, a toujours été un symbole d’espoir.Donner de l’espoir, c’est aussi donner de son temps aux autres qui en ont besoin.

Ze-Africanews.com : Vous êtes musicien, guitariste, auteur et compositeur, vous êtes multi casquette ?
Rogatien Milord : J’ai eu la chance d’apprendre successivement à jouer à bon nombre d’instruments de musique, à part le fait d’avoir aussi de la voix pour chanter, une moyenne idée sur l’arrangement musical et l’écriture des textes et la maîtrise des chants sans vouloir être prétentieux, ça constitue une partie de ma force artistique, et fait de moi un artiste multi casquette.

Rogatien Milord

Ze-Africanews.com : Vous êtes également Activiste humanitaire volontaire engagé dans le secteur d’éducation et de la Jeunesse ? De quoi il s’agit ?
Rogatien Milord : Sachant que la musique est l’une des plate-forme ou disciplines qui a eu beaucoup plus d’influence sur la jeunesse, j’ai décidé d’orienter ma vision dans ce sens. L’objectif est de contribuer à l’épanouissement de cette dernière… que ce soit à travers des réalisations artistiques ou par l’image de personnalité, l’éducation et la jeunesse restent mon objectif de premier prix.

Ze-Africanews.com : Vous êtes Gradué en Sciences d’informations et de communications (Sikkim Manipal University/Kampala) avec aptitude bilingue au niveau international (français-anglais), à quelle période avez-vous basculé dans la musique ?
Rogatien Milord : Mon amour pour la musique est intervenu dès le jeune âge. seulement, J’ai eu la chance d’avoir une mère qui a su me faire comprendre la valeur d’un artiste avec un bagage intellectuel et une éducation bien fondée dans la vie ! après, fallait mettre chaque chose à sa place… quand on sait combiner l’éducation au talent, c’est juste wow !

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Ze-Africanews.com : Peut-on dire que votre musique est engagée ? Et pourquoi ?
Rogatien Milord : Ma musique est universelle, mais avec une cible et des objectifs bien précis. Il est aussi important de préciser que, je suis sensible aux causes nobles, et en tant qu’influenceur, j’y tiens vraiment.

Ze-Africanews.com : « Comment vivre demain CO-VI-D » est votre nouvelle chanson, expliquez-nous ?
Rogatien Milord : “Comment Vivre Demain (Co Vi D)” c’est le titre de mon nouveau tube, qui est sorti le 30 juin 2020 dernier. C’est d’abord une chanson sur la sensibilisation sur les mesures contre la pandémie de covid-19, par la même occasion, j’ai fait passer un message contre le racisme, rendre un hommage à quelques figures proues et personnalités africaines disparues à cause du coronavirus. Et enfin j’ai fait une dédicace spéciale au corps médical déterminé à sauver des vies pendant ces moments compliqués que traverse le monde.

Ze-Africanews.com : Vous avez également fait une chanson sur la covid-19 « Coro’Nothing », c’est quoi l’objectif de cette chanson ? Expliquez-nous ?
Rogatien Milord : “Coro’Nothing” est la première chanson que j’ai sorti entre mars et avril autour du coronavirus tellement il y avait beaucoup de panique, d’incertitude et désespoir. J’ai, par cette chanson, voulu demander à tout le monde surtout aux fans de garder espoir, d’essayer de respecter le confinement qui était vivement recommandé en cette période, en plus d’observer les mesures d’hygiènes pour vaincre ensemble la pandémie! l’idée général était de communiquer une attitude positive.

Ze-Africanews.com: Parlez-nous de la « TOURNÉE EN CONCERTS DE CHARITÉ » ?
Rogatien Milord : la Tournée en Concert de Charité fut la première grosse réalisation positive au début de ma carrière. Une série de concert qui avait pour objectif de collectionner des fonds à travers différents concerts dans différentes villes de la partie Est de la République Démocratique du Congo afin de venir en aide aux personnes vulnérables plus spécialement les enfants de la rue, orphelins et veuves. C’est l’un des plus beaux souvenirs de ma jeune carrière en tant qu’artiste.

Ze-Africanews.com : Vous avez eu à collaborer avec des artistes internationaux ?
Rogatien Milord : Dès les premières années de ma jeune carrière, j’ai eu la chance de voir mon chemin se croiser à ceux des certains géants de la musique africaine et même internationale comme Lokua Kanza, A’salfo, Manu Dibango, Erick Smith, Magalie Rodier entre autres et c’est des moments magiques qui sont restés précieux et qui apportent toujours un plus dans la vie d’un artiste.

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Ze-Africanews.com : C’est quoi votre prochain projet ?
Rogatien Milord : Mon prochain projet… (J’en ai plein). Je suis d’abord en phase des travaux de finissage de Mon album. après, nous aurons besoin de créer un fonds permanent en parallèle avec l’album, qui nous permettrait d’investir dans le secteur de l’éducation et de la santé pour les personnes qui n’y ont pas facilement accès. ce n’est pas un projet solo, jusqu’ici. Il est ouvert à tout le monde qui souhaiterait l’accompagner.

Rogatien Milord

Ze-Africanews.com : Avez vous un message à passer à la jeunesse africaine
Rogatien Milord : La Jeunesse Africaine reste l’image de la relève vers une destinée brillante, de lumière, d’influence, de passion et d’espérance, sur ce, elle doit être brave, authentique, disciplinée, responsable et innovatrice. c’est le symbole d’espoir.

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CULTURE

CÔTE D’IVOIRE – Dopelym, symbole d’une unité générationnelle

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Dopelym pourrait être décrit comme un artiste à la fois d’ici et d’ailleurs. Avec plus de 110 000 abonnés, plus de 20 millions de streams cumulés et une communauté fidèle, active et bouillonnante – la « Dopeframily » – il s’inscrit dans la lignée d’artistes comme Didi B ou Himra, avec lesquels il a d’ailleurs collaboré. Mais son style reste unique : plus mélodique, plus réfléchi. Il parle au cœur autant qu’à la tête, mêlant le son et le sens. Le 20 décembre 2025, il sera sur la scène du Palais des Congrès du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire pour un concert qui s’annonce comme une véritable consécration.

Né à Levallois-Perret, Dopelym – de son vrai nom Dope – est un artiste franco-ivoirien âgé d’une vingtaine d’années. À cet âge, il séduit déjà par la singularité de sa trajectoire artistique. Et comme il aime le dire lui-même, son flow est « le reflet de [sa] réalité ». Sa musique mêle afrotrap, drill et rythmes ivoiriens. Là où d’autres cloisonnent, lui (r)assemble : les beats du 93 rencontrent le nouchi abidjanais et convoquent parfois le créole. Une musique hybride et fédératrice, à l’image d’une génération d’ascendance africaine, fière de ses racines et lucide sur les défis contemporains.

Pourtant, Dopelym n’est pas qu’un artiste : il est aussi étudiant en relations publiques internationales et diplomatie. De quoi surprendre. Le jour, il étudie les mécanismes du dialogue entre les peuples ; le soir, il transforme la scène en un autre espace diplomatique – celui de l’émotion brute. Pour lui, chanter ou rapper, c’est aussi « négocier avec la vie, les doutes, le monde ». Et ce monde, il l’a déjà conquis : du Palais de la Culture d’Abidjan au Mother Africa Festival, en passant par le Burkina Faso, le Mali, le Bénin, le Canada, ou encore la France, où il s’est produit au Casino de Paris et à l’Olympia aux côtés de Jungeli.

Dopelym n’est pas un inconnu, même s’il cultive la discrétion. À l’heure du streaming à outrance, il s’impose aussi comme une icône digitale. Son clip « Nouveau Départ » cumule des millions de vues sur YouTube, son single « Guala » flirte avec les 8 millions de streams, et son projet “Who Is Døpe?” (2025) dépasse les 5 millions d’écoutes sur Spotify. Des chiffres impressionnants pour un artiste encore dans la vingtaine – fruits d’un savant mélange de sincérité et de stratégie. Là où beaucoup peinent à exister dans la masse des playlists, lui s’impose par une identité visuelle forte et une écriture introspective. Ses textes évoquent la résilience, la quête de reconnaissance, et cette tension intime d’une jeunesse partagée entre loyauté et ambition.

Sur scène, Dopelym ne triche pas. Il donne tout. Son premier grand concert, au Palais de la Culture d’Abidjan, devant 8 000 spectateurs, a marqué les esprits : énergie, maîtrise, sincérité, tout y était. Depuis, il n’a plus besoin d’un marketing tapageur. Sa fanbase solide parle pour lui. Et c’est fort de cette confiance qu’il prépare son prochain grand rendez-vous : le 20 décembre 2025, au Palais des Congrès du Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire.

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SÉNÉGAL – Dakar célèbre la musique sénégalaise : trois jours de notes endiablées

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Sous la direction du Professeur Ibrahima Wane, «Regards croisés sur l’évolution de la scène musicale sénégalaise» s’annonce comme une traversée inédite du patrimoine sonore et musical du Sénégal.

Du 27 au 29 octobre, Dakar, la capitale sénégalaise, replongera dans l’histoire de sa musique. Placé sous la direction du Professeur Ibrahima Wane, cet événement entend revisiter les artistes, les chansons et les courants musicaux qui ont façonné l’identité musicale du Sénégal : du chant des griots aux hybridations contemporaines. Organisé par le Laboratoire Littérature, Langues et Sociétés d’Afrique de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), « Regards croisés » conjugue trois dimensions : la réflexion académique, les performances artistiques et la célébration populaire. Trois jours, trois lieux, trois thèmes pour explorer la trajectoire d’un univers musical qui n’a jamais cessé de se réinventer.

À travers des conférences, projections et concerts, l’événement propose une véritable radioscopie de la musique sénégalaise : ses héritages, ses mutations et ses imaginaires. Le parcours commencera par les premiers foyers musicaux de Rufisque et Saint-Louis, pour remonter jusqu’à la mondialisation du mballax. « Regards croisés » sera une plateforme d’échanges entre artistes, chercheurs, producteurs et journalistes, mais aussi un espace de mémoire et de transmission. Le Professeur Ibrahima Wane, directeur de l’événement, explique : « La musique sénégalaise est un miroir de notre société, un reflet de nos histoires et de nos aspirations. Cet événement est une invitation à comprendre son passé, à célébrer son présent et à imaginer son futur. »

Du 27 au 29 octobre, la musique sénégalaise sera à l’honneur, de Rufisque à Dakar. Tout débutera au Cercle Culturel Maurice Guèye avec une table ronde intitulée « L’héritage musical des premières villes sénégalaises », animée par Sahite Sarr Samb, Yatma Fall, Pape Armand Boye et Rokhaya Daba Sarr (Africa Fête). Le lendemain, le 28 octobre, la Maison de la Culture Douta Seck accueillera une conférence sur « Des airs “typiques” au mballax : visages et usages de la musique sénégalaise », animée par Felwine Sarr, Michael Soumah, Ngoné Ndour et Abdoul Aziz Dieng. Enfin, le 29 octobre, à la Place du Souvenir Africain, sera projeté le documentaire « Le mballax dans tous ses états », suivi d’un échange intitulé « Le mballax, ses éclats et ses écarts », en présence de Dudu Sarr, Moustapha Diop, Abdou Bouri Ba et Maïmouna Dembélé. Pour clore ces trois jours, une grande soirée musicale rétro rendra hommage aux années 1970-1980.

Conçu comme un dialogue entre mémoire et innovation, cet événement s’inscrit dans une réflexion profonde sur la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Il fait écho à la Convention de 2003 de l’UNESCO, dont le Professeur Ibrahima Wane est le référent national. Sous sa direction, « Regards croisés » devient un acte de transmission : il relie les anciens orchestres urbains aux nouvelles scènes digitales, fait dialoguer les générations d’artistes et rappelle que, au Sénégal, la musique demeure une forme vivante de récit collectif. Professeur titulaire de littérature africaine orale à l’UCAD, docteur d’État ès lettres, chercheur et critique, Ibrahima Wane incarne cette articulation rare entre savoir et création. Figure majeure du paysage intellectuel sénégalais,

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MALI – Le Festival international Chant des Linguères donne la voix aux femmes africaines

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Du jeudi 6 au samedi 8 novembre 2025, à Bamako, les voix féminines africaines feront, pour cette deuxième édition du Festival international Chant des Linguères, vibrer le fleuve Djoliba jusque dans ses rives. Placée sous le thème « La culture, levier et facteur de développement », cette édition sera, une fois encore, l’occasion pour Coumba Gawlo d’affirmer son engagement artistique et social en faveur du continent.

Initiatrice du festival, Coumba Gawlo revient cette année avec un thème fort et porteur de sens. L’événement sera l’occasion de promouvoir les droits des femmes et la protection des enfants, à travers les actions de Go Médias et de l’association Lumière pour l’Enfance – Coumba Gawlo (LPE-GC). Ambassadrice de bonne volonté auprès de plusieurs institutions et ONG, l’artiste voit dans la musique un outil puissant de plaidoyer, de communication et de sensibilisation, capable de transformer les mentalités.

Le Festival international Chant des Linguères est un événement entièrement animé par des femmes. Il porte une ambition claire : faire entendre la voix des artistes féminines sur des enjeux majeurs tels que l’autonomisation économique des femmes, le leadership féminin, la prévention de la transmission mère-enfant du VIH, la scolarisation des filles, la santé maternelle et infantile, ou encore la lutte contre les violences basées sur le genre et le mariage précoce.

Coumba Gawlo est née avec une voix au timbre d’or et de cristal. Un don hérité de sa mère, qui la destinait déjà à un brillant avenir. À seulement 14 ans, elle remporte le concours « Voix d’Or du Sénégal » grâce à Soweto, une chanson écrite par son père. En 1990, elle signe chez Syllart Records son premier album, Seytané, qui la fait connaître du grand public. Suivront quatre autres albums. Malgré plusieurs distinctions locales, la consécration internationale tarde à venir. Mais en 1998, à la surprise générale, elle dévoile Yo Malé, une véritable pépite musicale. L’album, sur lequel figure Patrick Bruel, lui vaut un double disque d’or en Belgique et un disque de platine en France. Et le succès ne s’arrête pas là : la chanson Pata Pata achève d’asseoir sa notoriété sur la scène internationale.

Aux côtés de Coumba Gawlo, cette deuxième édition réunira des artistes venues du Mali et du Burkina Faso : Mariam Bâ Lagaré, Djeneba Diaouné, Delphine Mounkoro et Kalam, surnommée la Reine du Kundé, partageront la scène pour célébrer la force, la créativité et la solidarité féminines. Pendant ces trois jours de festivités, le programme s’annonce riche : une conférence de presse inaugurale ouvrira l’événement, suivie, le vendredi 7 novembre à 9 h, d’un forum thématique. Le soir, la musique reprendra ses droits avec un grand concert populaire à la Place du Cinquantenaire. Le festival se clôturera le samedi 8 novembre à 20 h, au CICB, par un dîner de gala placé sous le signe du partage et de l’inspiration.

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