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ECONOMIE

AFRIQUE – 205 Organisations mondiales de la Société civile derrière le président sénégalais Macky Sall pour l’annulation de la dette des pays africains

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Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a sollicité au mois d’avril 2020 l’annulation de la dette des pays africains en raison principalement de la pandémie qui a fragilisé l’ensemble de l’économie des pays africains.  Il a désormais le soutien de plus de 200 organisations mondiales de la société civile. Même le Vatican a décidé d’entrer dans cette lutte pour, dit-il, “l’intérêt de tous les pays du monde”. Le secrétaire général du Caritas Afrique, le Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM), le Père Akaabiam, a justifié cette demande d’annulation de la dette des pays pauvres par la position géostratégique de l’Afrique et son impact dans le marché mondial. « Si l’Afrique vit dans l’endettement, tout le monde vivra dans l’endettement. Si l’Afrique va bien, tout le monde va bien. », a-t-il affirmé.

Le Chef de l’Etat du Sénégal, Macky Sall, ne sera pas seul dans cette lutte pour l’annulation de la dette des pays africains économiquement touchés par les impacts néfastes de la Covid-19. Désormais, il a un soutien de taille, plus de 200 Organisations mondiales de la société civile se sont rangées derrière lui pour demander de concert la fin de cette dette qui étouffe l’économie des pays du continent afrcain et qui freine la croissance à tous les niveaux de développement.

Selon les dernières statistiques du Fonds Monétaire International (FMI), les dix pays africains affichant le taux d’endettement le plus élevé début 2020 sont les suivants : le Soudan, avec une dette publique équivalant à 207 % du PIB, l’Érythrée (165,1 %), le Cap-Vert (123,5 %), le Mozambique (108,8 %), l’Angola (95,0%), la Zambie (91,6 %), l’Égypte (84,9%), la Gambie (80,9%), la Mauritanie (78,5 %) et la République du Congo (ou Congo-Brazzaville, 78,5 %). Le Sénégal, de son côté, a une dette publique totale estimée à 9176,3 milliards de FCFA (13,764 milliards d’euros) en 2020, selon le rapport économique et financier annexé à la loi de finance 2021 et établi par le ministère des finances et du budget.

Le président sénégalais Macky Sall est convaincu que la dette des pays africains ne représente rien par rapport à la dette mondiale. C’est pourquoi, il estime que son annulation définitive ne devrait pas avoir un impact très important sur les ressources du FMI ou de la Banque Mondiale. « Avec un montant estimé à 365 milliards de dollars, environ, la dette africaine ne représente finalement que 2% de la dette mondiale », a laissé comprendre le chef de l’Etat sénégalais en marge de la cérémonie d’ouverture de la 20ème édition du forum économique international sur l’Afrique, tenue en visioconférence, le lundi 22 février 2021.

A rappeler qu’en 2020, le FMI a accordé une aide d’urgence sous forme de dons à 25 pays du continent africain afin de les accompagner dans la lutte contre la Covid-19. En outre, la dette de ces pays en question avait été revue sauf pour le Sénégal qui a pourtant formulé ouvertement la demande d’annulation. En effet, au mois d’avril 2020, alors que le Sénégal était en pleine crise liée au coronavirus, le président, Macky Sall, a jugé nécessaire de solliciter l’annulation de la dette dont le paiement risque de mener beaucoup de pays en voie de développement au bord du précipice. « L’Afrique à l’image du monde est gravement atteinte par la pandémie du Covid-19 qui va durablement impacter son économie. Je demande à nos partenaires bilatéraux et multilatéraux d’accompagner la résilience du continent africain, en annulant la dette”, avait-il déclaré.

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BANQUE

CENTRE AFRIQUE – Une reprise économique fragile, 2,8% de croissance visée d’ici 2027

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La République centrafricaine a traversé de profondes turbulences économiques, marquées par les crises politico-militaires et la pandémie de COVID-19. Entre 2020 et 2023, la croissance a péniblement atteint 0,7%, freinée par l’instabilité et les chocs extérieurs.

En 2024, une légère embellie a été enregistrée : la Banque mondiale a estimé la croissance à 1,5%, signe d’un redémarrage progressif de l’activité.

Les moteurs de la reprise

Guido Rurangwa, représentant de la Banque mondiale à Bangui, attribue cette reprise à plusieurs facteurs :

  • – la relance de l’agriculture et de l’agro-industrie,
  • – l’essor de l’exploitation aurifère, favorisée par la hausse des prix de l’or,
  • ainsi que des investissements visibles dans les infrastructures, avec de nouveaux immeubles et des routes réhabilitées dans la capitale.

« La croissance, ce n’est pas que des chiffres. Elle se mesure aussi par les chantiers visibles et la vitalité retrouvée de certains secteurs », a-t-il déclaré.

Un objectif de 2,8% d’ici 2027

Fort de cette dynamique, la Banque mondiale projette une croissance de 2,8% à l’horizon 2027. Mais pour y parvenir, des réformes structurelles seront nécessaires.

L’économiste Lorenzo Ganazoui, coordonnateur de l’ONG Constellations Internationale, insiste sur la nécessité de :

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  • – renforcer le secteur minier, en particulier l’or et le diamant,
  • – développer le transport et l’énergie,
  • – et surtout investir massivement dans l’agriculture, considéré comme le secteur clé pour produire,
  • – nourrir et enrichir la nation.

Le défi social

Malgré ces perspectives, la situation sociale reste préoccupante : 65,3% de la population vit encore dans une pauvreté extrême. Les experts estiment que la lutte contre la mauvaise gouvernance et la valorisation du potentiel agricole et minier seront déterminants pour sortir le pays du cercle vicieux de la précarité.

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ECONOMIE

MADAGASCAR – Polémique autour de la réforme de la loi sur les grands investissements miniers

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Deux ans après l’adoption de son nouveau code minier, Madagascar prépare une réforme majeure de la Loi sur les grands investissements miniers (LGIM), en vigueur depuis près de 25 ans. Destiné à encadrer les plus gros investisseurs du secteur extractif, ce texte doit être harmonisé avec le code révisé en 2023. Mais la démarche du gouvernement soulève de vives critiques.

La société civile et la Chambre des mines dénoncent un processus « mené dans le plus grand secret » depuis plus d’un an. Selon plusieurs sources, seuls les Américains d’Energy Fuels, maison mère du projet Base Tuléar encore en attente, auraient été consultés. « Le processus de révision reste opaque », regrette Clément Rabenandrasana, chef de file de la plateforme nationale de l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), pourtant censée être associée à l’élaboration du texte.

En réaction, les acteurs non consultés ont formulé une série de recommandations. Parmi elles, une exigence jugée incontournable : imposer la transformation locale des minerais, quel que soit le type d’investisseur, afin de créer plus de valeur ajoutée et d’accroître les retombées économiques pour le pays.

La Chambre des Mines, par la voix de son président Jean-Luc Marquetoux, pointe quant à elle des questions de gouvernance : « Près de 25 ans après son adoption, un seul grand projet minier, Ambatovy, a réellement été éligible à la LGIM. Ce ne sont pas les instruments juridiques qui manquent, mais leur application concrète et l’accompagnement des projets. »

Le gouvernement prévoit de soumettre le nouveau texte au Parlement en octobre prochain. Mais sans véritable concertation, la réforme risque de cristalliser les tensions entre l’État, les investisseurs et la société civile, dans un secteur stratégique pour l’économie malgache.

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ECONOMIE

GABON – Une délégation du Congrès américain en visite au port minéralier d’Owendo

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Le 25 août 2025, une délégation du Congrès américain conduite par Joe Foltz a effectué une visite de travail au port minéralier d’Owendo, accompagnée de l’ambassadrice des États-Unis au Gabon, Vernelle Trim Fitzpatrick. Cette mission s’inscrit dans le prolongement de la récente visite du président Brice Clotaire Oligui Nguema à Washington et illustre un climat diplomatique renforcé entre Libreville et Washington.

Guidée par Léod Paul Batolo, administrateur directeur général de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), la délégation a pu constater l’importance stratégique du port d’Owendo, principal hub de réception, de stockage, de traitement et de chargement du manganèse destiné aux marchés internationaux. Cette infrastructure joue un rôle central dans la chaîne de valeur de l’industrie extractive gabonaise, notamment pour le groupe Eramet Comilog, qui y développe également une activité de transformation locale produisant des alliages à plus forte valeur ajoutée.

Selon Joe Foltz, « cette rencontre illustre notre volonté commune de renforcer les liens économiques et logistiques entre nos deux pays, dans un esprit de partenariat durable ». L’élu américain a salué la qualité des installations, estimant qu’un « équipement performant et bien entretenu garantit une continuité d’approvisionnement fiable, condition sine qua non pour répondre aux exigences des marchés internationaux ».

La Direction des transports et embarquement (DTE) a, pour sa part, mis en avant ses efforts en matière de sécurité et d’efficacité. « Notre objectif est d’atteindre zéro accident et zéro interruption dans la chaîne d’exportation, en mettant en œuvre des normes élevées de sécurité ferroviaire et portuaire », a indiqué son directeur. La maintenance et la surveillance permanentes constituent, selon lui, un gage de performance et de fiabilité.

Source : gabonreview.com

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