AFRIQUE DE L’OUEST
SÉNÉGAL – Barthelemy Dias investi candidat à la mairie de la ville de Dakar
Article réalisé par notre correspondante Fatou Dieng depuis Dakar
Ce dimanche 21 novembre 2021, c’est un foule immense qui a répondu à l’appel du maire de Mermoz Sacré-Coeur Barthélémy Dias pour sa cérémonie d’investiture initiée par ses compagnons de l’opposition. Candidat à la mairie de la ville de Dakar, une ville stratégique sur le plan politique, son investiture était tant attendue par ses partisans et ses souteneurs. Il doit désormais défendre les couleurs de la coalition “Yewwi Askan Wi” pour les prochaines élections locales du 23 janviers 2022.
Ils sont venus en surnombre pour applaudir leur candidat, les souteneurs du maire de Mermoz Sacré-Coeur n’ont pas voulu rater cette cérémonie d’investiture. Le candidat favori a été investi par les autres membres de la coalition “Yewwi Askan Wi” ce dimanche 21 novembre.
Sous les applaudissements d’une foule conquise, la tête de liste majoritaire, Barthélémy Dias a appelé ses coéquipiers qui voulaient être investis à le rejoindre pour le triomphe de leur coalition.
“Je m’engage avec vous, jeunes, hommes, femmes, adultes, à relever ce défi collectif pour le triomphe de notre coalition au soir du 23 janvier 2022. Cela ne sera possible qu’avec l’engagement de chacune, et de chacun d’entre nous. Chaque voix compte. Ne négligeons personne. Soyons surtout généreux envers tous nos concitoyens et restons attentifs à leurs préoccupations. Le temps des investitures est passé, Choisir ne signifie pas exclure. Le temps de l’unité et de la cohésion à sonné. Evitons la division et travaillons ensemble dans la même direction pour l’atteinte de notre objectif. L’essentiel, c’est de gagner dans toutes les 19 communes. Surtout de gagner la mairie de la ville de Dakar », a déclaré Barthélémy Dias.”
Pour le candidat investi pour la conquête de la mairie de Dakar, la gravité de l’heure ne saurait entamé leur engagement et leur détermination à relever le défi de ces élections locales. “Je m’engage avec vous à poursuivre tous les grands projets initiés par Khalife Ababacar Sall au bénéfice exclusif des Dakarois. L’heure est grave. Mais la gravité de l’heure ne saurait entamer notre engagement et notre détermination à relever le défi de ces élections locales”.

Par ailleurs, même si cette investiture de Barthélémy Dias revêt d’une importance particulière, d’autres candidats ont été investis le même jour par la coalition Yewwi Askan Wi. Ils sont au nombre de 19. Un événement qui s’est tenu au terrain de Grand Yoff (Dakar), ce dimanche 21 novembre.
Le leader du Pastef-Les Patriotes Ousmane Sonko, l’ancien maire de Dakar Khalifa Ababacar Sall et les autres membres de ladite coalition ont également fait le déplacement pour venir soutenir leurs camarades.
A noter que ce meeting inédit a drainé une foule de militants et sympathisants à seulement deux mois des élections municipales et départementales qui se tiendront le 23 janvier 2022.
AFRIQUE
CÔTE D’IVOIRE – Laurent Gbagbo dénonce une « logique absurde » derrière le quatrième mandat d’Alassane Ouattara
L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a vivement critiqué la décision d’Alassane Ouattara de briguer un quatrième mandat, annoncée en juillet dernier. Dans un entretien accordé au journaliste Alain Foka, le fondateur du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPACI) a dénoncé ce qu’il considère comme une justification fallacieuse au maintien au pouvoir.
Selon le président sortant, sa nouvelle candidature se justifie par la nécessité de préserver la stabilité du pays face à des défis « sécuritaire, économique et monétaire sans précédent ». Une argumentation que Laurent Gbagbo juge absurde et paternaliste.
« Ce n’est pas parce qu’il y a des menaces sécuritaires sur la Côte d’Ivoire que Ouattara va décider de s’accrocher au pouvoir », a-t-il déclaré.
« Les États-Unis font face à des menaces nucléaires de la Chine, de la Corée du Nord, de la Russie… Ce n’est pas pour autant que Trump dirait : “Je reste au pouvoir” », a-t-il ajouté avec ironie.
L’ancien président estime que cette logique alimente la perception négative des dirigeants africains sur la scène internationale :
« Cessons d’être nègres, parce que c’est pour ça qu’on se moque de nous », a-t-il lancé, en dénonçant une mentalité de dépendance et un pouvoir personnalisé au détriment des institutions.
Laurent Gbagbo a également rappelé son propre parcours face à la crise politico-militaire des années 2000 pour illustrer son propos :
« Moi, j’ai connu la guerre. Est-ce que la rébellion, ce n’était pas une guerre terroriste ? Mais j’ai fait face. Pourquoi ce serait seulement lui, Ouattara, qui serait le seul Zoro de la situation ? »
Pour lui, les défis de la Côte d’Ivoire ne justifient pas une concentration du pouvoir entre les mains d’un seul homme, et un autre dirigeant élu pourrait tout autant relever les mêmes défis avec légitimité.
AFRIQUE
CÔTE D’IVOIRE – Laurent Gbagbo annonce son retrait de la vie politique après les législatives de 2025
L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a annoncé, ce mercredi, son intention de se retirer de la vie politique à l’issue des élections législatives prévues en décembre 2025. Dans un entretien accordé à AFO Media, le fondateur du Parti des Peuples Africains – Côte d’Ivoire (PPACI) a déclaré vouloir tourner la page après plusieurs décennies d’engagement politique.
« Je vais prendre du temps pour moi-même et pour ma petite famille. Enfin, je vais vivre un peu, écrire. Il y a des moments où il faut arrêter », a confié l’ancien chef d’État, précisant qu’il ne s’agissait pas d’une retraite définitive mais d’un retrait volontaire des affaires partisanes.
Cette décision intervient dans un contexte politique tendu, marqué par le rejet de sa candidature à la présidentielle de 2025, qu’il avait qualifié de « coup d’État civil ». Écarté du scrutin, Laurent Gbagbo avait promis de continuer à défendre ses convictions « autrement ».
À 80 ans, celui qui fut président de la Côte d’Ivoire de 2000 à 2011 semble désormais vouloir clore un chapitre majeur de sa vie publique, tout en laissant à son parti la responsabilité de préparer l’avenir.
AFRIQUE
CÔTE D’IVOIRE – Tensions et interdictions à la veille de la présidentielle
À quelques jours du scrutin présidentiel, la Côte d’Ivoire traverse un climat politique particulièrement tendu. Le gouvernement a annoncé l’interdiction de tout rassemblement politique en dehors du cadre électoral pour une durée de deux mois, une mesure justifiée par la volonté d’éviter les troubles à l’ordre public.
Cette décision intervient alors que le président Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011, brigue un quatrième mandat. Sa candidature divise profondément la classe politique et la société civile. Pour certains opposants, elle contrevient à l’esprit de la Constitution, tandis que le gouvernement affirme que la légalité a été respectée et que le peuple doit trancher dans les urnes.
Selon le porte-parole adjoint du gouvernement, Mamadou Touré, cette interdiction vise à “préserver la stabilité nationale et garantir un processus électoral apaisé”. Toutefois, la mesure suscite des inquiétudes sur la liberté d’expression et de manifestation, notamment après une série de heurts ayant fait trois morts et conduit à plus de cinquante condamnations à des peines de prison.
Pendant que le pays se prépare à voter, un autre débat refait surface : celui du développement de Yamoussoukro, capitale politique depuis 1983. La ville, symbole du rêve moderniste de Félix Houphouët-Boigny, peine encore à s’imposer comme véritable centre administratif. Des projets de modernisation, dont une zone industrielle et une future ligne ferroviaire rapide vers Abidjan, nourrissent l’espoir d’une relance économique.
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