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SOCIÉTÉ

SENEGAL: Binta Sagna classée parmi les 365 leaders qui façonnent l’image de l’Afrique en 2017.

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Le très réputé sérieux magazine de Johannesburg, Tropics Magazine.com qui fête ses sept années d’existence a classé Binta Sagna parmi les 365 leaders qui font l’Afrique en 2017. Des leaders qui veulent façonner l’image de l’Afrique par les idées et les actions. 

La campagne qui s’intitule « #African DOers » répertorie des fils et filles du continent africain de tous horizons confondus. Le dit classement annuel met sous les feux des projecteurs des figures marquantes de l’afro-optimisme, portant chacune dans des domaines distincts que complémentaires, l’espoir d’une Afrique dynamique et terre de créativité tout en reconnaissant les contributions de ces jeunes leaders qui «façonnent l’image de l’Afrique».

Alors que le magazine célèbre son 7ème anniversaire ce mois, l’équipe éditoriale de TROPICS publie pour la seconde fois consécutive ses exemples de réussite et lance, par son hashtag #AfricanDOers, un vibrant appel à l’action aux africains à redorer l’image de leur continent.

Parmi ces 365 leaders africains venant du Sénégal figurent également Adama Ndiaye alias Adama Paris, Magatte Wade, Dji Dieng, et Binta Sagna

Celle qui se définit comme une Sénégauloise, est une femme de réseaux et d’influence, elle est née en France de parents sénégalais immigrés dans les années 60. Binta Sagna est fondatrice d’une agence de communication : “La Sénégauloise”, c’est une militante activiste qui sait tisser sa toile dans des milieux diverses allant du politique, au sport, de la musique, de l’art ou encore dans le milieu des affaires, mais toujours en lien avec l’Afrique.

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Binta Sagna explique que la communication n’est que la finalité d’un réseau et de critères de mobilisation, ces critères de mobilisation se basent sur la confiance en des partenaires de longue date.

Elle nous explique à la rédaction de Financial Afrik sa définition du Leadership :

“Ma mère a travaillé pour un millionnaire français pendant des années et j’ai pu observé le rapport des relations humaines et la relation qui lie parfois les gens de façon hypocrite exclusivement sur base de l’argent. Pour ma part, sans réellement avoir le choix j’ai choisi la chemin de l’ascenseur social, un enfant d’ouvrier qui devenait cadre, c’était courant dans la France du plein-emploi des années 1960, à présent c’est un réel parcours du combattant, cet ascenseur qui permet à des personnes issues d’un certain milieu social d’accéder à la classe supérieure est aujourd’hui capable de connaître des pannes, mais nous identifions les pannes, redémarrons afin d’atteindre à chaque fois un étage supérieur, certes c’est plus long mais à chaque étage nous avons croisé des personnes, ces personnes sont la base essentielle de mon réseau”

“L’argent est devenu le seul prisme dans l’existence de nombreuses personnes, leur seule motivation, leur seule valeur. Je me retrouve parfois désarçonnée par temps de vide, certes l’argent est nécessaire mais les “influencers” ou “leaders” comme on nous définit ne recherchent pas principalement ces choses, ils recherchent la loyauté, s’activent à créer un réseau hyper restreint de confiance et d’éthique, ou du moins à bâtir un réseau où nous pouvons identifier les réputations ou s’engager sans prise majeure de risques. Selon moi, toute action humaine ne doit pas être exclusivement jugée selon une seule grille d’identification monolithique, à savoir l’argent, c’est paradoxal de mentionner cet aspect auprès de Financial Afrik mais c’est ma vision du développement en tant que nouveaux leaders de demain pour le continent africain.

Source : financialafrik.com

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JUSTICE

BURKINA FASO – Adama Bayala et Alain Traoré recouvrent la liberté après des mois de détention

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Après plusieurs mois d’incarcération ou de réquisition forcée, une dizaine de personnes ont recouvré la liberté mardi 16 septembre 2025. Parmi elles figurent deux journalistes bien connus du paysage médiatique burkinabè : Adama Bayala et Alain Traoré, dit « Alain Alain ».

L’information, d’abord relayée sur les réseaux sociaux, a été confirmée ce mercredi par RFI auprès de proches et de collaborateurs des deux hommes.

Adama Bayala, journaliste et chroniqueur de la chaîne privée BF1, est notamment reconnu pour sa participation à l’émission Presse Échos. Il avait été enlevé le 28 juin 2024 dans le quartier des 1 200 Logements, après avoir reçu de multiples menaces liées à ses prises de position critiques sur la situation politique et sécuritaire du pays.

Quant à Alain Traoré, animateur vedette de l’émission « Le défouloir » sur Radio Oméga, il avait été arrêté le 13 juillet 2024 par des agents de l’Agence nationale de renseignement. Son programme, qui donnait encore un espace de libre parole aux auditeurs et chroniqueurs, avait attiré l’hostilité des autorités.

Radio Oméga avait d’ailleurs été suspendue le 2 août dernier pour trois mois, à la suite de propos jugés « malveillants et discourtois » envers la junte militaire au pouvoir depuis bientôt trois ans.

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JUSTICE

TURQUIE – Une ressortissante marocaine de 20 ans retrouvée morte à Beyoğlu, son compagnon arrêté

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Un drame a secoué le quartier de Beyoğlu, au centre d’Istanbul, où le corps sans vie de Jawhara Aboucheikh, une ressortissante marocaine âgée de 20 ans, a été retrouvé dans l’appartement de son compagnon. Alertés, les secours n’ont pu que constater le décès de la jeune femme.

Selon les premières informations recueillies, son compagnon aurait demandé l’aide d’un agent de sécurité en expliquant que sa partenaire se sentait mal, avant de quitter précipitamment les lieux. La police, arrivée sur place, a découvert de la cocaïne dans l’appartement, orientant l’enquête vers une possible overdose ou une complication liée à la consommation de stupéfiants.

Le suspect, identifié comme le petit ami de la victime, a été rapidement interpellé après avoir quitté la résidence. Placé en garde à vue, il fait face à plusieurs hypothèses judiciaires : mort accidentelle, négligence ayant entraîné la mort, ou homicide volontaire. Les résultats de l’autopsie, actuellement en cours, devraient être déterminants pour établir les circonstances exactes du drame.

En Turquie, tout décès jugé suspect relève automatiquement du parquet. Le code pénal prévoit que lorsqu’une mort survient en lien avec des substances illicites, l’affaire peut être qualifiée d’homicide volontaire ou involontaire. Dans ce type de dossiers, la détention préventive est fréquente jusqu’à la clarification des faits. Par ailleurs, la présence de drogue entraîne systématiquement des poursuites complémentaires pour usage, possession ou trafic, ce qui alourdit les charges.

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SOCIÉTÉ

MALI – Des convois de camions-citernes attaqués, le Jnim revendique un blocus

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Au Mali, la spirale de violences attribuées aux jihadistes du Jnim continue de s’intensifier. Dimanche, un convoi de plus de 80 camions-citernes transportant du carburant depuis le Sénégal a été pris pour cible entre Kaniéra et Lakamané, dans le secteur de Kayes-Nioro du Sahel. Les assaillants, circulant à moto, ont réussi à incendier au moins une vingtaine de véhicules, selon des sources locales et sécuritaires, même si certains témoignages avancent un bilan plus lourd.

La veille déjà, samedi, un autre convoi escorté par l’armée malienne avait été attaqué entre Diédiéni et Kolokani, à une centaine de kilomètres de Bamako.

Face à l’assaut de dimanche, les soldats maliens chargés de protéger le convoi se sont repliés, laissant derrière eux les camions. Plusieurs militaires auraient été tués ou faits prisonniers. Une source sécuritaire déplore un « cafouillage total », tandis que l’état-major, dans un bref communiqué, a simplement évoqué une « vigoureuse réaction », sans fournir de détails ni de bilan.

Lundi, le quotidien officiel L’Essor mettait en avant une « offensive d’envergure » de l’armée malienne, parlant d’un « déluge de feu sur les groupes terroristes ». Ces derniers jours, Bamako a multiplié les bombardements aériens et les patrouilles, affirmant avoir neutralisé « plusieurs dizaines » de combattants. Les autorités rejettent l’idée d’un blocus et qualifient les attaques de « derniers soubresauts d’un ennemi affaibli ».

Le Jnim, de son côté, affirme maintenir un blocus sur Kayes et Nioro, prévient qu’il ciblera désormais systématiquement les véhicules escortés par l’armée et menace les transporteurs de carburant.

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En parallèle, les jihadistes ont revendiqué dimanche la prise de la caserne de Konna, dans la région de Mopti, et l’instauration d’un blocus sur son marché. Lundi, ils annonçaient aussi avoir pris le contrôle d’un poste militaire à Djenné. L’armée, elle, garde le silence sur ces deux opérations.

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