Connect with us

CULTURE

SÉNÉGAL – “Nokoss Mbeuguel”, de MNO Dia et King P Beatz

Publie

le

Ça vient du bord du fleuve Sénégal. Ça fait déjà bouger les plateformes. Mis en ligne ce 20 août 2022 sur les pages Youtube des deux artistes, King P Beatz et MNO Dia, leur clip « Nokoss Mbenguel » a déjà enregistré plusieurs milliers de vues et engrange des centaines de likes. Un clip haut en couleurs finement travaillé dans un style local avec des images époustouflantes. Vous l’aurez deviné, ça parle d’amour ! 

“J’en ai marre thilii” (J’en ai marre de cela), c’est avec cette phrase culte que le chanteur mais également youtubeur et instagramers tiktokeur Ousmane Dia alias MNO Dia a réussi à fidéliser ses followers ou fans sur les réseaux sociaux. 

Aujourd’hui en vacances au Sénégal, il a dévoilé le clip de sa chanson « Nokoss Mbeuguel ». Ce n’est pas la première fois que le chanteur commet une production, dans le passé il avait fait une triade de chansons qui s’intitulent “sama yone”, “J’en ai marre thi lii” “Talk to me ” mais aussi “Dafa wara nekh”. La chanson qui a marqué sa production musicale fut avec évidence celle où il a rendu hommage à feu Thione Seck intitulé “Balago”.

Pétri de talent, MNO Dia a de beaux jours devant lui. Il fait partie de ces jeunes talentueux qui pullulent de partout désormais dans la sphère musicale sénégalaise voire africaine. Il ne se passe pas une semaine sans que les jeunes chanteurs sénégalais fassent un tabac sur les plateformes de streaming. Et à l’allure où ils vont, ils risquent de damer le pion à leurs frères nigérians. Du coupé-décalé ivoirien ! N’en parlons pas. Depuis la mort tragique de leur porte-flambeau Arafat DJ, ils ont déserté la sphère musicale. Quand deux chanteurs talentueux collaborent, ça donne forcément des notes intéressantes pour le bonheur des mélomanes dans pour une “Nokoss” royal (assaisonnement royal), il ne reste qu’à “Nokoss Mbeuguel” (assaisonner l’amour). 

Advertisement

Le clip s’ouvre par une femme élégante, vêtue d’un bazin riche, qui se refait une beauté devant un grand miroir dans un bidonville que jouxte un bel immeuble. Le contraste (immeuble cossu/ bidonvelle) alléchant qui donne du relief et un certain charme au clip. Deux jeunes hommes, vêtus pareillement avec des grands boubous, sortent du barraque et esquisse quelques pas de danses, le rythme est donné ! Dans un mix, haut en couleurs, condimenté à la sauce mbalax, MNO Dia et King P Beatz confirment tout le bien qu’on pensait d’eux : des pépites.

Ousmane Dia, alias MNO Dia, est né le 15 septembre 1986. Il abandonne le cursus scolaire en classe de 4e et se lance dans le commerce de parfum. Il abandonne cette autre activité. La troisième activité sera la bonne. Quand il se lance en 2020 dans la musique avec « Dafa Wara Nekh », c’est la confirmation que sa passion vient de naître. Mais une question nous taraude : On se demande bien d’où il pouvait sortir ces initiales de super-héros de Marvel. Après des recherches sur le net, je suis tombé sur le poteau rose. Il a trois enfants. On apprend que – MNO – ce sont les premières lettres des prénoms de ses mômes qu’il a juxtaposé. On attend de voir quelle sera la prochaine lettre.

“Nokoss Mbeuguel”, ce clip est une association d’élégance et de sobriété à la sauce sénégalaise. Il montre qu’avec du talent et des arrangements justes, on peut faire un clip qui plaît. In fine, ça chante l’amour, les sentiments du cœur, la paix de l’âme et du corps. 

Continuer la lecture
Advertisement
Cliquez ici pour commenter

Laisser un commentaire

CULTURE

SÉNÉGAL – De Dakar à Paris : Mamy Victory et Defa imposent leur style

Publie

le

Le duo musical « Def ma, ma def », composé de Mamy Victory et Defa, s’apprête à illuminer la scène musicale européenne cet été. Les deux chanteuses sénégalaises, partageant une profonde complicité, enchaînent les succès et se lancent dans une tournée européenne ambitieuse.

Leur programme estival affiche plus de 20 dates entre le 21 juin et le 15 août 2025. De Paris à Genève, en passant par Copenhague et Berlin, elles se produiront dans les festivals les plus prestigieux d’Europe. Leur musique, fusionnant afro-pop, mbalax et sonorités urbaines, captive un public de plus en plus nombreux et diversifié.

Fortes de cette popularité croissante, Mamy Victory et Defa étendent leur rayonnement au-delà de l’Europe, avec des dates prévues au Canada. L’alchimie entre les deux artistes, tant sur scène que dans leur création musicale, est palpable. Leur message d’émancipation féminine et leur énergie communicative transcendent les frontières culturelles.

Alors que les musiques africaines connaissent un retour remarqué sur la scène internationale, Mamy Victory et Defa s’imposent comme les ambassadrices de la nouvelle vague sénégalaise. Leur tournée promet d’être un événement majeur de la saison estivale. Selon Kawtef, « leur tournée s’annonce comme l’un des temps forts de la saison. »

Continuer la lecture

CINÉMA

BURKINA FASO – Culture et tourisme : La 4e édition de Tunnel honore les bâtisseurs de l’ombre

Publie

le

Koudougou, le 31 mai 2025 (AIB) – La 4ème édition de Tunnel, cérémonie de distinction des acteurs culturels et touristiques de la région du Centre-Ouest, s’est tenue à Koudougou, samedi, a constaté l’AIB sur place.

Cet événement annuel, initié par Adama Badiel, vise à créer, selon lui, une plateforme de visibilité et d’accompagnement pour les artistes et professionnels du tourisme pour leur permettre de s’imposer sur les scènes nationales et internationales.

Le promoteur Adama Badiel a souligné l’importance de cette édition, placée sous le signe de la collaboration, de la reconnaissance et de la construction collective. Il a rappelé l’objectif fondamental du Tunnel : « mettre en lumière les talents culturels et touristiques du Centre-Ouest, ces femmes et ces hommes qui, souvent sans projecteur ni appui, nourrissent notre région de leur passion, de leur créativité, et de leur détermination ».

Cette année, l’événement a rendu un hommage particulier à ses partenaires, dont le soutien est jugé indispensable. Parmi les officiels présents figuraient Jean Noël Bonkoungou, représentant le ministre de la culture, patron de la cérémonie, El Hadj Inoussa Bagué, président du Patronat du Centre-Ouest, Franck Alain Kaboré, PDG du Cinéma Neerwaya, et Ali Bonkoungou, PDG de Salsabil Bâtiment, témoignant de l’engagement du secteur privé et public.

Malgré une légère réduction à cinq catégories en compétition cette année, due à un nombre limité de sorties d’albums et d’œuvres répondant aux critères, Adama Badiel a assuré que la catégorie « Tunnel d’Or » évoluera dès l’année prochaine pour élargir les opportunités tout en maintenant l’exigence de qualité.

Advertisement

Le promoteur a également lancé un appel aux bonnes volontés car, « nous avons besoin de vous pour bâtir un véritable écosystème où l’art, le patrimoine, le tourisme et la jeunesse peuvent s’exprimer, prospérer et inspirer ». Ce cri du cœur souligne le défi majeur du manque de ressources pour accompagner pleinement les lauréats et optimiser leur visibilité.

Plusieurs figures emblématiques du cinéma burkinabè, telles qu’Eugène Bayala (Oyou), Sawadogo Alidou (chef du Village de Kikideni), et Rasmané Ouédraogo (Razo), ont déjà été honorées lors des éditions précédentes.

Cette année, les lauréats côté artistique incluent Mr Baraka, Tasha, Yololo Junior, et KSB 80.

Dans le domaine culturel et touristique, des personnalités comme El Hadj Inoussa Bagué, Franck Alain Kaboré, Rasmané Ouédraogo, Boubacar Berewoudougou (Hôtel Pousga), Catherine Zoma (ISMK), et Salfo Dermé ont été distinguées, en plus d’hommages rendus à d’anciennes gloires de la musique burkinabè comme Pasteur Moussa Josué.

Adama Badiel a conclu en affirmant que « le Tunnel n’est pas un événement ponctuel. C’est un mouvement, une ambition, une passerelle entre ce que nous sommes et ce que nous pouvons devenir ». Un message fort pour l’avenir de la culture et du tourisme dans le Centre-Ouest.

Advertisement

Le représentant du patron, Jean Noël Bonkoungou, a rassuré le promoteur de Tunnel, du soutien du ministère.
Source : Agence d’information du Burkina

Crédit photo : Agence d’information du Burkina

Continuer la lecture

CULTURE

SÉNÉGAL – Avec “COSAAN”, Daara J Family signe un single de haute volée

Publie

le

Ndongo D & Faada Freddy

Revoir sur les plateformes le légendaire groupe de hip-hop sénégalais Daara J Family fait plaisir. Le 30 mai 2025, le groupe signe son retour avec “COSAAN”, un single engagé qui résonne, avec ses mélodies matinées au mbalax et ses flows suaves, comme un rappel essentiel : ne jamais oublier d’où l’on vient. Le single comptabilise, sur YouTube, plus de 80 000 vues et plus de 900 commentaires.

“Fan nga cosaanoo ?” – Où sont tes racines ?
Cette interrogation en wolof, presque une supplique, sert de fil conducteur au nouveau titre de Daara J Family. COSAAN signifie littéralement “origine” ou “héritage”. Avec ce single, le duo emblématique formé par Faada Freddy et Ndongo D livre une œuvre à la fois poétique, politique et profondément enracinée dans l’histoire, surtout celle du Sénégal. C’est aussi un appel à la jeunesse africaine à ne pas oublier ses origines. Et surtout à valoriser son héritage culturel en marchant avec fierté sur les traces des anciens.

Cosaan, entre mbalax et rap
Formés en 1994, alors qu’ils étaient encore au lycée, les membres de Daara J Family ne se sont jamais départis de leur identité musicale. En effet, ils ont toujours mêlé verbe tranchant, spiritualité et conscience panafricaine. Dans “COSAAN”, ils renouent avec cette tradition qui leur est chère. Dans cette chanson, il y a des sonorités traditionnelles (mbalax) et des textures hip-hop contemporaines, en écho à leur conviction de toujours : le rap est né en Afrique, a voyagé, puis est revenu au bercail. Le refrain, traduit en français, est sans équivoque : “Le monde et ce qu’il contient / Si tu y vas et que tu l’obtiens / N’oublie pas, n’oublie pas / C’est là que se trouve ton origine !” Une exhortation directe à la jeunesse africaine à ne pas céder à l’amnésie culturelle et à maintenir en éveil la mémoire des ancêtres et à l’identité africaine.

Quand l’histoire habite la parole
Faada Freddy, avec sa voix soul reconnaissable entre mille, fredonne : “Nous savons d’où nous venons / Ce qui nous inquiète, c’est où nous allons…” Cette inquiétude lucide ne peut être tempérée que par une foi inébranlable dans les valeurs des anciens. Ndongo D, lui, ajoute dans un flow rapide : “Si tu oublies hier, demain tu seras perdu (…) Tu es né ici, tu viens d’ici, tu vis ici.” C’est un cri d’ancrage, une réponse au déracinement, une mise en garde contre l’oubli.

Daara J Family : Donner du sens au flow
De leur premier album éponyme en 1998 à Boomerang en 2003 — salué comme l’un des meilleurs albums hip-hop du siècle par The Observer — jusqu’à Yaamatele en 2020, Daara J Family a toujours su conjuguer l’art du flow avec celui du sens. Leur engagement dépasse les mots. Ils ont partagé la scène avec des icônes comme Public Enemy ou Mos Def, et sillonné les festivals de l’Afrique à l’Europe, du WOMAD au Live 8.

COSAAN : un single voué à la transmission
Plus qu’un retour, COSAAN est une transmission. C’est un manifeste. Celui d’un savoir, d’un devoir de mémoire, d’une fierté. À l’heure où les repères vacillent, où les cultures se diluent. Dans une époque marquée par les migrations, la mondialisation et les influences multiples, Daara J Family rappelle que l’identité est un socle, pas un fardeau. Que l’héritage n’est pas une nostalgie, mais une boussole. Et ils proposent une boussole musicale et identitaire avec ce single : Cosaan !

Advertisement
Continuer la lecture
Advertisement

DERNIERS ARTICLES

FACEBOOK

PUB

NEWS +