AMÉRIQUE
PRÉSIDENTIELLE AUX ÉTATS-UNIS – Joe Biden annonce sa candidature pour 2024

L’actuel président des États-Unis est candidat à sa réelection pour un second mandat. Une date symbolique quatre ans jour pour jour après sa dernière entrée en campagne en 2019.
Fin du suspense. Joe Biden a annoncé mardi 25 avril 2023 qu’il tenterait de briguer un second mandat en 2024, balayant les inquiétudes exprimées sur son âge. « Je suis candidat à ma réélection », a dit le président américain de 80 ans dans un message vidéo publié sur Twitter.
« Finissons le travail », a déclaré Joe Biden en insistant sur le combat toujours en cours, selon lui, pour la liberté et la démocratie.
La date de mardi est loin d’être anodine. Elle marque le quatrième anniversaire, jour pour jour, de la dernière entrée en campagne de Joe Biden, lorsque le démocrate s’était lancé dans une bataille pour l’« âme de l’Amérique », et avait privé Donald Trump d’un second mandat. Si les sondages se confirment, un « remake » du duel entre les deux hommes se dessine. Après son annonce, le Parti républicain a accusé le président américain Joe Biden d’être « déconnecté ». « Biden est tellement déconnecté de la réalité qu’il pense mériter quatre ans de plus au pouvoir alors qu’il ne fait que créer des crises », a dénoncé la cheffe du parti, Ronna McDaniel.
Pointé du doigt pour son âge par l’opposition
Le président doit s’exprimer mardi 25 avril 2023 sur ce qui sera probablement un de ses leitmotive en tant que candidat : comment ramener les « emplois manufacturiers » aux États-Unis et « reconstruire la classe moyenne ».
Depuis le début de l’année, Joe Biden martèle sa volonté de rendre sa « dignité » à l’Amérique populaire « oubliée », perturbée par la mondialisation, que Donald Trump a su en partie séduire.
Le locataire de la Maison-Blanche peut penser qu’il a les statistiques avec lui : les présidents américains se représentent généralement, et ils sont le plus souvent réélus. Mais Joe Biden, de par son âge, défie les précédents historiques. S’il est réélu, il achèverait son second mandat à l’âge de 86 ans.
En novembre 2021 puis en février 2023, le dirigeant s’est soumis à des bilans de santé qui ont conclu qu’il était en « bonne santé ». Mais lui qui est déjà enclin aux gaffes et dont l’allure est incontestablement marquée par les ans s’expose à une recrudescence d’attaques des républicains sur son acuité mentale.
Joe Biden affiche toutefois une endurance peu commune, jonglant entre crises internationales et grandes réformes. Son déplacement à Kiev, une initiative inouïe pour le chef d’État entouré du plus strict dispositif de sécurité du monde, a rappelé de manière spectaculaire son rôle d’architecte de la riposte occidentale après l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Trump fustige le bilan de Biden
Il a aussi bien noté que, selon les sondages, la candidature de son prédécesseur Donald Trump, 76 ans et inculpé par un tribunal de New York, n’enthousiasme pas plus que la sienne.
Le démocrate estime donc que s’il a battu une fois son prédécesseur républicain, figure clivante par excellence, il peut y arriver à nouveau en mettant en avant sa personnalité bonhomme et son programme rassembleur.
Anticipant une annonce de son rival, Donald Trump a fustigé lundi le bilan de l’actuel président. « Vous pourriez prendre les cinq pires présidents de l’histoire américaine, et ensemble, ils n’auraient pas fait autant de dégâts que Joe Biden n’en a faits à notre pays en seulement quelques années », a lancé le milliardaire républicain par communiqué.
Reste une grande inconnue : quelles seraient les chances de Joe Biden s’il faisait face en novembre 2024 à un ou une adversaire plus jeune ?
Le nom du gouverneur de Floride Ron DeSantis, étoile montante de la droite dure, et âgé de 44 ans, circule beaucoup. Mais il ne s’est pour l’heure pas déclaré.
Moins connue, la républicaine Nikki Haley, déjà en campagne, appelle à faire émerger une « nouvelle génération ». Elle réclame notamment des tests de capacités intellectuelles pour tous les responsables politiques de plus de 75 ans.
AMÉRIQUE
VENEZUELA – Les États-Unis frappent un navire lié au Tren de Aragua en mer des Caraïbes

Les États-Unis ont mené une opération militaire en mer des Caraïbes, entraînant la mort de 11 personnes présentées comme des membres du gang vénézuélien Tren de Aragua. L’action, annoncée par le président Donald Trump, s’inscrit dans un climat de tensions persistantes avec le régime de Nicolás Maduro. Caracas dénonce une atteinte à sa souveraineté, tandis que Washington justifie une intensification de sa lutte contre le narcotrafic.
Une frappe rare en mer des Caraïbes
Le président Donald Trump a confirmé ce 2 septembre que les forces américaines avaient mené une frappe ciblée contre un bateau soupçonné de transporter de la drogue au large du Venezuela. L’opération, effectuée dans les eaux internationales, a provoqué la mort de 11 personnes. Washington affirme qu’il s’agissait de membres du réseau criminel Tren de Aragua, décrit par les autorités comme une organisation transnationale mêlant trafic de drogue, traite humaine et extorsion.
Une vidéo diffusée par le Pentagone montre l’explosion du navire, sans pertes du côté américain. Ce type d’action constitue un tournant dans la lutte antidrogue américaine : alors que la Garde côtière procédait jusqu’ici à des interceptions, l’armée a cette fois privilégié une frappe directe. La Maison-Blanche justifie ce choix par la montée en puissance de réseaux criminels supposément liés à Caracas et souligne l’engagement des forces américaines à sécuriser la région. Des navires de guerre, un sous-marin nucléaire et plusieurs milliers de militaires ont été déployés dans les Caraïbes ces dernières semaines, illustrant une présence accrue destinée à dissuader les activités illicites.
Des relations tendues entre Trump et Maduro
Les rapports entre Donald Trump et Nicolás Maduro sont marqués par une succession de confrontations politiques et diplomatiques. Lors de son premier mandat, Trump avait reconnu Juan Guaidó comme président par intérim du Venezuela, appelant Maduro à quitter le pouvoir. Washington avait également imposé de lourdes sanctions économiques, visant à affaiblir le régime et à réduire ses revenus pétroliers.
Malgré ces pressions, Maduro est resté en place, s’appuyant sur le soutien de ses alliés régionaux et internationaux. Le président vénézuélien a souvent dénoncé une politique américaine qu’il juge interventionniste et destinée à provoquer un changement de régime. Les tensions se sont accentuées avec les accusations américaines liant Caracas aux réseaux de narcotrafic.
La frappe de ce 2 septembre intervient donc dans une relation bilatérale déjà fragilisée. Caracas a réagi vivement, qualifiant l’opération de violation de sa souveraineté et affirmant être prête à défendre le territoire national. Maduro a mobilisé ses forces armées et dénoncé ce qu’il décrit comme une « menace permanente » de Washington. Ce nouvel épisode pourrait relancer un cycle d’escalade entre les deux pays. Pour l’administration Trump, il s’agit d’un signal adressé autant au Venezuela qu’aux réseaux criminels régionaux. Pour Caracas, c’est un épisode de plus dans une longue série d’affrontements politiques et militaires avec son voisin du Nord.
AMÉRIQUE
ÉTATS-UNIS – Trump hausse le ton : ultimatum à Poutine et déluge d’armes pour l’Ukraine

Donald Trump, qui s’est dit lundi une nouvelle fois « déçu » par son homologue russe Vladimir Poutine, a donné à la Russie 50 jours pour mettre fin à la guerre sous peine de sanctions sévères, et annoncé l’envoi prochain à travers l’Otan d’un grand nombre d’armes à l’Ukraine.
Ce faisant, le président américain a clairement montré que sa patience vis-à-vis du président russe était arrivée à bout.
« Je suis déçu du président Poutine, car je pensais que nous aurions un accord il y a deux mois, mais ça ne semble pas se concrétiser », a déclaré le président américain à la Maison Blanche, aux côtés du secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, ajoutant que « par conséquent, nous allons mettre en place des droits de douane secondaires », c’est-à-dire sur les alliés de Moscou.
« Si nous n’avons pas un accord d’ici 50 jours, c’est très simple, (les droits de douane) seront à 100% et c’est comme ça », a-t-il ajouté.
Dans le même temps, l’Ukraine va recevoir une énorme quantité d’armes pour renforcer son effort de guerre contre la Russie.
« C’est une très grosse affaire que nous avons conclue. Des équipements militaires d’une valeur de plusieurs milliards de dollars vont être achetés aux Etats-Unis, aller à l’Otan, etc. et seront rapidement distribués sur le champ de bataille », a dit le président américain.
« Cela signifie que l’Ukraine mettra la main sur un très grand nombre d’équipements militaires, à la fois pour la défense aérienne, mais aussi des missiles, des munitions », a renchérit le secrétaire général de l’Otan.
Le président américain avait multiplié ces derniers temps les signaux contradictoires sur l’Ukraine.
Mais lundi, il a déploré le fait que « nous pensions avoir un accord à quatre reprises environ », mais, à chaque fois, le président russe a continué à bombarder l’Ukraine.
Vladimir Poutine refuse de mettre fin à l’invasion débutée en février 2022.
Après son retour à la Maison Blanche en janvier, Donald Trump a tenté de se rapprocher de Vladimir Poutine, et de négocier avec lui une fin de la guerre.
Mais le processus diplomatique est dans l’impasse après des sessions de pourparlers peu fructueuses entre Moscou et Kiev.
– « Conversation productive » –
Dans l’est de l’Ukraine, où les combats font rage, le soldat Adistron, 29 ans, s’est dit « très heureux » que son pays reçoive bientôt davantage de systèmes Patriot, efficaces selon lui pour protéger les civils, mais aussi les troupes.
« Sans eux, nous sommes démunis », a-t-il dit à l’AFP. « Donc, M. Trump, donnez-nous-en davantage, davantage de Patriot ».
Un autre militaire de 29 ans, qui se fait appeler Grizzly, juge que « mieux vaut tard que jamais ». « Grâce aux Patriot qu’ils nous donnent, nos familles seront plus en sécurité », a-t-il estimé.
Les frappes aériennes russes en Ukraine se sont intensifiées récemment. Moscou bat chaque semaine des records en nombre d’engins tirés, fournis par une industrie de défense qui tourne à plein régime.
Volodymyr Zelensky a dit lundi avoir évoqué l’aide à la défense de son pays lors d’une « conversation productive » avec l’envoyé spécial américain Keith Kellogg, en visite à Kiev.
Le président ukrainien s’est dit « reconnaissant » envers son homologue américain pour « les importants signes de soutien et les décisions positives pour nos deux pays ».
Volodymyr Zelensky a aussi dit avoir discuté avec Keith Kellogg du renforcement des sanctions contre la Russie, que Kiev réclame.
De nombreux élus américains, y compris dans le camp de M. Trump, poussent le président à en adopter de nouvelles. Ce à quoi il s’était jusqu’à présent refusé, disant vouloir laisser une chance à la diplomatie.
Sur le front ukrainien, l’armée de Moscou reste à l’avantage.
Le ministère russe de la Défense a encore revendiqué lundi la prise de deux petits villages ukrainiens: Maïak, dans la région orientale de Donetsk et Malynivka, dans celle de Zaporijjia (sud).
Des attaques ont tué lundi au moins trois civils dans les régions de Kharkiv et Soumy, toutes deux frontalières de la Russie et situées dans le nord-est de l’Ukraine, selon les autorités locales.
Volodymyr Zelensky a par ailleurs proposé lundi de nommer Première ministre son actuelle ministre de l’Economie, Ioulia Svyrydenko, ce qui constituerait un remaniement politique majeur pour ce pays en guerre.
L’Ukraine vit une période « cruciale », a-t-elle estimé sur les réseaux sociaux. Sa nomination doit encore être approuvée par le Parlement.
Source : seneweb
AMÉRIQUE
ETATS UNIS – Israël sommé par Trump de respecter la trêve avec l’Iran

Quelques heures après avoir annoncé un cessez-le-feu inédit entre Israël et l’Iran, le président américain Donald Trump a durci le ton envers son allié israélien. Sur sa plateforme Truth Social, mardi 24 juin, il a appelé Israël à s’abstenir de toute frappe militaire contre l’Iran, sous peine de remettre en cause l’accord fragile fraîchement conclu.
« Israël. Ne lâchez pas ces bombes », a-t-il écrit dans un message lapidaire mais clair. « Si vous le faites, c’est une violation majeure » du cessez-le-feu, a-t-il ajouté, avant d’ordonner : « Ramenez vos pilotes chez vous, maintenant. »
Cette déclaration intervient alors que la tension restait extrêmement vive entre les deux puissances ennemies, malgré l’annonce d’une trêve progressive. Selon Trump, l’Iran doit initier la cessation des hostilités, suivi par Israël douze heures plus tard. Le président américain avait présenté cet accord comme le résultat d’une médiation directe, qualifiée d’« acte de courage, d’intelligence et d’endurance » par les deux camps.
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