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[CULTURE-LIVRE] – L’auteure sénégalaise Aïssatou Diamanka-Besland participe à un ouvrage collectif

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L’auteure sénégalaise Aïssatou Diamanka-Besland a participé à la rédaction d’un ouvrage collectif qui a pour titre : « Rencontre à l’Unesco, lumière sur les plumes de diasporas africaines” qui réunit une quinzaine d’auteurs ayant participé à la 1ère édition du Salon des Auteurs de la Semaine africaine de l’Unesco en 2019 dont la responsable est Madame Paulette Correa. Elle a diffusé la vidéo de présentation de son texte qui a été réalisée dans le cadre de la Semaine africaine du 23 au 26 novembre 2021. Elle a abordé dans cet ouvrage le thème de l’esclavage. Voiçi l’intégralité de la vidéo :  

« Bonjour, je suis Aïssatou Diamanka-Besland écrivain, journaliste, entrepreneure avec une formation en sciences politiques. Dans ce livre collectif qui porte comme titre : « Rencontres à l’UNESCO. Lumière sur les plumes des diasporas africaines », j’ai abordé la question de l’esclavage. Un thème central qui transcende mes écrits dans leur globalité. Mon texte s’intitule “Pont Suture Gorée Gorgée”. Dans ce texte, le personnage principal porte le prénom de Wilson. C’est un afro-américian, un fils d’ancien esclave qui retourne sur la trace de ses ancêtres. C’est sur l’île de goré qu’il atterrit. A travers ce périble, il replonge dans l’histoire terrible de l’esclavage, c’est à dire dans les méandres du commerce triangulaire qui avait comme protagoniste l’Europe-Afrique et l’Amérique. L’Afrique bien sûr à son détriment et sans son consentement va être balafré à coup d’épée. 

Durant plus de 4 siècles, c’est à dire plus de 400 ans, des hommes et des femmes, les plus valides, les plus beaux, les plus solides, vont être arrachés de leur terre pour aller travailler dans les plantations d’Amérique. Ces fils et filles d’Afrique devenus conquérants dans la contrainte, largués dans un monde nouveau, vont être déshumanisés, chosifiés, animalisés, dépourvus de toute leur essence, de tout leur sens, de toute leur humanité. 

En effet, à travers ce fait historique inédit car le commerce de l’homme africain devenu un produit en tête de gondole des supermarchés d’esclaves européens s’organise L’Europe s’empare, empoigne, s’agrippe au cou de l’Afrique pour lui confisquer plus de 12 millions de déportés africains entre le 15ème et fin du 19e siècle. Les esclaves sont ligotés, enchaînés et entassés à fond de cale pour une traversée périlleuse. Wilson découvre avec stupéfaction son histoire douloureuse sur cette île de Goré non loin de la presqu’île du Cap Vert, comme le font chaque année d’autres petits fils et petites filles d’anciens esclaves pour comprendre le pourquoi de cette traite inhumaine. A travers ce périple dense, cette quête historique pour Wilson, il découvre comment   ses ancêtres étaient parqués dans cette zone de transit avant d’arriver dans les terres d’Amérique, des Antilles, d’Haïti ou du Brésil.

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Le texte est simple, dynamique, rythmique, parfois poétique. Devant Joe Ndiaye ancien cocervateur de la maison des esclaves de Gorée, Wilson ne parvient pas à retenir ses larmes de douleur, de malheur, de détresse. 

Voilà ma participation dans ce livre collectif initié par Jean Célestin Anjangué, une idée qui a pris naissance lors du 1er Salon des Auteurs de l’Unesco en 2019 qui fut une belle rencontre pour les auteurs africains du continent et de la diaspora. Enfin comme je le dis souvent : l’évolution de l’Afrique, son élévation, c’est quand le narratif revient à ses enfants. Chaque ligne produite par un enfant de MAMA AFRICA doit être célébrée ! »

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SÉNÉGAL – Barros Edgar : du foot à la création de contenu

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Edgar Barros

À 26 ans, Edgar Barros fait partie de cette jeune génération talentueuse d’Africains qui refusent de se laisser enfermer dans une case. Grâce à ses contenus très suivis sur les réseaux sociaux, il s’est forgé une véritable popularité. Alors que tout le prédestinait à une carrière de footballeur, Barros est aujourd’hui un créateur de contenu, suivi par plus de 460 000 personnes. Ses vidéos cumulent des millions de vues. Il vient de sortir son premier ouvrage “Vamos comme Barros) qui parle des ses voyages en Asie.

De la pelouse aux réseaux sociaux
Né en France d’un père sénégalais et d’une mère espagnole, Edgar Barros commence très tôt le football. Très vite, il intègre l’US Torcy, un club formateur reconnu, où il évolue aux côtés de Randal Kolo-Muani. À 19 ans, un accident le met sur la touche : une rupture des ligaments croisés. Cette blessure l’oblige à une longue rééducation. Cependant, il ne veut rien lâcher. Il continue en Régional 1 à Meaux, puis au Val d’Europe. En 2023, il rejoint Avranches avant de signer à l’AS Vitré. Mais, il comprend que son vrai terrain de jeu, c’était le monde. Depuis son premier voyage au Mali, tout change. Désormais, il veut explorer le monde, comprendre les gens, ressentir ce qu’ils ressentent. Dans une interview accordée à Ze-Africanews, il confie : “J’ai cru que le foot était toute ma vie…” Il finit par comprendre, dit-il : “ Ce que je recherchais, c’était plus qu’un but marqué : c’était l’envie de marquer l’histoire.”

Une reconversion réussie
Après avoir mis un terme à sa carrière sportive, Edgar Barros développe une activité de créateur de contenu. Sur les réseaux sociaux, il partage des vidéos et des analyses qui mettent en lumière la richesse des cultures africaines, en particulier sénégalaise. Son approche singulière lui permet de fédérer une large communauté. Pour ne pas s’arrêter là, il publie un ouvrage : “Vamos Comme Barros”. Ce livre est un carnet de route illustré qui mêle anecdotes, photos, tips et QR codes pour revivre ses aventures en vidéo. Il y raconte ses périples en Malaisie, en Thaïlande et en Corée du Sud.

Barros, tisseur de ponts entre les identités
Après avoir troqué les crampons contre la caméra, Barros veut vivre pleinement de cette nouvelle vocation. En novembre 2020, il crée son entreprise, enregistrée sous le nom “BARROSJR”, spécialisée dans l’édition de revues et périodiques. Il raconte à travers les outils numériques les histoires des gens, souvent méconnues. En cela, on peut dire qu’il est passeur de culture. Il met en avant les personnes souvent méconnues. Il promeut la culture sénégalaise et montre une autre image de l’Afrique et des Africains partout où il va. Son crédo : valoriser la richesse du patrimoine africain à travers des récits, des analyses, des témoignages, et surtout, un style personnel, direct et immersif.

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SÉNÉGAL – Le parti la Nouvelle Responsabilité participera au dialogue national

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Amadou Ba, Photo : Page Facebook

Dans un communiqué rendu public dimanche 18 mai, la Nouvelle Responsabilité (NR), parti dirigé par l’ancien Premier ministre Amadou Ba, a officiellement annoncé sa participation au dialogue national convoqué par le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Cette décision intervient dans un contexte politique tendu où plusieurs formations politiques ont déjà fait connaître leurs positions divergentes sur cette initiative présidentielle.

Une participation conditionnée par des ambitions plus larges
Si la Nouvelle Responsabilité (NR) confirme bien sa présence aux discussions à venir, elle ne manque pas de souligner que le cadre proposé lui semble trop restreint. « La thématique centrale portant sur le système politique revêt une importance certaine, mais elle demeure insuffisante pour répondre, à elle seule, aux attentes profondes et légitimes des Sénégalaises et des Sénégalais », peut-on lire dans le communiqué.

Le parti d’Amadou Ba, se définissant comme « une force politique incontestable », propose ainsi d’élargir significativement l’agenda des discussions pour y inclure plusieurs préoccupations économiques et sociales qu’il juge prioritaires :

La dette publique et la maîtrise du déficit budgétaire ;
L’équité fiscale ;
L’emploi et l’employabilité des jeunes ;
Les dynamiques migratoires ;
Le développement durable ;
Le pouvoir d’achat et la cherté de la vie ;
La préservation des libertés fondamentales ;

Un positionnement stratégique dans l’échiquier politique
Cette annonce intervient alors que le paysage politique sénégalais reste divisé sur l’opportunité même de ce dialogue. En acceptant d’y participer tout en cherchant à en redéfinir le périmètre, la Nouvelle Responsabilité adopte une posture à la fois constructive et critique qui pourrait lui permettre de se démarquer.

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« Notre participation s’inscrit dans une dynamique de contribution critique et constructive, dans un contexte politique, économique et social particulièrement préoccupant qui nécessite rapidement des mesures d’apaisement« , précise le parti, faisant ainsi allusion aux tensions qui traversent la société sénégalaise.

Une vision républicaine revendiquée
La Nouvelle Responsabilité(NR) rappelle son attachement à son crédo « JAMM AK NJARIN » (paix et prospérité partagée) et insiste sur sa conception du dialogue national comme « un instrument républicain de pacification, de renforcement de la démocratie et de consolidation de l’État de droit ».

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BURKINA FASO – Ouagadougou et Dakar mutualisent leur force pour une lutte conjointe contre le terrorisme

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Ousmane Sonko et Ibrahim Traoré

Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko a effectué, ce vendredi 16 mai 2025, sa première visite officielle au Burkina Faso. Lors de cette visite, il a réaffirmé au capitaine Ibrahim Traoré la volonté du Sénégal à apporter son soutien face à la menace terroriste dans le Sahel.

En visite officielle à Ouagadougou, Ousmane Sonko, Premier ministre du Sénégal, a été reçu en audience par le président de la transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré. Accompagné de trois membres de son gouvernement — Yassine Fall, ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine, Birame Diop, ministre des Forces armées, et Khady Diène Gaye, ministre des Sports — Le chef du gouvernement sénégalais a multiplié les échanges diplomatiques au sommet.

Cette première visite au Burkina Faso s’inscrit dans un contexte de forte tension sécuritaire dans la région. À l’issue de son entretien avec le président Traoré, Ousmane Sonko a tenu à exprimer “la solidarité du peuple sénégalais envers le peuple burkinabè, face à cette épreuve qui lui est imposée, qu’il n’a pas choisie”. Par ailleurs, il a apporté un “soutien absolu” aux autorités de transition et affirmé la disponibilité du Sénégal à envisager “toute possibilité de collaboration et de soutien” face à la menace terroriste. Il a aussi insisté sur la nécessité d’une riposte solidaire et structurée ; car, souligne-t-il : “Aucun de nos pays ne peut échapper à cette gangrène”.

Ousmane Sonko, dans ses déclarations, souhaite une approche collective de la sécurité en Afrique de l’Ouest. Aussi déclare-t-il : “Il est illusoire de croire que la menace sécuritaire s’arrêtera aux frontières du Burkina Faso, du Mali ou du Niger. C’est une lutte de toute l’Afrique de l’Ouest”.

Ousmane Sonko n’a pas seulement parlé à l’endroit de Ouagadougou. Il s’adressait également à Bamako et à Niamey.

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En marge des questions diplomatiques, la visite de le Premier ministre sénégalais revêt aussi une dimension historique. En effet, ce samedi 17 mai 2025, il a pris part à l’inauguration du Mausolée Thomas Sankara, figure emblématique du panafricanisme et de ses 12 compagnons à Ouagadougou. Pour le Premier ministre sénégalais, Thomas Sanka qui fait partie de ses maîtres penseurs “ illumine depuis quelques décennies tous les combats panafricanistes et souverainistes du continent”. Il a également prévu de rencontrer la communauté sénégalaise vivant au Burkina Faso.

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