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SOCIÉTÉ

SÉNÉGAL – Le CNRA suspend la diffusion de la série « Baline Coumba », initialement intitulée « Thieuy Adji Sarr »

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Le président du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), Babacar Diagne, a convoqué le dimanche 18 avril 2021, au siège de l’institution, les initiateurs de la série de télévision « Thieuy Adji Sarr« , devenue « Baline Coumba« . Serigne Modou Diop, producteur de la série, et Abdou Aziz Niane, le scénariste, ont été présents à cette réunion d’explications sur le sens et le contenu de cette pièce de théâtre destinée au public sénégalais. Au terme des échanges, l’institution en charge du contrôle des médias a décidé de la suspension de la série dont le titre initial renvoyait à une affaire pendante devant la justice.

En présence de Germain Coly, directeur de la Cinématographie, et de Pape FAYE, président de l’Association regroupant les Artistes et Comédiens du Sénégal (ARCOTS), le CNRA a rappelé à l’ordre les producteurs de la série, « Thieuy Adji Sarr », dont la bande annonce a suscité une vague de réactions. Les internautes sénégalais ont profité de cette production artistique pour attaquer sévèrement Adji Sarr, la masseuse de 21 ans qui a accusé le principal opposant sénégalais, Ousmane Sonko, de viol et de menace de mort. « Les réactions multiformes dans l’espace public n’ont été ignorées, ni par les intervenants dans la série ni par le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel », laisse entendre le CNRA dans le communiqué publié suite à la rencontre.

C’est d’ailleurs la principale raison pour laquelle le titre de la série a été changé. Mais puisque le contenu reste le même, « Baline Coumba » ne sera pas diffusé, en effet parce que, dès le départ, il évoque un sujet sensible actuellement entre les mains de la justice. Le CNRA a salué la compréhension des producteurs qui mesurent l’effet de la diffusion d’une telle série sur l’image de la plaignante et sur le travail de la justice. « Les principaux concernés par la production, en amont comme en aval, n’ont pas mis du temps à s’entendre sur ce qu’il fallait faire de Baline Coumba. Le Scénario (provisoirement) retiré de la diffusion, sera revu par l’auteur avec l’accord du producteur, en collaboration avec la direction de la Cinématographie« , a ajouté le CNRA.

A rappeler que Adji Sarr est la jeune masseuse qui travaillait au salon nommé Sweet Beauté, dans la capitale sénégalaise. Dans la nuit du 2 au 3 février 2021, elle a accusé le député et opposant sénégalais, Ousmane Sonko, de viol et de menace de mort. Le leader du parti Pastef a été inculpé et placé sous contrôle judiciaire. Mais cette accusation, jugée fallacieuse et politique par le concerné, a été la cause d’une série de manifestations violentes dans le pays occasionnant la mort de 14 jeunes citoyens sénégalais. Le procès est toujours attendu depuis la libération, le 8 mars 2021, du candidat arrivé troisième à la dernière élection présidentielle. Ainsi par prudence, le CNRA ne veut pas permettre que l’on attise le feu.

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JUSTICE

BURKINA FASO – Adama Bayala et Alain Traoré recouvrent la liberté après des mois de détention

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Après plusieurs mois d’incarcération ou de réquisition forcée, une dizaine de personnes ont recouvré la liberté mardi 16 septembre 2025. Parmi elles figurent deux journalistes bien connus du paysage médiatique burkinabè : Adama Bayala et Alain Traoré, dit « Alain Alain ».

L’information, d’abord relayée sur les réseaux sociaux, a été confirmée ce mercredi par RFI auprès de proches et de collaborateurs des deux hommes.

Adama Bayala, journaliste et chroniqueur de la chaîne privée BF1, est notamment reconnu pour sa participation à l’émission Presse Échos. Il avait été enlevé le 28 juin 2024 dans le quartier des 1 200 Logements, après avoir reçu de multiples menaces liées à ses prises de position critiques sur la situation politique et sécuritaire du pays.

Quant à Alain Traoré, animateur vedette de l’émission « Le défouloir » sur Radio Oméga, il avait été arrêté le 13 juillet 2024 par des agents de l’Agence nationale de renseignement. Son programme, qui donnait encore un espace de libre parole aux auditeurs et chroniqueurs, avait attiré l’hostilité des autorités.

Radio Oméga avait d’ailleurs été suspendue le 2 août dernier pour trois mois, à la suite de propos jugés « malveillants et discourtois » envers la junte militaire au pouvoir depuis bientôt trois ans.

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JUSTICE

TURQUIE – Une ressortissante marocaine de 20 ans retrouvée morte à Beyoğlu, son compagnon arrêté

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Un drame a secoué le quartier de Beyoğlu, au centre d’Istanbul, où le corps sans vie de Jawhara Aboucheikh, une ressortissante marocaine âgée de 20 ans, a été retrouvé dans l’appartement de son compagnon. Alertés, les secours n’ont pu que constater le décès de la jeune femme.

Selon les premières informations recueillies, son compagnon aurait demandé l’aide d’un agent de sécurité en expliquant que sa partenaire se sentait mal, avant de quitter précipitamment les lieux. La police, arrivée sur place, a découvert de la cocaïne dans l’appartement, orientant l’enquête vers une possible overdose ou une complication liée à la consommation de stupéfiants.

Le suspect, identifié comme le petit ami de la victime, a été rapidement interpellé après avoir quitté la résidence. Placé en garde à vue, il fait face à plusieurs hypothèses judiciaires : mort accidentelle, négligence ayant entraîné la mort, ou homicide volontaire. Les résultats de l’autopsie, actuellement en cours, devraient être déterminants pour établir les circonstances exactes du drame.

En Turquie, tout décès jugé suspect relève automatiquement du parquet. Le code pénal prévoit que lorsqu’une mort survient en lien avec des substances illicites, l’affaire peut être qualifiée d’homicide volontaire ou involontaire. Dans ce type de dossiers, la détention préventive est fréquente jusqu’à la clarification des faits. Par ailleurs, la présence de drogue entraîne systématiquement des poursuites complémentaires pour usage, possession ou trafic, ce qui alourdit les charges.

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SOCIÉTÉ

MALI – Des convois de camions-citernes attaqués, le Jnim revendique un blocus

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Au Mali, la spirale de violences attribuées aux jihadistes du Jnim continue de s’intensifier. Dimanche, un convoi de plus de 80 camions-citernes transportant du carburant depuis le Sénégal a été pris pour cible entre Kaniéra et Lakamané, dans le secteur de Kayes-Nioro du Sahel. Les assaillants, circulant à moto, ont réussi à incendier au moins une vingtaine de véhicules, selon des sources locales et sécuritaires, même si certains témoignages avancent un bilan plus lourd.

La veille déjà, samedi, un autre convoi escorté par l’armée malienne avait été attaqué entre Diédiéni et Kolokani, à une centaine de kilomètres de Bamako.

Face à l’assaut de dimanche, les soldats maliens chargés de protéger le convoi se sont repliés, laissant derrière eux les camions. Plusieurs militaires auraient été tués ou faits prisonniers. Une source sécuritaire déplore un « cafouillage total », tandis que l’état-major, dans un bref communiqué, a simplement évoqué une « vigoureuse réaction », sans fournir de détails ni de bilan.

Lundi, le quotidien officiel L’Essor mettait en avant une « offensive d’envergure » de l’armée malienne, parlant d’un « déluge de feu sur les groupes terroristes ». Ces derniers jours, Bamako a multiplié les bombardements aériens et les patrouilles, affirmant avoir neutralisé « plusieurs dizaines » de combattants. Les autorités rejettent l’idée d’un blocus et qualifient les attaques de « derniers soubresauts d’un ennemi affaibli ».

Le Jnim, de son côté, affirme maintenir un blocus sur Kayes et Nioro, prévient qu’il ciblera désormais systématiquement les véhicules escortés par l’armée et menace les transporteurs de carburant.

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En parallèle, les jihadistes ont revendiqué dimanche la prise de la caserne de Konna, dans la région de Mopti, et l’instauration d’un blocus sur son marché. Lundi, ils annonçaient aussi avoir pris le contrôle d’un poste militaire à Djenné. L’armée, elle, garde le silence sur ces deux opérations.

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