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AFRIQUE CENTRALE

TCHAD – Albert Pahimi Padacké nommé premier ministre par le Conseil Militaire de Transition

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Après la mort du président Idriss Deby Itno le mardi 20 avril 2021, le gouvernement de transition est en train de prendre forme. Albert Pahimi Padacké a été nommé chef du gouvernement tchadien, lui qui occupait déjà cette fonction avant la réforme constitutionnelle qui avait conduit à la suppression de ce poste au mois de mai 2018. Le nouveau premier ministre était d’ailleurs candidat au scrutin présidentiel du 11 avril 2021. Il est arrivé deuxième avec 10, 32% des suffrages valablement exprimés.

Le gouvernement de transition aura désormais comme chef Albert Pahimi Padacké, ancien premier ministre de février 2016 à mai 2018. La plupart des observateurs trouvent ce choix lucide car le nouveau premier a de l’expérience et il peut beaucoup apporter sur le plan politique, surtout en cette période de crise où la transition doit être efficacement gérée. Arrivé deuxième au scrutin présidentiel, Albert Pahimi padacké, leader du parti Rassemblement des nationalistes et démocrates tchadiens-Le Réveil (RNDT-Le Réveil), a la confiance du Conseil Militaire de Transition (CMT) officiellement installé depuis la mort du président fraîchement réélu, Idriss Déby Itno. 

Le nouveau premier ministre à la tâche d’assurer l’équilibre, et surtout de faciliter la transition de 18 mois au terme desquels des élections devront être démocratiquement organisées pour désigner le successeur du maréchal tchadien, à la tête du pays de 1990 à sa mort le mardi 20 avril 2021. Originaire du sud, l’apport d’Albert Pahimi Padacké sera crucial dans la préservation de l’unité nationale et le dialogue inclusif avec les membres de l’opposition. Cette phase de transition, souvent délicate, doit être menée avec intelligence par le CMT. D’où le rôle déterminant du candidat malheureux à l’élection présidentielle qui, durant la campagne, promettait ironiquement à Idriss Déby une retraite paisible. 

Cependant, sa nomination ne fait pas l’unanimité surtout du côté de l’opposition. En effet, Succès Masra, candidat aussi à la dernière élection présidentielle de 2021 mais écarté par une modification de la Constitution, estime que cette nomination du premier ministre est faite à la hâte et sans une concertation nécessaire dans une période de transition. Selon lui, “On aurait dû d’abord définir une vraie architecture de la transition puis choisir un Premier ministre de consensus. »

L’opposant ne s’arrête pas là, il compte joindre la parole à l’acte. Une marche sera organisée par son parti les Transformateurs avec les autres membres de la coalition Wakit tama qui signifie « l’heure est arrivée » le mardi 27 avril 2021. L’opposition et les organisations de la société civile se sont réunies dans la coalition Wakit tama. Cette coalition avait été mise en place pour dénoncer et s’opposer à la candidature d’Idriss Déby pour une sixième mandat. Ils vont exiger un dialogue inclusif entre les partis politiques et la société civile, l’objectif est d’assurer le transfert du pouvoir aux civils.

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AFRIQUE

GABON – Le FMI réitère son soutien aux réformes engagées par la Transition

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Le Palais du Bord de Mer a abrité, ce mercredi 5 novembre 2025, une importante rencontre entre le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, et Abebe Aemro Selassie, Directeur du Département Afrique du Fonds monétaire international (FMI).

Cette audience s’inscrivait dans le cadre du dialogue permanent entre le Gabon et les institutions financières internationales. Elle a permis de faire le point sur les réformes engagées par le gouvernement de la Transition et d’explorer les perspectives d’un partenariat renouvelé, orienté vers la transformation structurelle de l’économie nationale.

Une vision économique axée sur la souveraineté et la bonne gouvernance

Le Président Oligui Nguema a rappelé la ligne directrice de son action : bâtir un Gabon souverain, inclusif et prospère, où la croissance bénéficie en priorité aux citoyens.
Il a insisté sur la nécessité de consolider les bases de l’économie à travers la diversification, la transparence budgétaire et la lutte contre les inégalités sociales.

« Notre priorité est de replacer le citoyen au cœur de la politique économique. La rigueur, la justice sociale et la durabilité guideront notre action », a déclaré le Chef de l’État.

Le FMI salue les progrès du Gabon

Le Directeur Afrique du FMI a félicité les autorités gabonaises pour les progrès réalisés en matière de gouvernance, de rationalisation des dépenses publiques et d’amélioration du climat des affaires.
Il a salué la stabilité politique du pays et son potentiel économique diversifié, tout en réaffirmant la disponibilité du FMI à accompagner le Gabon dans la mise en œuvre de ses priorités de développement.

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Vers un partenariat durable et équilibré

Les discussions ont également porté sur la modernisation du cadre fiscal, la digitalisation des services publics, la maîtrise de la dette et le renforcement des capacités institutionnelles.
Le Président Oligui Nguema a réaffirmé la volonté du gouvernement de promouvoir les investissements productifs dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’énergie, les infrastructures et l’industrie de transformation.

« Le Gabon doit devenir un modèle d’efficacité économique en Afrique centrale », a-t-il souligné, en appelant à la discipline, l’innovation et la transparence comme leviers de la croissance durable.

Une coopération fondée sur la confiance et la responsabilité

Cette rencontre marque une étape majeure dans la redéfinition des relations entre le Gabon et le FMI, fondée désormais sur la confiance mutuelle et la responsabilité partagée.
Elle confirme la volonté du Chef de l’État de repositionner le Gabon comme un acteur crédible sur la scène économique internationale, tout en préservant sa souveraineté et son indépendance décisionnelle.

Le FMI a, pour sa part, renouvelé son engagement à soutenir la vision économique du Président Oligui Nguema, axée sur la bonne gouvernance, la justice sociale et la prospérité partagée.

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AFRIQUE

CAMEROUN – Paul Biya investi pour un huitième mandat sous haute surveillance

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Paul Biya sera officiellement investi ce jeudi 6 novembre 2025 pour un huitième mandat consécutif, lors d’une cérémonie solennelle prévue à Yaoundé, devant le Parlement réuni en Congrès, sous un dispositif de sécurité exceptionnel.

Parmi les invités de marque figurent les ambassadeurs des principales puissances occidentales — Union européenne, États-Unis, Royaume-Uni et Canada — dont la présence souligne l’importance diplomatique de cette investiture. Le président Biya s’apprête à prononcer un discours très attendu : ce sera sa première allocution publique depuis la conclusion du processus électoral qui l’a reconduit à la tête de l’État.

Officiellement réélu, Paul Biya demeure toutefois contesté. Son principal adversaire continue de dénoncer des irrégularités et de revendiquer la victoire, appelant à la mobilisation et au refus de reconnaître les résultats officiels.

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AFRIQUE

TCHAD – Les avocats de Succès Masra alertent sur la dégradation de sa santé et dénoncent une inertie judiciaire

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Le collectif des avocats de l’ancien Premier ministre tchadien Succès Masra dénonce l’absence de réponse de la Cour suprême, plusieurs mois après le dépôt de trois pourvois en cassation contre la condamnation de leur client à vingt ans de prison. Selon la défense, de nombreuses irrégularités auraient entaché la procédure judiciaire, depuis l’instruction jusqu’au verdict final.

Sur le plan médical, les avocats tirent la sonnette d’alarme après la réception de résultats d’analyses inquiétants faisant état de nouveaux symptômes apparus chez leur client en détention. D’après son médecin traitant, des examens spécialisés s’imposent, mais ne peuvent être réalisés au Tchad faute d’équipements adéquats.

« Le collectif d’avocats tient pour responsable le gouvernement de la République du Tchad de tout ce qui arrivera à son client, le docteur Succès Masra », a déclaré maître Jacqueline Moudeina, porte-parole du collectif.
« Nous prenons à témoin le peuple tchadien et appelons l’opinion nationale et internationale à se mobiliser pour un dénouement heureux de cette cabale politico-judiciaire qui n’a que trop duré. »

Une mobilisation croissante de la société civile et de la classe politique

Plusieurs leaders politiques et organisations de défense des droits humains appellent, eux aussi, à une évacuation sanitaire urgente de l’opposant. Parmi eux, le député Béral Mbaïkoubou, qui fustige ce qu’il qualifie de « cynisme du gouvernement ».

« Le docteur Masra a toujours été en bonne santé. Si son état se dégrade aujourd’hui, c’est évidemment à cause de ses conditions de détention », affirme-t-il.
« Le gouvernement devrait lever toute équivoque et autoriser des soins appropriés, voire une évacuation si nécessaire. On ne joue pas avec la vie d’un être humain. »

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Sollicité pour réagir, le porte-parole du gouvernement, Gassi Chérif, n’a pas souhaité faire de commentaire. Dans une déclaration récente, il avait toutefois assuré que l’état de santé de Succès Masra ne présentait aucune inquiétude, excluant la nécessité d’une évacuation sanitaire.

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