SANTÉ
AFRIQUE : Coronavirus : le Covid Organics commandé par la Tanzanie et l’Union des Comores
Ce remède contre le coronavirus intéresse-t-il les autorités de La Réunion ? Deux nouveaux pays vont utiliser le Covid-Organics, remède contre le coronavirus produit à Madagascar : la Tanzanie et les Comores où des premiers cas de COVID-19 sont confirmés. Par Témoignages.
Issu de la recherche menée par l’IMRA, institut malgache de référence internationale en matière de plantes médicinales, le Covid-Organics est utilisé à Madagascar en préventif et en curatif contre le coronavirus. Après le succès des tests, la production est lancée à grande échelle. Pour le gouvernement malgache, ce remède n’est pas seulement destiné à Madagascar, il est aussi un moyen d’apporter un soutien à la lutte mondiale contre le coronavirus.
Après la CEDEAO, la Tanzanie
Le 1er mai dernier, le ministre de la Défense de la Guinée est venu prendre livraison d’un don de Covid-Organics à destination des 15 Etats de la CEDEAO. Depuis samedi, la Tanzanie rejoint un certain nombre de pays africains pour demander de l’aide à Madagascar afin de guérir les patients de Covid-19.
Le président John Magufuli a déclaré dimanche 3 mai 2020 qu’il était en pourparlers avec le gouvernement malgache utiliser le remède contre le Covid-19 en Tanzanie.
« J’ai été en pourparlers avec Madagascar. Ils disent qu’ils ont découvert le remède contre le Covid-19. Nous enverrons un avion pour apporter les médicaments en Tanzanie afin que les Tanzaniens puissent en bénéficier », a-t-il déclaré.
« Solidarité avec nos frères de l’océan Indien »
Dans son édition d’hier, l’Express annonce que l’Union des Comores va aussi utiliser le Covid-Organics :
« Nous offrirons du Covid-Organics en signe de solidarité avec nos frères de l’océan Indien. » Le président Andry Rajoelina fait ainsi part de la demande de « tambavy » par le président comorien Azali Assoumani. L’Union des Comores est le premier pays de l’océan Indien qui s’intéresse au remède fabriqué par le laboratoire malgache destiné à lutter contre le coronavirus. Depuis le déclenchement de la guerre sanitaire contre le Covid-19, les îles voisines de l’océan Indien ont chacune leur manière de prendre soin de leurs patients. Vu que les Comores sont le dernier pays de la région à déclarer officiellement la présence de cas confirmés du coronavirus sur son territoire, la guerre sanitaire y commence à battre son plein.
Le président Azali Assoumani n’a pas hésité ainsi à utiliser le remède Covid-Organics pour maîtriser la propagation du coronavirus. « Nous sommes persuadés que Madagascar est sur la bonne voie pour éradiquer cette pandémie sur la Grande île et nous prions aussi pour le succès de votre pays et, dans ce domaine, ce succès sera le nôtre et celui, bien sûr, de tout le continent africain. (…) J’adresse aussi mes remerciements aux chercheurs de l’IMRA car leurs travaux ont permis de découvrir ce traitement le plus efficace à ce jour contre cette pandémie », indique le président Azali Assoumani sur la visioconférence. »
Source : Témoignages
SANTÉ
RD CONGO – Une épidémie de choléra sans précédent frappe 17 provinces
La République démocratique du Congo fait face à la plus sévère épidémie de choléra enregistrée depuis un quart de siècle. Selon l’UNICEF, plus de 64 000 cas et près de 1 900 décès ont été recensés depuis le début de l’année 2025, un niveau inédit qui met sous tension un système de santé déjà fragilisé. Les enfants figurent parmi les principales victimes : ils représentent près d’un quart des infections, avec 14 818 cas et 340 décès confirmés, a indiqué John Agbor, représentant de l’UNICEF en RDC.
Dix-sept des vingt-six provinces, y compris la capitale Kinshasa, sont aujourd’hui touchées. L’organisation souligne que le choléra, pourtant évitable, continue de se propager en raison d’un accès limité à l’eau potable, à l’assainissement et aux services d’hygiène. Dans certains espaces communautaires, les conséquences sont dramatiques : dans un foyer collectif de Kinshasa, 16 enfants sur 62 ont perdu la vie après l’apparition de la maladie.
Les données de l’Enquête démographique et sanitaire 2024-2025 confirment l’ampleur du défi sanitaire : seuls 43 % des Congolais ont accès à des services d’eau de base et à peine 15 % disposent de structures sanitaires adéquates. La crise est également exacerbée par des facteurs structurels tels que les conflits persistants dans l’est du pays, les déplacements massifs, les inondations saisonnières et une urbanisation rapide et non maîtrisée, qui affaiblissent davantage les réseaux d’eau et d’assainissement.
Face à l’urgence, le gouvernement a lancé un Plan multisectoriel d’élimination du choléra 2023-2027, doté d’un budget théorique de 192 millions de dollars, mais largement sous-financé. Parallèlement, l’initiative « Le fleuve Congo sans choléra » vise à intensifier les contrôles sanitaires le long du fleuve, principal axe de circulation du pays. Pour maintenir une réponse opérationnelle en 2026, l’UNICEF estime avoir besoin d’environ six millions de dollars supplémentaires.
SANTÉ
SÉNÉGAL – Fièvre de la Vallée du Rift : 140 cas et 18 décès enregistrés
Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a publié, ce 10 octobre 2025, une mise à jour sur la situation épidémiologique nationale.
À la date du 9 octobre, le Sénégal recense 140 cas confirmés de Fièvre de la Vallée du Rift (FVR) et 6 cas de Mpox. Les autorités sanitaires intensifient leurs efforts pour freiner la propagation et renforcer la prise en charge médicale des malades.
Fièvre de la Vallée du Rift : progression maîtrisée mais préoccupante
Depuis le 21 septembre 2025, la FVR a touché 140 personnes, dont 18 décès.
La région de Saint-Louis demeure l’épicentre avec 130 cas recensés, dont 91 guérisons. Les districts de Richard-Toll (74 cas) et Saint-Louis (44 cas) sont les plus affectés, tandis que quelques cas ont été signalés à Louga, Matam et Fatick.
Face à cette situation, le ministère de la Santé a déployé de nouveaux équipements médicaux à l’hôpital régional de Saint-Louis, notamment pour les soins intensifs, afin d’améliorer la prise en charge des cas graves.
Le ministre Dr Ibrahima Sy a réaffirmé la détermination du gouvernement à agir vite :
« La priorité immédiate est de renforcer les infrastructures médicales et d’assurer une réponse rapide et efficace pour sauver des vies et contenir l’épidémie. »
La Fièvre de la Vallée du Rift est une maladie virale transmise de l’animal à l’homme, principalement lors du contact avec le sang ou les organes d’animaux infectés. Les symptômes incluent fièvre, douleurs musculaires et fatigue, mais les cas graves peuvent entraîner des complications hémorragiques mortelles.
Mpox : 6 cas détectés à Dakar, aucun décès
Concernant le Mpox, le pays a enregistré six cas confirmés depuis le 22 août 2025, tous localisés à Dakar.
Un patient est déclaré guéri, tandis que cinq autres restent sous surveillance médicale. Aucun décès n’a été signalé à ce jour.
Les autorités poursuivent la surveillance épidémiologique et appellent les citoyens à vigilance et responsabilité.
Le ministère invite les populations à respecter les mesures de prévention, à éviter les contacts à risque et à signaler immédiatement tout cas suspect aux structures sanitaires les plus proches.
SANTÉ
SÉNÉGAL – Vigilance accrue face au Mpox et à la fièvre de la vallée du Rift
Le Sénégal fait face à deux épidémies simultanées : le Mpox (variole du singe) et la fièvre de la vallée du Rift (FVR). Bien que la situation reste sous contrôle, le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique appelle à une mobilisation communautaire et à une collaboration renforcée avec les agents de santé et les relais communautaires.
Appel à la vigilance et à la solidarité
Dans un communiqué, les autorités exhortent les populations à respecter strictement les mesures de prévention et à coopérer avec les structures sanitaires. Ce message a été réitéré lors de la réunion du Comité national de gestion des épidémies (CNGE), présidée par le ministre, au lendemain d’une mission de terrain à Saint-Louis.
Mpox : 5 cas confirmés, aucun décès
Depuis la confirmation du premier cas le 22 août 2025, 5 cas ont été recensés, tous dans la région de Dakar.
- 1 patient guéri
- 4 patients sous traitement au Service des maladies infectieuses de l’hôpital de Fann (évolution favorable)
- 52 contacts identifiés et suivis de près
- Aucun décès signalé
Fièvre de la vallée du Rift : 28 cas dont 8 décès
La situation est plus préoccupante pour la FVR, une maladie virale transmise par les moustiques ou le contact avec des animaux infectés.
- 28 cas confirmés
- 8 décès
- 90 personnes exposées identifiées, dont 4 ont développé la maladie depuis son apparition dans la région de Saint-Louis
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