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POLITIQUE

SÉNÉGAL : La CONFEMEN décore le président Macky Sall

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La Conférence des ministres de l’éducation des Etats et gouvernements de la francophonie CONFEMEN (PASEC) a organisé ce lundi 21 décembre 2020 le lancement officiel du rapport international du Programme d’analyse des systèmes éducatifs, PASEC 2019 à Dakar à l’hôtel King Fahd Palace.  Une occasion saisie pour honorer le chef de l’Etat senegalais Macky Sall, parrain de cette édition, pour les nombreux efforts consentis dans le domaine de l’éducation depuis son élection en 2012.

Le président sénégalais s’est réjoui de cette distinction et n’a pas manqué de poster un message sur son compte Twitter « J’accepte avec plaisir le Diplôme de reconnaissance pour mon engagement en faveur de l’éducation, décerné par la CONFEMEN. J’y vois, certes, la reconnaissance d’efforts déjà consentis ; mais surtout un encouragement à poursuivre ces efforts, tant les défis sont encore nombreux.

À noter que les données qui figurent dans le rapport ont été collectées auprès des élèves du début à la fin de leur scolarité primaire, intégrant leurs formateurs, les enseignants et les directeurs d’écoles. Ainsi, au terme de cette enquête auprès des différents acteurs de l’éducation, un rapport « PASEC 2019 » sera produit pour chacun des 14 pays participants. La restitution desdits rapports internationaux est prévue au cours de l’année 2021.

président Macky Sall @Page facebook

Le PASEC vise à informer sur l’évolution des performances des systèmes éducatifs, afin d’aider à l’élaboration et au suivi des politiques éducatives. Le PASEC 2019 devrait donner l’opportunité à la CONFEMEN de présenter officiellement les résultats aux acteurs et partenaires de l’éducation au niveau international et de partager avec la communauté éducative des pistes de réflexion et des orientations stratégiques. Il sera aussi un prétexte pour recueillir les contributions des acteurs sur l’amélioration des acquis scolaires dans les pays francophones en général et dans les pays d’Afrique subsaharienne en particulier.

Pour rappel, le Programme d’analyse des systèmes éducatifs de la CONFEMEN (PASEC) a été impulsé par la première Conférence mondiale sur l’éducation pour tous qui a eu lieu en mars 1990 à Jomtien, en Thaïlande. Les bases du programme ont été jetées à l’issue de la 42e session ministérielle de la CONFEMEN tenue à Bamako la capitale malienne en juillet de la même année. Les ministres francophones ont alors amorcé une réflexion visant à ce que le caractère des dimensions quantitatives et qualitatives de l’éducation soit non seulement indissociable mais également soit reconnu dans les efforts pour la scolarisation universelle.

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AFRIQUE

BURKINA FASSO – Des VDP(Volontaires pour la défense de la patrie) condamnés pour mutilation de cadavre

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Un an après la diffusion sur les réseaux sociaux d’une vidéo montrant la mutilation d’un corps attribuée à des hommes en tenue militaire burkinabè, la justice militaire a enfin apporté des réponses. À l’époque, en novembre 2024, aucun élément ne permettait d’identifier les auteurs, le lieu ni la date des faits. L’enquête ouverte par l’état-major général des armées vient désormais d’aboutir à plusieurs condamnations lors d’une audience foraine.

Les investigations ont révélé que la scène qualifiée de « mutilation de cadavre » s’était déroulée à Sono, une commune rurale située dans la province de la Kossi, à près de 300 kilomètres de Ouagadougou, non loin de la frontière malienne. Quatre Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) ont été reconnus coupables et condamnés à des peines allant de deux à trois ans de prison ferme pour « mutilation de cadavre » et « non-respect des égards dus aux morts ».

Lors de la même audience, deux autres VDP ont été jugés pour un dossier distinct. Ils avaient interpellé trois personnes à Tchériba, dans la province du Mouhoun, plus au sud du pays. Les trois individus étaient décédés après leur arrestation. Les volontaires ont été condamnés à 11 ans de prison, une partie de la peine étant assortie de sursis, selon des sources judiciaires.

À l’issue du procès, le procureur militaire, le commandant Ahmed Ferdinand Sountoura, a rappelé l’impératif de discipline et de responsabilité au sein des Forces de défense et de sécurité. Il a fermement condamné « les abus liés à l’usage excessif de la force, notamment des armes à feu », appelant l’ensemble des unités à respecter strictement les règles d’engagement et le droit des conflits armés.

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AFRIQUE

GUINÉE BISSAU – Le général Horta N’Tam nomme Ilidio Vieira Té Premier ministre

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Deux jours après le renversement du président Umaro Sissoco Embaló par le haut commandement militaire, la Guinée-Bissau poursuit sa transition sous la houlette du général Horta N’Tam. Ce vendredi 28 novembre, un communiqué du président de la Transition a officiellement annoncé la nomination d’Ilidio Vieira Té au poste de Premier ministre. Jusqu’alors ministre des Finances, il conserve d’ailleurs ce portefeuille, cumulant ainsi deux fonctions stratégiques au sein du nouvel exécutif.

Sur le terrain, la capitale Bissau retrouve progressivement un semblant de normalité. Dès les premières heures de la matinée, les commerces ont rouvert après avoir reçu l’autorisation des militaires. Dans le centre-ville, les rues reprennent vie : les cafés du Vieux-Bissau ont réinstallé leurs terrasses à l’aube, tandis que les vendeuses de bananes et de noix de cajou ont retrouvé leur place habituelle sous l’ombre des parasols, aux abords du marché central. Les écoles ont également rouvert leurs portes et les enfants ont repris le chemin des classes, cartables au dos.

Cependant, derrière cette apparente normalisation, beaucoup de Bissau-guinéens restent prudents. Dans les conversations de rue, l’inquiétude domine. Certains habitants craignent les conséquences du basculement vers un régime militaire et regrettent que l’armée soit sortie des casernes pour prendre le pouvoir politique. Pour eux, ce retour à une vie active ne résout pas les incertitudes sur la durée et la nature réelle de la transition annoncée pour les prochains mois.

Ainsi, tandis que les activités quotidiennes reprennent, le pays demeure suspendu aux prochaines décisions du général Horta N’Tam et de son gouvernement. La nomination d’Ilidio Vieira Té marque une étape importante, mais le climat reste chargé de questions sur l’avenir politique de la Guinée-Bissau.

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AFRIQUE

GUINÉE-BISSAU – Le général Horta N’Tam prend la tête de la transition après le coup de force militaire

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Le général Horta N’Tam, jusque-là chef d’état-major de l’armée de terre, a été officiellement investi ce jeudi 27 novembre président de la transition et du Haut commandement militaire en Guinée-Bissau. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse à Bissau, au lendemain de la prise totale de contrôle du pays par les forces armées. Proche de l’ex-président Umaro Cissoko Embalo, le général Horta N’Tam a prêté serment au siège de l’état-major, devenu désormais le nouveau centre du pouvoir.

La brève cérémonie, organisée sans protocole ni hymne national, s’est déroulée sous haute sécurité. Les trois corps de l’armée – terre, air et marine – ont confirmé l’installation officielle du nouveau dirigeant pour une transition politique fixée à douze mois.

Pendant ce temps, le président déchu Umaro Cissoko Embalo demeure détenu à l’état-major, tandis que plusieurs personnalités politiques ont été arrêtées, dont Domingos Simoes Pereira, chef du PAIGC. D’autres opposants, magistrats et responsables électoraux figurent également parmi les personnes interpellées. La capitale, totalement paralysée, reste sous forte surveillance militaire malgré la levée du couvre-feu. Les médias sont en grande partie réduits au silence, hormis les canaux officiels contrôlés par les militaires.

Dans son premier discours, le général Horta N’Tam a justifié la prise du pouvoir par la nécessité de contrer une “menace de déstabilisation menée par des narcotrafiquants”. L’armée a également annoncé la réouverture des frontières, fermées dans la foulée du putsch.

Les réactions internationales ont rapidement suivi. La CEDEAO a condamné « un coup d’État » interrompant « illégalement » le processus électoral et menace de prendre des mesures pour rétablir l’ordre constitutionnel. Le Ghana, la Russie et les Nations unies ont exprimé leurs inquiétudes. Le Sénégal, voisin direct, reste pour l’instant silencieux.

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La Guinée-Bissau se trouve ainsi plongée dans une nouvelle crise politique majeure, au moment même où le pays attendait les résultats du scrutin présidentiel. L’issue de cette transition militaire reste, pour l’instant, une grande inconnue.

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