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POLITIQUE

SÉNÉGAL – Le Mouvement pour la Défense de la Démocratie rejette la date des élections locales, réaffirme sa détermination à poursuivre la lutte et annonce un mémorandum

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Le Mouvement pour la Défense de la Démocratie (M2D) a tenu une importante réunion ce samedi 24 avril 2021. Cette réunion avait pour objectif de définir les orientations stratégiques et évaluer les actions menées.

Les membres ont renouvelé leur engagement résolu dans le mouvement et réaffirmé leur détermination à poursuivre la lutte, au nom du peuple sénégalais, pour la sauvegarde de la démocratie et de l’État de droit. Ils tendent la main à toutes les forces démocratiques et sociales du pays pour fédérer les initiatives et mutualiser les moyens et les ressources afin de donner plus d’efficacité aux luttes du peuple pour la démocratie.

Le M2D constate, avec regrets, que le Président Sall a trahi, une fois encore, la parole qu’il a donnée à Serigne Mountakha Mbacké, Khalife Général des Mourides, ainsi qu’à tout le peuple sénégalais, consistant à faire libérer tous les détenus arrêtés dans le cadre des événements des mois de février et mars 2021.

Le M2D tient à informer le peuple sénégalais que 30 personnes sont encore retenues en otage, dont 24 à la prison de Diourbel, 4 à Ziguinchor, 1 à Fort B et 1 à Rebeuss.Le M2D demande la libération de ces détenus et appelle l’ensemble des acteurs impliqués dans ce dossier, notamment la famille judiciaire, à agir dans le sens de l’apaisement afin de tourner cette douloureuse page.

S’agissant des élections locales, le M2D appuie fortement la position du Front de Résistance National (FRN) et confirme que l’audit du fichier, l’évaluation du processus, la révision des listes et les autres étapes du processus peuvent tenir sur un délai de 8 mois environ, ce qui techniquement, permet d’organiser les élections en décembre 2021.

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En ce qui concerne le Président Macky Sall, le M2D l’invite à faire preuve de plus de lucidité et de responsabilité pour comprendre que la révolte massive du peuple sénégalais contre sa politique et ses pratiques n’est pas une donnée conjoncturelle passagère qu’il pourrait conjurer en bandant les muscles. Plutôt que de choisir la voie incertaine et aventurière des manœuvres dilatoires, de la manipulation ou des menaces, le M2D l’exhorte à prendre de la hauteur, malgré le traumatisme subi, pour s’éviter encore des déconvenues.

Le M2D fera face à la presse, dans les prochains jours, pour présenter son mémorandum sur les événements de février-mars dernier ainsi que la forme et la date de ses prochaines activités.

Fait à Dakar le 24 Avril 2021La Coordination

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AFRIQUE

OUGANDA – Une campagne sous tension entre arrestations et menaces

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Après près de quarante ans au pouvoir, le président Yoweri Museveni vante son bilan et promet de continuer à « protéger la paix et la prospérité de l’Ouganda ».

Face à lui, son principal rival Bobi Wine mobilise la jeunesse autour d’un programme axé sur la création d’emplois, une meilleure éducation et la lutte contre la corruption. Un discours qui trouve un large écho auprès d’une population jeune et frustrée.

Une campagne jugée inéquitable

L’opposition dénonce des conditions électorales verrouillées : la Commission électorale, intégralement nommée par le président, reste contrôlée par le pouvoir. Depuis la dernière présidentielle, plus de 300 militants du parti de Bobi Wine ont été arrêtés, certains traduits devant des tribunaux militaires, en dépit de la suspension de ces poursuites ordonnée par la Cour suprême en janvier 2025.

L’ombre de Muhoozi

À ce climat tendu s’ajoute la figure de Muhoozi Kainerugaba, fils du président et chef des Forces armées. Sur les réseaux sociaux, il multiplie les provocations : menaces contre l’opposition, attaques directes contre Bobi Wine et contre Kizza Besigye, ancien candidat toujours détenu malgré les injonctions de justice.

Une jeunesse à risque

Pour le politologue ougandais Tolit Atiya, le principal danger réside dans la colère d’une jeunesse qui n’a connu qu’un seul chef d’État :

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« Une génération frustrée pourrait être entraînée dans une nouvelle spirale de violences. »

En 2021, plus de 50 personnes avaient déjà perdu la vie lors des manifestations qui avaient accompagné la campagne électorale.

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AFRIQUE

CAMEROUN – Une campagne présidentielle polarisée entre Paul Biya et une opposition fragmentée

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À Yaoundé, sur les grands axes et aux carrefours stratégiques, une seule image domine : celle de Paul Biya, accompagné de son slogan de campagne « Grandeur et espérance », décliné en français et en anglais.

Mais pour Joseph Olama, jeune cadre d’entreprise, ce déploiement massif d’affiches et de banderoles du RDPC interroge :

« On voit des affiches partout, des meetings organisés avec d’énormes moyens… Mais où est leur candidat ? Où est Paul Biya ? »

Une opposition divisée

Face au président sortant, 11 candidats de l’opposition restent officiellement en lice. Une dispersion qui inquiète les analystes.

Pour Michel Oyane, universitaire et spécialiste du marketing politique, l’absence de coalition fragilise toute perspective de changement :

« Il faut regretter que les candidats de l’opposition n’aient pas su s’unir autour d’une candidature consensuelle, surtout dans un scrutin à un seul tour. »

Premiers ralliements autour de Bello Bouba

Quelques gestes d’unité apparaissent toutefois. Les candidatures d’Akere Muna et d’Ateki Caxton se sont retirées au profit de Bello Bouba Maïgari, chef de l’UNDP. Une décision saluée par Oyane, qui appelle les autres à suivre cet exemple :

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« Sans coalition, la réélection du président Biya est quasi assurée. »

Ces ralliements ramènent désormais à 10 le nombre de candidats en course pour le fauteuil présidentiel.

Campagnes parallèles et recompositions

De son côté, Cabral Libii du PCRN, après avoir dénoncé des obstacles administratifs, a finalement pu lancer un grand meeting à Douala.

Quant à Issa Tchiroma Bakary du FSNC, il a enregistré un soutien notable : celui d’Emmanuel Simh, vice-président du MRC, en décalage avec la ligne officielle du parti, resté neutre après la décision de Maurice Kamto de ne donner aucune consigne de vote.

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AFRIQUE

GUINÉE BISSAU – Domingo Simoes Pereira dépose sa candidature à la présidentielle de novembre

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Le leader de l’opposition bissau-guinéenne, Domingo Simoes Pereira, a officiellement déposé ce mardi sa candidature à l’élection présidentielle prévue le 23 novembre prochain. Le dossier a été remis devant la Cour suprême par l’un de ses représentants, a constaté un journaliste de l’AFP.

Ancien Premier ministre et président du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), formation historique qui a conduit le pays à l’indépendance, M. Pereira était en exil au Portugal depuis neuf mois. Il affirmait craindre pour sa vie, tandis que la justice le poursuit pour corruption et pour une supposée implication dans une tentative de coup d’État.

Un retour politique attendu

Rentré à Bissau la semaine dernière, Domingo Simoes Pereira retrouve le devant de la scène politique, dans un contexte marqué par de fortes tensions avec son adversaire de longue date, le président sortant Umaro Sissoco Embalo. Les deux hommes s’étaient déjà affrontés lors de la présidentielle de 2019, un scrutin resté contesté.

Le chef du PAIGC dirige aujourd’hui la coalition d’opposition Pai Terra Ranka, qui fédère une dizaine de partis politiques. « La coalition Pai Terra Ranka vient de soumettre sa candidature présidentielle et la liste des candidats aux élections législatives », a déclaré son représentant, Agnelo Regala, exprimant l’espoir que toutes les conditions seront réunies pour un scrutin inclusif et pacifique.

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Un pays à l’histoire politique instable

Avec cette déclaration de candidature, Domingo Simoes Pereira devient le deuxième postulant officiel à la magistrature suprême, après l’annonce de la candidature d’Umaro Sissoco Embalo la veille.

La Guinée-Bissau, ancienne colonie portugaise d’Afrique de l’Ouest, demeure marquée par une forte instabilité politique. Depuis son indépendance en 1973, le pays a connu quatre coups d’État réussis, dix-sept tentatives et une succession rapide de gouvernements.

À moins de trois mois du scrutin, l’entrée en lice de Domingo Simoes Pereira confirme que la présidentielle s’annonce comme un duel explosif entre le pouvoir en place et une opposition revigorée.

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