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LIBYE

LIBYE : Les députés des gouvernements d’Est et d’Ouest disent « non » à la division

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Le consensus n’a pas été évident, il a fallu cinq jours de négociations en terre marocaine pour parvenir à un accord entre les représentants du peuple libyens scindés en deux gouvernements depuis la mort forcée du guide Mouammar Kadhafi en 2011. Pour la première fois depuis le début de la crise, les deux camps veulent aller vers des élections législatives le plus rapidement possible.

Les parlementaires des gouvernements d’Est et d’Ouest ont décidé de faire la paix et d’aller vers un apaisement des tensions. Le samedi 28 novembres 2020, les députés de la Chambre des représentants ont unanimement décidé de mettre « fin à la division » et de « cesser les discours de haine ». Ils ont convenu de réunir l’organe législatif du pays divisé entre les forces du maréchal khalifa Haftar basées à Tobrouk dans l’est du pays et le Gouvernement d’Union Nationale de Fayez al-sarraj reconnu par la communauté internationale et dont le pouvoir est basé à la capitale, Tripoli.

De nouveaux pourparlers pilotés par le Maroc le 30 novembre 2020 entre les responsables du Conseil d’État (chambre haute du parlement) et la chambre des représentants doivent permettre d’aller dans le sens d’organiser des « élections législatives et de terminer la phase de transition ».

Déjà au mois d’octobre, un accord de cessez-le-feu permanent a été signé entre les deux parties, une bonne augure pour les élections nationales prévues au mois de décembre 2021.

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AFRIQUE DU NORD

LIBYE – Le Maroc salue la nomination d’un nouvel émissaire onusien

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Le Maroc a salué dimanche la nomination par Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, du Sénégalais Abdoulaye Bathily au poste de représentant spécial pour la Libye et chef de la Mission d’appui de l’ONU dans ce pays (MANUL).

Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Étranger, le Royaume du Maroc exprime son « plein soutien » au nouvel émissaire onusien et affirme son « entière disposition » à coopérer à ses côtés afin de contribuer « de manière effective » aux efforts consentis pour que les parties libyennes parviennent au consensus nécessaire pour la tenue des élections législatives et présidentielle, en tant que seul moyen pour surmonter la situation actuelle, souligne le communiqué.

Le Maroc, qui a abrité la signature de l’Accord politique libyen de Skhirat le 17 décembre 2015 et accueilli les séances de dialogue inter-libyen à Bouznika, poursuivra son engagement dans les efforts internationaux visant à asseoir la sécurité et la stabilité dans ce pays maghrébin frère, conclut le communiqué.

Source : L’Économiste

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AFRIQUE DU NORD

LIBYE – Saif Al-Islam Gaddafi, le fils de l’ancien président, Mouammar Kadhafi, aspire à diriger le pays 

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Disparu depuis 2017 après avoir été capturé en novembre 2011 par un groupe armé à Zenten, puis libéré en 2017, Seif al-Islam Kadhafi a l’intention de se présenter au prochain scrutin présidentiel au mois de décembre 2021. Le Fils de l’ex-chef d’État, Mouammar Kadhafi, en a fait l’annonce au cours d’une interview qu’il a accordée au New York Times le vendredi 30 juillet 2021. Il se voit comme le seul homme capable d’assurer l’unité du peuple libyen qui baigne dans une certaine instabilité depuis la mort de son père en 2011.

Seif al-Islam Kadhafi, fils de l’ancien président libyen Mouammar Kadhafi, veut assurer la succession de son père et remettre son pays dans la voie de l’émergence. Dans une interview accordée au New York Times le 30 juillet 2021, il est persuadé que « lui seul peut représenter l’Etat pour tous les Libyens. » L’homme âgé de 49 ans veut apporter le changement tant attendu par le peuple libyen depuis la chute de Mouammar Kadhafi au terme d’un soulèvement populaire qui mettait fin à 40 ans de pouvoir (1969 – 2011). « L’heure est au retour dans le passé. Le pays est à genoux (…), il n’y a pas d’argent, pas de sécurité. Il n’y a pas de vie ici. », a-t-il insisté.

Seif al-Islam Kadhafi était perdu de vue depuis quatre ans. En effet, en 2011, après la mort de son père, il avait été capturé au mois de novembre par un groupe armé à Zenten, ville située au nord-ouest de la Libye. En 2015, il est condamné à mort par le même groupe au terme d’un procès expéditif. Mais, il a finalement été libéré deux ans plus tard. Une libération qui, pour lui, sonne comme une chance pour la Libye car il va se présenter à la prochaine élection présidentielle avec la ferme conviction qu’il sera à la tête du pays. Actuellement  sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale pour « crimes contre l’humanité », Seif al-Islam Kadhafi pense que « ces questions juridiques pourraient être négociées si une majorité du peuple libyen le choisissait comme chef », écrit le New York Times.

Ingénieur de formation et éduqué en Europe, à Londres et Vienne, Seif Al-Islam Kadhafi avaient en sa charge plusieurs affaires diplomatiques lors du règne de son père. Le quotidien américain (New York Times) a cité un sondage libyen qui indique que 57% de la population d’une région du pays a confiance en lui.

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AFRIQUE DU NORD

LIBYE – cinq femmes ministres dans le nouveau gouvernement

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Avec la mise en place d’un nouveau gouvernement d’union nationale avec la présence de cinq ministres femmes, la Libye a fait grand pas vers le retour au calme et la paix définitive, après presque 10 ans d’une guerre effroyable sur son territoire. Même si cette représentation féminine dans le gouvernement est inférieure aux promesses et jugée nettement insuffisante sur le chemin d’une parité. Par Afrik.com

C’est une « étape majeure pour faire progresser les droits des femmes », a réagi ONU Femmes en Libye. Un « moment historique pour les femmes libyennes », a renchéri l’ambassadeur américain, Richard Norland. Issu d’un processus onusien, ce nouveau gouvernement aura pour tâche première de sortir le pays d’une décennie de chaos et de divisions, en le menant jusqu’à des élections nationales, au mois de décembre 2021. Mais avec cinq femmes parmi ses 26 ministres et six ministres d’État, il marque aussi une avancée relative sur la question de genre.

Une activiste originaire de Benghazi (Est), du nom de Najla al-Mangoush, a ainsi été nommée à la tête des Affaires étrangères. Cette avocate de formation s’était déjà fait connaître en 2011 en faisant partie du Conseil national de Transition (CNT), organe officiel de la révolution de 2011 ayant chassé du pouvoir le colonel Mouammar Kadhafi. Mabrouka Touki, une universitaire du Fezzan (sud) diplômée en physique nucléaire, se chargera du ministère de la Culture, tandis que la juriste Halima Ibrahim Abderrahmane, originaire de Gharyan (ouest), a hérité du portefeuille de la Justice.

Wafa Al-Kilani et Houria al-Tormal prendront, respectivement, la tête du ministère des Affaires sociales et celle des Affaires de la Femme. Si elles ont joué un rôle crucial durant la révolte de 2011, les femmes libyennes ont peu à peu été écartées du processus de transition, avec une présence faible dans les instances transitoires et le Parlement. L’ancien Gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj, installé en 2016 dans l’Ouest de la Libye, comptait deux femmes sur une trentaine de portefeuilles. Celui de l’Est, non reconnu par la communauté internationale, une seule.

Sur les réseaux sociaux, la présence remarquée des femmes dans le gouvernement de l’homme d’affaires Abdelhamid Dbeibah est saluée comme « un grand pas », un « bond pour la société » et un « début prometteur », pour le retour de la paix dans le pays. Mais les réactions sont nettement plus contrastées chez des militantes, qui arguent que le nouvel exécutif devait faire plus.

C’est le cas de Ghalia Sassi, présidente de l’association « Ma’aha » (avec elle). « Nous sommes fières de voir des Libyennes nommées à des postes de souveraineté, mais aussi mécontentes que le Premier ministre ait failli à son engagement de réserver 30% des postes aux femmes », a-t-elle déclaré. Si Abdelhamid Dbeibah s’était engagé à respecter ce seuil durant sa campagne, elles ne sont finalement que 15% dans son exécutif.

Source : Afrik.com

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