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ETATS-UNIS : Donald Trump « scandalisé » par les violences au Capitole, des élus démocrates appellent à le déloger de la Maison Blanche

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Les violences qui ont émaillé les débats pour la certification de la victoire de Joe Biden au Capitole ont porté un sacré coup à la démocratie américaine. Le président républicain Donald Trump s’est même dit « scandalisé par la violence » déployée par ses sympathisants, qui ont envahi le siège du Congrès mercredi 6 janvier 2021. Mais, ses appels à “l’apaisement” et à “la réconciliation” n’ont pas ému outre mesure le camp démocrate. En effet, les sénateurs Nancy Pelosi et Chuck Schumer jugent que Donald Trump doit être destitué le plus tôt possible.

Le Président Donald Trump, qui a appelé mercredi 6 janvier ses partisans à contester les résultats de l’élection présidentielle de novembre 2020, s’est dit « scandalisé » par la violence dont ses sympathisants ont pris d’assaut le Capitole. « Nous venons de vivre une élection intense et les émotions sont fortes », mais « il faut se calmer », a-t-il déclaré avant d’ajouter : « À ceux qui ont commis des actes de violences ou de destruction, vous ne représentez pas notre pays. Et à ceux qui ont enfreint la loi, vous paierez ».

Dans un discours qui se veut rassembleur, le Président américain appelle à la “réconciliation”. « Le Congrès a certifié les résultats. Une nouvelle administration prêtera serment le 20 janvier. Je vais désormais me concentrer sur une transition de pouvoir ordonnée et sans accrocs », a dit Donald Trump qui trouve que « l’heure est à l’apaisement et à la réconciliation ».

Cependant, cette attitude pacifiste n’émeut guère certains membres du parti démocrate qui estiment que Donald Trump est une bombe à retardement. « Chaque jour qu’il passe au pouvoir peut se transformer en spectacle de l’horreur », s’inquiète la cheffe des démocrates à la Chambre des représentants, Nancy Pelosi qui estime que destituer le président Trump est « une urgence de la plus haute importance ». « Le président des États-Unis a déclenché une insurrection armée contre l’Amérique. Avec le chef des démocrates au Sénat, nous appelons le vice-président et le gouvernement à invoquer le 25e amendement pour destituer ce président  », a-t-elle déclaré.

Son collègue au Sénat, Chuck Schumer parle d’une même voix, selon lui : « Ce qui s’est produit au Capitole était une insurrection contre les Etats-Unis, incitée par le président ». Le chef des sénateurs démocrates ajoute que Donald Trump « ne peut pas rester au pouvoir un jour de plus ». 

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Toutefois, l’appel des deux élus risque fort de ne pas aboutir. En effet, il se pose une question de temps. Le processus enclenché avec l’invocation du 25ème amendement risque non seulement de prendre du temps mais aussi pourrait donner la possibilité à Donald Trump de le contester. Quant à l’impeachment, ce dernier n’a plus que 12 jours avant de procéder à la transition du pouvoir avec Joe Biden alors qu’un procès en destitution dure en principe des mois.

Moins que la destitution de Donald Trump, les Démocrates veulent surtout pousser les Républicains et les collaborateurs de Donald Trump à prendre position et à désavouer publiquement leur leader.

Joe Biden n’a pas souhaité, pour sa part, se prononcer sur le 25e amendement. Le président élu préférerait attendre, selon ses conseillers, la transition qui aura lieu le 20 janvier 2021. Ce, surtout que Donald Trump est de plus en plus isolé jusque dans son propre camp.

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ÉTATS-UNIS – Immigration : Le président Donald Trump ferme la porte à sept nouveaux pays et aux Palestiniens

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La forteresse Amérique remonte ses ponts-levis. Dans une proclamation signée ce mardi, le président Donald Trump a drastiquement élargi la liste des nationalités interdites d’entrée aux États-Unis, invoquant la nécessité impérieuse de « restreindre l’entrée des ressortissants étrangers afin de protéger la sécurité » nationale.

Cette nouvelle salve de restrictions cible spécifiquement le Burkina Faso, le Niger, le Mali, le Soudan du Sud et la Syrie. Le Laos et la Sierra Leone, jusqu’ici soumis à des blocages partiels, basculent désormais vers une interdiction totale. Fait politique majeur, les Palestiniens détenteurs de documents de voyage de l’Autorité palestinienne sont également concernés. Washington justifie cette décision radicale par des procédures de vérification jugées « tellement insuffisantes » dans ces territoires qu’elles imposeraient une suspension immédiate des admissions. Le cas syrien apparaît particulièrement sensible, la mesure intervenant quelques jours seulement après une attaque meurtrière contre des soldats américains dans le pays.

Depuis son retour au Bureau Ovale en janvier dernier, Donald Trump a fait du durcissement migratoire la clé de voûte de son action. Au-delà de la sécurité physique, la Maison-Blanche assume désormais une dimension culturelle et idéologique, ciblant explicitement les étrangers susceptibles de « nuire à la culture » ou aux « principes fondateurs » des États-Unis. Cette rhétorique s’inscrit dans la continuité des décrets de juin dernier, qui avaient déjà fermé la porte aux ressortissants de douze pays, principalement en Afrique et au Moyen-Orient.

Toutefois, le décret maintient certains garde-fous : les résidents permanents légaux, les diplomates et les sportifs restent exemptés. À contre-courant de ce durcissement généralisé, seul le Turkménistan bénéficie d’un assouplissement inattendu. Saluant des « progrès significatifs », l’administration autorise à nouveau la délivrance de visas non-immigrants pour ce pays d’Asie centrale, une exception rare dans une politique migratoire de plus en plus hermétique.

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ÉTATS-UNIS – Tir à Washington : ce que l’on sait de l’auteur présumé, Rahmanullah Lakanwal

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Un incident dramatique s’est produit mercredi en plein centre de Washington, à quelques pas de la Maison-Blanche, lorsqu’un homme a ouvert le feu sur des soldats de la Garde nationale, blessant grièvement deux d’entre eux.

L’attaque a eu lieu vers 14h15, heure locale, lorsqu’un suspect « est arrivé à l’angle de la rue, a soulevé son arme à feu et a tiré vers des gardes nationaux » en patrouille, selon Jeffery Carroll, responsable de la police de Washington. Les forces présentes ont rapidement neutralisé le tireur, qui a lui-même été blessé lors de l’intervention. La maire Muriel Bowser a indiqué que « les tirs étaient ciblés », tandis que le directeur du FBI, Kash Patel, a précisé que les deux victimes, originaires de Virginie-Occidentale, restent dans un état critique. La police n’a pour l’instant « connaissance d’aucun mobile », mais l’enquête se poursuit.

D’après la presse américaine, le suspect a été identifié comme Rahmanullah Lakanwal, un ancien militaire de 29 ans de nationalité afghane. Il serait arrivé aux États-Unis en septembre 2021, après la prise de pouvoir des talibans, et s’est installé à Bellingham, dans l’État de Washington, avec sa femme et ses cinq enfants. Ancien membre de l’armée afghane, Lakanwal aurait servi dix ans aux côtés des forces spéciales américaines, notamment à Kandahar, deuxième ville la plus peuplée du pays. Un proche, également vétéran afghan, s’est déclaré sous le choc et ne comprend pas les motivations de l’attaque : « Je n’arrive pas à croire qu’il ait pu faire une chose pareille. J’ai besoin de votre aide pour savoir pourquoi c’est arrivé », a-t-il confié à NBC News, la voix tremblante.

Dans un discours prononcé mercredi soir, Donald Trump a confirmé que le suspect était « entré en provenance d’Afghanistan » et a qualifié ce pays de « trou à rats sur Terre ». Le ministère de la Sécurité intérieure a par ailleurs confirmé que le tireur est un ressortissant étranger arrivé récemment aux États-Unis. L’incident a ravivé les débats sur la sécurité dans la capitale américaine et sur la surveillance des anciens militaires étrangers vivant aux États-Unis, tandis que la justice poursuit son enquête pour déterminer les motivations exactes de l’attaque.

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PÉROU – Lima coupe les ponts avec Mexico à cause de l’ex-Première ministre Betssy Chávez

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Le Pérou a annoncé, lundi, la rupture de ses relations diplomatiques avec le Mexique, après que ce dernier a accordé l’asile politique à Betssy Chávez, ancienne Première ministre poursuivie pour sa participation présumée au coup d’État manqué de décembre 2022 orchestré par l’ex-président Pedro Castillo. La décision a été rendue publique par le ministre péruvien des Affaires étrangères, Hugo de Zela, lors d’une conférence de presse tenue à Lima.

« Nous avons appris avec surprise et regret que l’ex-Première ministre Betssy Chávez, présumée coauteure du coup d’État de Pedro Castillo, bénéficie de l’asile au sein de la résidence de l’ambassade du Mexique à Lima », a déclaré le ministre. Il a précisé que, face à cette situation jugée inacceptable, le gouvernement avait décidé de rompre immédiatement les relations diplomatiques avec le Mexique.

Cette décision marque une nouvelle escalade dans la crise diplomatique entre les deux pays, déjà fragilisés depuis la chute de Pedro Castillo en décembre 2022. À l’époque, l’ancien président mexicain Andrés Manuel López Obrador avait rapidement accordé l’asile à la famille de Castillo, provoquant la colère de Lima. Depuis, les relations bilatérales n’ont cessé de se détériorer : les ambassadeurs respectifs ont été rappelés, et le gouvernement mexicain a refusé de reconnaître les autorités péruviennes issues de la transition.

Malgré cette rupture politique, les échanges économiques et commerciaux entre les deux pays s’étaient jusqu’ici maintenus, notamment dans les secteurs minier et agroalimentaire. Reste à savoir si cette nouvelle crise diplomatique entraînera des conséquences sur le plan économique et régional, alors que le Pérou continue de traverser une période d’instabilité politique.

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