CULTURE
SENEGAL : Merry Bey, la championne de karaté qui punch avec la poésie.

Merry Bey a intégré depuis 2014 le cercle réduit des jeunes écrivains sénégalais. Elle a fait des études en Gestion avec une spécialisation en droit des Affaires, puis en parallèle, elle a suivi des études en communication personnelle. Elle s’est ensuite spécialisée en Communication d’entreprise, puis un master en communication et est sortie majore de sa promotion. Elle a été pigiste dans la presse en ligne, dans un magazine et au Nouvel Horizon. Elle a aussi été model-photo et a eu à posé des stylistes et des photographes. Elle est passionnée par les arts martiaux, le Karaté et le Vovinam Viet Vo Dao, une discipline vietnamienne dont elle a été sacrée championne d’Afrique et du Monde en 2006. Aujourd’hui, en outre de son statut de jeune écrivaine, elle est chroniqueuse dans l’émission «Yéwuleen» puis dans «Quartier Général» une émission à forte taux d’audience sur la Télévision Futur Média Tfm. Elle anime également le magazine «Hi Tech 221 !» sur la même chaine, qui porte sur la technologie numérique au Sénégal, en Afrique et dans le monde. Travailleuse acharnée et ne sachant pas s’arrêter quand elle a des ambitions fortes, elle a également ouvert son agence de communication. Ze-Africanews
Ze-Africanews.com : Comment êtes-vous arrivée à l’écriture ?
Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours été fascinée par l’écriture et la lecture. Dès mes 8 ans, j’ai commencé à griffonner, à jouer avec les mots et les consonances. Comme j’étais inscrite à la bibliothèque de mon école, j’étais toujours avec un livre, je pouvais prendre 4 livres d’un coup et les finir le temps d’un week-end. Plutard, en lisant une aventure d’Agatha Christie, je me suis dis si l’auteur a réussi à faire cela pour des enfants de mon âge, je devrais aussi en être capable. C’est donc de là que ma passion pour l’écriture s’est accentuée.
Ze-Africanews.com : Votre premier livre « Le train de la vie. » Un recueil de poésie est paru depuis 2014 comment s’est passé cet aventure ?
Mon premier livre ou plutôt recueil de poésies. Une belle et longue aventure. C’est en faisant lire quelques poèmes à un de mes cousins qui vit au Canada qui a tout déclenché. Auparavant, j’avais fais quelques tentatives dans les maisons d’éditions sénégalaises étant étudiante, mais la somme qu’on me demandait à ce moment-là était au-dessus de mes moyens. J’ai donc laissé tomber. J’ai ensuite envoyé le manuscrit un an après à une maison d’édition française qui était ravie. Même problème, il fallait débourser de l’argent que je n’avais pas. 2 ans plustard, mon cousin, en lisant mes poèmes, me demanda de me faire éditer. Je lui racontais mes mésaventures de trouver un éditeur et il a entrepris de me présenter au Directeur de la maison Phoenix International (ma maison d’édition). Je lui ai envoyé le manuscrit qui a suivi le processus normal jusqu’à être accepté. Il ne m’a été demandé aucun franc. Je tiens à le préciser. Même si l’édition avec ma maison d’édition a pris du temps, j’en suis très contente aujourd’hui. Pour une impatiente comme moi, c’était une terrible épreuve que d’attendre.
Ze-Africanews.com : Quel thème abordez-vous dans vos écrits ?
J’aborde plusieurs thèmes et même sous thèmes. Je parle de l’absence de vie, de l’amour, de la religion, de la vie au quotidien dans ses différentes phases. Je parle des refoulées de la vie, ceux qui sont désignés du doigt par la société comme étant des marginaux. Je livre ma vision de la vie, et je narre aussi l’histoire de mes proches, en me substituant à eux. La mort de mon grand-père maternel m’ayant beaucoup marqué, on le retrouve tout le long du recueil. « Train de la vie » est ainsi un hommage à cet homme qui a fait de moi ce que je suis. C’est pour lui que j’ai sorti ce recueil. Je développe aussi d’autres sous-thèmes, tels le sexe, l’insouciance de la jeunesse, la prostitution, les conflits entre l’amour filiale (père –fille, frère –sœur) en utilisant des métaphores. Je rends aussi hommage à des personnes et personnalités qui m’ont marqué. Cela va de ma mère, à mon marabout en passant par mon père, aux personnes que j’ai connu dans ma jeunesse.
Ze-Africanews.com : Comment vous vient l’inspiration ?
Je ne saurais dire comment elle vient, le plus souvent c’est en dormant que j’écris. Je me réveille en plein sommeil et j’ai toujours mon petit cahier et un stylo au bas du lit. Plus jeune, il m’arrivait d’écrire dans les voitures quand je rentrais des cours, ou encore en plein examen. Tout ce que je sais, c’est que quand cela me prend, je ne peux rien faire d’autres. Une fois en examen de droit pénal, c’est venu comme cela. J’ai pourtant combattu l’envie en me disant, que j’allais d’abord finir mon examen mais j’étais la devant la feuille, je ne pouvais pas avancer dans mon examen, j’étais bloqué pendant 10mn. Je dus me résoudre à d’abord coucher sur page ce qui me venait à l’esprit et puis après mon esprit était libre de continuer. Depuis ce jour, je ne résiste plus à l’inspiration. Elle peut venir d’une musique, d’un film, d’une conversation, vraiment de partou même d’un regard.
« Je suis trop rebelle pour être en cage. Ecrire pour moi fait partie de mon équilibre émotionnelle.
Ze-Africanews.com : Pourquoi la poésie comme moyen d’expression ?
Je ne fais pas que de la poésie. Mon vrai domaine de prédilection est le roman et la nouvelle. Par contre pour ce recueil et donc la poésie c’était d’abord pour évacuer tous ces tumultes d’émotions qui m’habitaient du fait de ma nature sensible, puis aussi d’associer poésie et slam. La poésie se meurt et en même temps le slam naît, j’ai voulu par le biais de ma poésie libre (parce que je ne respecte pas les règles de la poésie en général) allier les deux. Sur mes poèmes, on peut slamer, on peut faire de la poésie. C’était le but recherché. En outre, depuis peu, je n’ai pas noté beaucoup de publication en poésie, plutôt du roman, des nouvelles et essais politiques alors propre à ma nature rebelle, j’ai voulu me distinguer de tout ceci en sortant un recueil de poésie, un recueil avec des thèmes abordés de manière crus tel
Ze-Africanews.com : En tant qu’écrivaine, écrire pour vous est-il une sorte d’émancipation ?
Non pas du tout. S’émanciper de quelque chose ou de quelqu’un suppose être prisonnier. Je suis trop rebelle pour être en cage. Ecrire pour moi fait partie de mon équilibre émotionnelle. Si je reste un temps sans écrire, je suis râleuse, je suis pas bien, triste et le plus souvent dans un très sale état. L’écriture fait partie de moi, c’est une continuité de ma personne et de ma personnalité. Même si je ne devais pas publier, je continuerai à écrire, c’est l’un des dons le plus précieux que Dieu m’a offert.
Ze-Africanews.com : Pourquoi avez-vous besoin d’écrire ?
Comme je l’ai dis tantôt, l’écriture est une nature chez moi. Ce n’est même plus un besoin chez moi, c’est juste naturel. Je peux rester Deux semaines sans écrire, mais quand j’écris je peux « pondre » plus de 5 textes (nouvelles et poésie confondues). Les petites filles ont l’habitude d’avoir leur journal intime, moi j’ai mon carnet de bord, même si c’est pour griffonner trois lignes, je le fais. Ecrire chez moi, c’est comme dormir, manger, me doucher, ce n’est pas un besoin, c’est une nature.
« Quand j’écris, je ne me reconnais pas, souvent c’est une bataille contre moi-même. »
Ze-Africanews.com : Ecrire pour vous c’est comme porter des gants de boxe sur le ring ?
Si je fais le parallèle entre les arts martiaux et l’écriture, je dirais oui. Quand j’écris, je ne me reconnais pas, souvent c’est une bataille contre moi-même, mes démons internes ou souvent pour faire sortir un trop plein, donc comme un combat sur un ring. Et les gants de boxe seraient mon crayon ou stylo. La vie, c’est un ring et il faut savoir se battre avec ses dons pour s’en sortir.
Ze-Africanews.com : Parlez-nous de vos prochaines actualités littéraire ?
Je continue d’intervenir sur certains sites en ligne dès que j’ai une contribution à faire sur une quelconque activité. Et j’ai mis le deuxième bébé en route un recueil de Nouvelles cette fois-ci.
Ze-Africanews.com : Parlez-nous de vos activités télévisuelles ?
Je suis chroniqueuse à « Yewuleen » un talk-show matinal qui passe sur la TFM TV. J’y présente la rubrique technologique et c’est la même continuité que dans « Quartier général » qui est diffusé le soir. En marge de tout cela, j’ai mon émission qui s’appelle « Hitech221 » qui parle de l’actualité technologique au Sénégal, en Afrique et un peu partout dans le monde. Je présente une émission qui s’appelle « Questions pour le développement « . Un jeu qui rappelle « Questions pour un champion » mais dont la cible est les étudiants de Dakar. Ce jeu est une initiative de l’Union européenne en partenariat avec la TFM. Tout cela pour dire que je ne me suis pas spécialement désignée personne tic, ce sont les tics qui sont venus à moi. Je compte également faire évoluer dans d’autres domaines. Je suis une femme polyvalente et c’est ma force.
Ze-Africanews.com : Quelle est le message que vous lancez à vos lecteurs ?
Une chose très simple : Qui veut peut, il n’est écrit nulle part que vous ne serez pas ce que vous penserez être. Avec l’aide de Dieu, foncez, vivez vos rêves et continuez d’en avoir d’autres, au fond c’est ça la vie. S’il vous faut pleurer, prenez le temps de prendre du recul mais après reprenez vite votre route, battez-vous même en pleurant.
CULTURE
SÉNÉGAL – De Dakar à Paris : Mamy Victory et Defa imposent leur style

Le duo musical « Def ma, ma def », composé de Mamy Victory et Defa, s’apprête à illuminer la scène musicale européenne cet été. Les deux chanteuses sénégalaises, partageant une profonde complicité, enchaînent les succès et se lancent dans une tournée européenne ambitieuse.
Leur programme estival affiche plus de 20 dates entre le 21 juin et le 15 août 2025. De Paris à Genève, en passant par Copenhague et Berlin, elles se produiront dans les festivals les plus prestigieux d’Europe. Leur musique, fusionnant afro-pop, mbalax et sonorités urbaines, captive un public de plus en plus nombreux et diversifié.
Fortes de cette popularité croissante, Mamy Victory et Defa étendent leur rayonnement au-delà de l’Europe, avec des dates prévues au Canada. L’alchimie entre les deux artistes, tant sur scène que dans leur création musicale, est palpable. Leur message d’émancipation féminine et leur énergie communicative transcendent les frontières culturelles.
Alors que les musiques africaines connaissent un retour remarqué sur la scène internationale, Mamy Victory et Defa s’imposent comme les ambassadrices de la nouvelle vague sénégalaise. Leur tournée promet d’être un événement majeur de la saison estivale. Selon Kawtef, « leur tournée s’annonce comme l’un des temps forts de la saison. »

CINÉMA
BURKINA FASO – Culture et tourisme : La 4e édition de Tunnel honore les bâtisseurs de l’ombre

Koudougou, le 31 mai 2025 (AIB) – La 4ème édition de Tunnel, cérémonie de distinction des acteurs culturels et touristiques de la région du Centre-Ouest, s’est tenue à Koudougou, samedi, a constaté l’AIB sur place.
Cet événement annuel, initié par Adama Badiel, vise à créer, selon lui, une plateforme de visibilité et d’accompagnement pour les artistes et professionnels du tourisme pour leur permettre de s’imposer sur les scènes nationales et internationales.
Le promoteur Adama Badiel a souligné l’importance de cette édition, placée sous le signe de la collaboration, de la reconnaissance et de la construction collective. Il a rappelé l’objectif fondamental du Tunnel : « mettre en lumière les talents culturels et touristiques du Centre-Ouest, ces femmes et ces hommes qui, souvent sans projecteur ni appui, nourrissent notre région de leur passion, de leur créativité, et de leur détermination ».
Cette année, l’événement a rendu un hommage particulier à ses partenaires, dont le soutien est jugé indispensable. Parmi les officiels présents figuraient Jean Noël Bonkoungou, représentant le ministre de la culture, patron de la cérémonie, El Hadj Inoussa Bagué, président du Patronat du Centre-Ouest, Franck Alain Kaboré, PDG du Cinéma Neerwaya, et Ali Bonkoungou, PDG de Salsabil Bâtiment, témoignant de l’engagement du secteur privé et public.
Malgré une légère réduction à cinq catégories en compétition cette année, due à un nombre limité de sorties d’albums et d’œuvres répondant aux critères, Adama Badiel a assuré que la catégorie « Tunnel d’Or » évoluera dès l’année prochaine pour élargir les opportunités tout en maintenant l’exigence de qualité.
Le promoteur a également lancé un appel aux bonnes volontés car, « nous avons besoin de vous pour bâtir un véritable écosystème où l’art, le patrimoine, le tourisme et la jeunesse peuvent s’exprimer, prospérer et inspirer ». Ce cri du cœur souligne le défi majeur du manque de ressources pour accompagner pleinement les lauréats et optimiser leur visibilité.
Plusieurs figures emblématiques du cinéma burkinabè, telles qu’Eugène Bayala (Oyou), Sawadogo Alidou (chef du Village de Kikideni), et Rasmané Ouédraogo (Razo), ont déjà été honorées lors des éditions précédentes.
Cette année, les lauréats côté artistique incluent Mr Baraka, Tasha, Yololo Junior, et KSB 80.
Dans le domaine culturel et touristique, des personnalités comme El Hadj Inoussa Bagué, Franck Alain Kaboré, Rasmané Ouédraogo, Boubacar Berewoudougou (Hôtel Pousga), Catherine Zoma (ISMK), et Salfo Dermé ont été distinguées, en plus d’hommages rendus à d’anciennes gloires de la musique burkinabè comme Pasteur Moussa Josué.
Adama Badiel a conclu en affirmant que « le Tunnel n’est pas un événement ponctuel. C’est un mouvement, une ambition, une passerelle entre ce que nous sommes et ce que nous pouvons devenir ». Un message fort pour l’avenir de la culture et du tourisme dans le Centre-Ouest.
Le représentant du patron, Jean Noël Bonkoungou, a rassuré le promoteur de Tunnel, du soutien du ministère.
Source : Agence d’information du Burkina
Crédit photo : Agence d’information du Burkina
CULTURE
SÉNÉGAL – Avec “COSAAN”, Daara J Family signe un single de haute volée

Revoir sur les plateformes le légendaire groupe de hip-hop sénégalais Daara J Family fait plaisir. Le 30 mai 2025, le groupe signe son retour avec “COSAAN”, un single engagé qui résonne, avec ses mélodies matinées au mbalax et ses flows suaves, comme un rappel essentiel : ne jamais oublier d’où l’on vient. Le single comptabilise, sur YouTube, plus de 80 000 vues et plus de 900 commentaires.
“Fan nga cosaanoo ?” – Où sont tes racines ?
Cette interrogation en wolof, presque une supplique, sert de fil conducteur au nouveau titre de Daara J Family. COSAAN signifie littéralement “origine” ou “héritage”. Avec ce single, le duo emblématique formé par Faada Freddy et Ndongo D livre une œuvre à la fois poétique, politique et profondément enracinée dans l’histoire, surtout celle du Sénégal. C’est aussi un appel à la jeunesse africaine à ne pas oublier ses origines. Et surtout à valoriser son héritage culturel en marchant avec fierté sur les traces des anciens.
Cosaan, entre mbalax et rap
Formés en 1994, alors qu’ils étaient encore au lycée, les membres de Daara J Family ne se sont jamais départis de leur identité musicale. En effet, ils ont toujours mêlé verbe tranchant, spiritualité et conscience panafricaine. Dans “COSAAN”, ils renouent avec cette tradition qui leur est chère. Dans cette chanson, il y a des sonorités traditionnelles (mbalax) et des textures hip-hop contemporaines, en écho à leur conviction de toujours : le rap est né en Afrique, a voyagé, puis est revenu au bercail. Le refrain, traduit en français, est sans équivoque : “Le monde et ce qu’il contient / Si tu y vas et que tu l’obtiens / N’oublie pas, n’oublie pas / C’est là que se trouve ton origine !” Une exhortation directe à la jeunesse africaine à ne pas céder à l’amnésie culturelle et à maintenir en éveil la mémoire des ancêtres et à l’identité africaine.
Quand l’histoire habite la parole
Faada Freddy, avec sa voix soul reconnaissable entre mille, fredonne : “Nous savons d’où nous venons / Ce qui nous inquiète, c’est où nous allons…” Cette inquiétude lucide ne peut être tempérée que par une foi inébranlable dans les valeurs des anciens. Ndongo D, lui, ajoute dans un flow rapide : “Si tu oublies hier, demain tu seras perdu (…) Tu es né ici, tu viens d’ici, tu vis ici.” C’est un cri d’ancrage, une réponse au déracinement, une mise en garde contre l’oubli.
Daara J Family : Donner du sens au flow
De leur premier album éponyme en 1998 à Boomerang en 2003 — salué comme l’un des meilleurs albums hip-hop du siècle par The Observer — jusqu’à Yaamatele en 2020, Daara J Family a toujours su conjuguer l’art du flow avec celui du sens. Leur engagement dépasse les mots. Ils ont partagé la scène avec des icônes comme Public Enemy ou Mos Def, et sillonné les festivals de l’Afrique à l’Europe, du WOMAD au Live 8.
COSAAN : un single voué à la transmission
Plus qu’un retour, COSAAN est une transmission. C’est un manifeste. Celui d’un savoir, d’un devoir de mémoire, d’une fierté. À l’heure où les repères vacillent, où les cultures se diluent. Dans une époque marquée par les migrations, la mondialisation et les influences multiples, Daara J Family rappelle que l’identité est un socle, pas un fardeau. Que l’héritage n’est pas une nostalgie, mais une boussole. Et ils proposent une boussole musicale et identitaire avec ce single : Cosaan !
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