AMÉRIQUE
CANADA : Le premier ministre Justine Trudeau genou à terre pour Floyd
Suite à la mort de Georges Floyd, le premier ministre canadien Justine Trudeau met un genou à terre avec des manifestants contre le racisme. Par Regards d’Africains de France
Cette information rapportée par l’Agence Belga pour le compte de la RTBF ayant eu lieu hier vendredi 05 juin 2020 où on apprend d’ailleurs comme si l’événement en question s’était déroulé sous nos yeux que posant un genou à terre,le Premier ministre canadien Justin Trudeau s’est joint vendredi à Ottawa à des milliers de manifestants pour dénoncer le racisme et la violence policière après la mort de George Floyd aux Etats-Unis.Masque noir sur le visage, Justin Trudeau a plusieurs fois mis le genou à terre, la dernière pendant 8 minutes 46 secondes, le temps qu’a duré le supplice de George Floyd sous le genou du policier blanc Derek Chauvin, malgré ses supplications.Le Premier ministre a rejoint le rassemblement devant le Parlement en hommage à ce père de famille noir, dont la mort a déclenché un mouvement mondial de révolte et de protestations. Il était accompagné du ministre responsable de la Famille, Ahmed Hussen.
Chemise blanche, pantalon noir décrit le reporter de l’Agence Belga pour la RTBF, monsieur Trudeau tenait dans ses mains un t-shirt noir frappé de l’inscription en blanc « Black Lives Matter » que lui avaient remis des manifestants. Il ne s’est pas adressé à la foule, mais il a plusieurs fois hoché la tête en signe d’approbation, applaudissant également les discours prononcés au micro scandant « Black Lives Matter » et réclamant « le changement maintenant ». « Au cours des dernières semaines, nous avons vu qu’un grand nombre de Canadiens se sont soudainement rendu compte que la discrimination est une réalité vécue par un trop grand nombre de nos concitoyens et quelque chose qui doit cesser », avait déclaré plus tôt dans la journée Justin Trudeau. Plusieurs milliers de personnes ont également manifesté à Toronto et dans d’autres villes au Canada contre le racisme et la violence policière.Le chef de police noir de Toronto, Mark Saunders, a lui aussi mis un genou à terre en venant à la rencontre des manifestants dans le centre-ville.Plus tôt cette semaine, Justin Trudeau était resté sans voix pendant plus de 20 secondes, alors qu’il était pressé par un journaliste de commenter l’attitude de Donald Trump face aux manifestations antiracistes.
Source : Regards d’Africains de France
AMÉRIQUE
ÉTATS-UNIS – Tir à Washington : ce que l’on sait de l’auteur présumé, Rahmanullah Lakanwal
Un incident dramatique s’est produit mercredi en plein centre de Washington, à quelques pas de la Maison-Blanche, lorsqu’un homme a ouvert le feu sur des soldats de la Garde nationale, blessant grièvement deux d’entre eux.
L’attaque a eu lieu vers 14h15, heure locale, lorsqu’un suspect « est arrivé à l’angle de la rue, a soulevé son arme à feu et a tiré vers des gardes nationaux » en patrouille, selon Jeffery Carroll, responsable de la police de Washington. Les forces présentes ont rapidement neutralisé le tireur, qui a lui-même été blessé lors de l’intervention. La maire Muriel Bowser a indiqué que « les tirs étaient ciblés », tandis que le directeur du FBI, Kash Patel, a précisé que les deux victimes, originaires de Virginie-Occidentale, restent dans un état critique. La police n’a pour l’instant « connaissance d’aucun mobile », mais l’enquête se poursuit.
D’après la presse américaine, le suspect a été identifié comme Rahmanullah Lakanwal, un ancien militaire de 29 ans de nationalité afghane. Il serait arrivé aux États-Unis en septembre 2021, après la prise de pouvoir des talibans, et s’est installé à Bellingham, dans l’État de Washington, avec sa femme et ses cinq enfants. Ancien membre de l’armée afghane, Lakanwal aurait servi dix ans aux côtés des forces spéciales américaines, notamment à Kandahar, deuxième ville la plus peuplée du pays. Un proche, également vétéran afghan, s’est déclaré sous le choc et ne comprend pas les motivations de l’attaque : « Je n’arrive pas à croire qu’il ait pu faire une chose pareille. J’ai besoin de votre aide pour savoir pourquoi c’est arrivé », a-t-il confié à NBC News, la voix tremblante.
Dans un discours prononcé mercredi soir, Donald Trump a confirmé que le suspect était « entré en provenance d’Afghanistan » et a qualifié ce pays de « trou à rats sur Terre ». Le ministère de la Sécurité intérieure a par ailleurs confirmé que le tireur est un ressortissant étranger arrivé récemment aux États-Unis. L’incident a ravivé les débats sur la sécurité dans la capitale américaine et sur la surveillance des anciens militaires étrangers vivant aux États-Unis, tandis que la justice poursuit son enquête pour déterminer les motivations exactes de l’attaque.
AMÉRIQUE
PÉROU – Lima coupe les ponts avec Mexico à cause de l’ex-Première ministre Betssy Chávez
Le Pérou a annoncé, lundi, la rupture de ses relations diplomatiques avec le Mexique, après que ce dernier a accordé l’asile politique à Betssy Chávez, ancienne Première ministre poursuivie pour sa participation présumée au coup d’État manqué de décembre 2022 orchestré par l’ex-président Pedro Castillo. La décision a été rendue publique par le ministre péruvien des Affaires étrangères, Hugo de Zela, lors d’une conférence de presse tenue à Lima.
« Nous avons appris avec surprise et regret que l’ex-Première ministre Betssy Chávez, présumée coauteure du coup d’État de Pedro Castillo, bénéficie de l’asile au sein de la résidence de l’ambassade du Mexique à Lima », a déclaré le ministre. Il a précisé que, face à cette situation jugée inacceptable, le gouvernement avait décidé de rompre immédiatement les relations diplomatiques avec le Mexique.
Cette décision marque une nouvelle escalade dans la crise diplomatique entre les deux pays, déjà fragilisés depuis la chute de Pedro Castillo en décembre 2022. À l’époque, l’ancien président mexicain Andrés Manuel López Obrador avait rapidement accordé l’asile à la famille de Castillo, provoquant la colère de Lima. Depuis, les relations bilatérales n’ont cessé de se détériorer : les ambassadeurs respectifs ont été rappelés, et le gouvernement mexicain a refusé de reconnaître les autorités péruviennes issues de la transition.
Malgré cette rupture politique, les échanges économiques et commerciaux entre les deux pays s’étaient jusqu’ici maintenus, notamment dans les secteurs minier et agroalimentaire. Reste à savoir si cette nouvelle crise diplomatique entraînera des conséquences sur le plan économique et régional, alors que le Pérou continue de traverser une période d’instabilité politique.
AMÉRIQUE
VÉNÉZUELA – Maduro accuse la CIA d’ingérence après les révélations de Trump
Les relations, déjà fragiles entre les États-Unis et le Venezuela, ont connu un nouvel accès de tension après une déclaration explosive de Donald Trump.
Le président américain a reconnu, lors d’un échange avec la presse, avoir donné son feu vert à des opérations de la CIA visant le Venezuela, selon plusieurs sources concordantes dont Reuters.
Une annonce qui a provoqué la fureur de Nicolás Maduro, dénonçant une atteinte à la souveraineté nationale.
Trump assume une stratégie offensive
Sans fournir de précisions sur la nature des opérations, Donald Trump a affirmé avoir agi pour « deux raisons essentielles » :
- lutter contre un régime de narco-terrorisme, empêcher l’envoi de criminels vers le territoire américain.
Le président américain a même évoqué la possibilité de frappes terrestres, estimant que Washington « contrôle déjà très bien la mer », une phrase interprétée comme une menace explicite d’intervention directe.
Caracas riposte et dénonce une ingérence
Depuis Caracas, Nicolás Maduro a répliqué avec vigueur lors d’un discours prononcé devant le Conseil national pour la souveraineté et la paix, une instance récemment créée pour faire face à la pression étrangère.
Le dirigeant vénézuélien a dénoncé de nouvelles manœuvres de la CIA, rappelant « les coups d’État fomentés » par les États-Unis en Amérique latine.
« Notre continent ne veut plus de ces coups d’État », a-t-il lancé, appelant les peuples voisins à rejeter la guerre et le changement de régime imposé de l’extérieur.
Une rupture diplomatique désormais consommée
Les tensions entre Washington et Caracas se sont accrues ces dernières années : expulsions de diplomates, sanctions économiques, isolement du Venezuela au sein des institutions internationales.
L’entreprise pétrolière PDVSA reste particulièrement ciblée par les restrictions américaines.
Dans ce contexte, l’annonce de Trump consacre la fin de tout canal diplomatique entre les deux capitales et ravive le spectre d’une nouvelle guerre froide hémisphérique.
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