SANTÉ
SÉNÉGAL : Le pays doit une fière chandelle à l’OMS dans sa lutte contre la COVID-19

(Dakar, le 09 novembre 2020) – Déclaration de l’ONG Action humaine pour le développement intégré au Sénégal (AHDIS) : Après huit (08) mois de riposte à la COVID-19, le Sénégal affiche des résultats très encourageants qui lui valent d’être cité en exemple devant des États censés être mieux outillés face à cette pandémie. Le Gouvernement, les populations et les Partenaires techniques et financiers (PTF) ont su faire preuve de résistance, en dépit des pertes en vies humaines enregistrées.
Tout en priant pour le repos des compatriotes disparus, l’ONG Action humaine pour développement intégré au Sénégal (AHDIS) salue les performances réalisées. Sans vouloir crier victoire tout de suite, vu que le virus est toujours parmi nous, nous tenons à féliciter et encourager tous les acteurs gouvernementaux, le personnel soignant, les communautés et les PTF qui participent à cette lutte.
Dans ce cadre, le Sénégal doit une fière chandelle à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). En effet, sur la base de nos propres constats et des informations recueillies auprès de sources concordantes, l’OMS a pleinement joué sa partition, en appuyant le Gouvernement dans la gestion de la riposte à la COVID-19.
Ses actions ont porté sur quatre piliers essentiels, à savoir la Coordination et la planification, la Surveillance épidémiologique, la Prise en charge des cas et la Communication sur les risques et l’engagement communautaire (CREC).
En effet, il nous est revenu qu’à propos de la Coordinations et de la Planification, l’OMS était aux côtés du Sénégal dès la phase de préparation à la riposte à la COVID-19, en contribuant à l’analyse du niveau de préparation du pays, estimé aux premières heures de la pandémie à 64%. Grâce à l’expertise de cette organisation, le Ministère de la Santé et de l’Action sociale (MSAS) a su élaborer un Plan de préparation et de réponse. C’est ainsi qu’elle a aidé notre pays à mettre en place des Systèmes de gestion de l’incident (SGI) dans l’ensemble des 14 régions médicales et dans les districts sanitaires.
Concernant la Surveillance épidémiologique, elle a contribué à la formation des agents dans tous les districts sanitaires, en renforçant leurs capacités pour la détection et la notification des cas et le suivi des contacts.
La Prise en charge des cas a également occupé une place non négligeable dans le soutien à l’Etat du Sénégal, notamment la prise en charge psychosociale des malades grâce à la formation de formateurs dans toutes les régions. L’accompagnement sur le volet prise en charge s’est aussi manifesté par la mise à disposition d’experts nationaux. Ces derniers ont appuyé le Sénégal pour évaluer les capacités et les besoins des structures de santé choisies pour abriter des Centres de traitement épidémiologiques (CTE).
Des experts internationaux venant de la République démocratique du Congo, qui a une longue expérience de lutte contre les épidémies et des consultants locaux ont aussi été engagés par l’OMS pour la Prévention et le contrôle de l’infection (PCI). S’y ajoutent des dons d’équipements de protection individuelle fournis au Ministère de la Santé et de l’Action sociale pour assurer la sécurité du personnel soignant.
Last but not, l’OMS a été un acteur majeur dans la Communication sur les risques et l’engagement communautaire (CREC), en mettant à disposition des socio-anthropologues sénégalais et des experts internationaux en promotion de la santé, pour appuyer le Sénégal dans la formation des acteurs en CREC, l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies d’engagement communautaire.
AHDIS tient à saluer toutes ces actions et à exprimer ses vives félicitations à l’OMS dont les équipes travaillent de façon efficace et discrète auprès du Ministère de la Santé et de l’Action sociale. Nous l’invitons à ne pas lâcher prise car le Sénégal n’est pas définitivement à l’abri.
SANTÉ
SÉNÉGAL – Fièvre de la Vallée du Rift : 140 cas et 18 décès enregistrés

Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a publié, ce 10 octobre 2025, une mise à jour sur la situation épidémiologique nationale.
À la date du 9 octobre, le Sénégal recense 140 cas confirmés de Fièvre de la Vallée du Rift (FVR) et 6 cas de Mpox. Les autorités sanitaires intensifient leurs efforts pour freiner la propagation et renforcer la prise en charge médicale des malades.
Fièvre de la Vallée du Rift : progression maîtrisée mais préoccupante
Depuis le 21 septembre 2025, la FVR a touché 140 personnes, dont 18 décès.
La région de Saint-Louis demeure l’épicentre avec 130 cas recensés, dont 91 guérisons. Les districts de Richard-Toll (74 cas) et Saint-Louis (44 cas) sont les plus affectés, tandis que quelques cas ont été signalés à Louga, Matam et Fatick.
Face à cette situation, le ministère de la Santé a déployé de nouveaux équipements médicaux à l’hôpital régional de Saint-Louis, notamment pour les soins intensifs, afin d’améliorer la prise en charge des cas graves.
Le ministre Dr Ibrahima Sy a réaffirmé la détermination du gouvernement à agir vite :
« La priorité immédiate est de renforcer les infrastructures médicales et d’assurer une réponse rapide et efficace pour sauver des vies et contenir l’épidémie. »
La Fièvre de la Vallée du Rift est une maladie virale transmise de l’animal à l’homme, principalement lors du contact avec le sang ou les organes d’animaux infectés. Les symptômes incluent fièvre, douleurs musculaires et fatigue, mais les cas graves peuvent entraîner des complications hémorragiques mortelles.
Mpox : 6 cas détectés à Dakar, aucun décès
Concernant le Mpox, le pays a enregistré six cas confirmés depuis le 22 août 2025, tous localisés à Dakar.
Un patient est déclaré guéri, tandis que cinq autres restent sous surveillance médicale. Aucun décès n’a été signalé à ce jour.
Les autorités poursuivent la surveillance épidémiologique et appellent les citoyens à vigilance et responsabilité.
Le ministère invite les populations à respecter les mesures de prévention, à éviter les contacts à risque et à signaler immédiatement tout cas suspect aux structures sanitaires les plus proches.
SANTÉ
SÉNÉGAL – Vigilance accrue face au Mpox et à la fièvre de la vallée du Rift

Le Sénégal fait face à deux épidémies simultanées : le Mpox (variole du singe) et la fièvre de la vallée du Rift (FVR). Bien que la situation reste sous contrôle, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique appelle à une mobilisation communautaire et à une collaboration renforcée avec les agents de santé et les relais communautaires.
Appel à la vigilance et à la solidarité
Dans un communiqué, les autorités exhortent les populations à respecter strictement les mesures de prévention et à coopérer avec les structures sanitaires. Ce message a été réitéré lors de la réunion du Comité national de gestion des épidémies (CNGE), présidée par le ministre, au lendemain d’une mission de terrain à Saint-Louis.
Mpox : 5 cas confirmés, aucun décès
Depuis la confirmation du premier cas le 22 août 2025, 5 cas ont été recensés, tous dans la région de Dakar.
- 1 patient guéri
- 4 patients sous traitement au Service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann (évolution favorable)
- 52 contacts identifiés et suivis de près
- Aucun décès signalé
Fièvre de la vallée du Rift : 28 cas dont 8 décès
La situation est plus préoccupante pour la FVR, une maladie virale transmise par les moustiques ou le contact avec des animaux infectés.
- 28 cas confirmés
- 8 décès
- 90 personnes exposées identifiées, dont 4 ont développé la maladie depuis son apparition dans la région de Saint-Louis
SANTÉ
COVID 19 – Une nouvelle variante découverte

Selon un haut responsable de l’Organisation mondiale de la santé, une nouvelle variante hautement mutée du COVID dénommée BA.2.86 a été découverte dans plusieurs pays notamment en Suisse, en Afrique du Sud, ainsi qu’en Israël, au Danemark, aux États-Unis et au Royaume-Uni.
D’après » Reuters », la variante a été repérée » pour la première fois au Danemark le 24 juillet après le séquençage du virus infectant un patient risquant de tomber gravement malade ». Et c’est ainsi qu’il a été détecté » chez d’autres patients symptomatiques, lors de contrôles de routine dans les aéroports et dans des échantillons d’eaux usées dans une poignée de pays ».
Ainsi, des scientifiques ont indiqué que » même s’il était important de surveiller BA.2.86, il était peu probable qu’il provoque une vague dévastatrice de maladies graves et de décès étant donné les défenses immunitaires développées dans le monde entier à la suite de la vaccination et d’une infection antérieure ».
La responsable technique COVID-19 à l’OMS, Maria Van Kerkhove, a déclaré pour sa part que » Les chiffres sont encore faibles ». Mais la réduction de la surveillance mondiale pourrait entraîner une circulation rapide du virus…
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