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POLITIQUE

SÉNÉGAL – Ousmane Sonko dangereux en prison, Macky Sall tremble

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C’est  vendredi vers 14h (heure de Dakar), après deux heures de débats houleux en séance plénière que l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko a été levée par l’assemblée nationale, indique Rfi. Les députés de l’opposition et non inscrits ont quitté l’hémicycle avant le vote. Au total, 98 députés ont voté pour, un contre et deux se sont abstenus. Analyse réalisée par CoupsFrancs, Magazine d’opinions

Désormais, l’opposant politique accusé de viol par une masseuse n’est plus protégé par son statut parlementaire. Il continue pourtant de dénoncer un complot politique et avait déjà annoncé jeudi qu’il considérait cette procédure illégale et donc que son immunité restait intacte. La popularité de celui qui est désormais considéré comme l’idole des jeunes et opposant numéro un de Macky Sall monte. Il divise les députés.

“L’examen de la levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko par la commission ad hoc était un privilège pour le peuple sénégalais. Malheureusement, la mission d’investigation, de compréhension, d’examen et d’instruction pour statuer non pas sur le fond mais pour savoir si oui ou non nous devons lever l’immunité parlementaire n’a pas été comprise. Les dispositions des articles 52, 44, 45, 37, 30 et 40 de notre règlement intérieur ont toutes été violées. Monsieur le président de l’Assemblée Nationale, nous faisons face à l’Histoire de notre démocratie. Nous avons raté le train de la véritable émergence du peuple sénégalais qui met en avant sa dignité et la consolidation des acquis démocratiques.”, écrit le député Moustapha Mamba Guirassi.

“Avec cette nouvelle donne, Ousmane Sonko  met les autorités au défi, et se place dans la peau de celui qui fixe les règles du jeu dans cette affaire. Aujourd’hui, libre, Ousmane Sonko fait peur…En prison, il sera dangereux. Le député du Pastef a finalement perdu son immunité parlementaire. Et il doit répondre au juge d’instruction dans les prochaines heures après l’audition de la masseuse Adji Sarr.

Même avec cette interpellation, l’épisode « Sonko » ne se refermera pas pour autant car, le leader du Pastef va représenter une plus grande menace, incarcéré. Le désormais « ancien député » pourrait faire très mal s’il était incarcéré avec les appels à la résistance. Comment le régime du Président Macky Sall compte faire pour sortir indemne de cette épreuve imposée par le leader du Pastef ?

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Sonko, laissé libre, vaquant tranquillement à ses préoccupations, ceci enverra aux populations l’image que n’importe qui peut bafouer en toute impunité l’autorité judiciaire. Ensuite, il pourra se permettre de dire désormais qu’il pourra faire n’importe quoi au Sénégal, car se disant « intouchable ». Ce sera donc à lui de se fixer ses propres lois et règlements.

Mais, s’il est jeté en prison, le risque devient grand de voir le Sénégal plongé dans la spirale de la violence. Ousmane Sonko, de partout, appelle ses partisans à la résistance, à se transformer en bouclier pour protéger sa personne. Il va même jusqu’à défier le Chef de l’Etat Macky Sall, en lui disant de ne pas avoir peur et d’oser l’affronter seul les yeux dans les yeux, sans avoir besoin d’une quelconque protection. Libre, Ousmane Sonko fait peur, emprisonné, il deviendra plus dangereux.”,  analyse senenews.com.

Ousmane Sonko, leader de Pastef/Les Patriotes s’est rendu, ce dimanche 28 février, au commissariat de Dieuppeul, pour rendre visite aux femmes de son parti arrêtées lors des manifestations organisées pour le soutenir dans l’affaire de viol dont l’accuse Adji Sarr. Il a été interdit d’accès.

Analyse réalisée par CoupsFrancs, Magazine d’opinions

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AMÉRIQUE

VÉNÉZUELA – Maduro accuse la CIA d’ingérence après les révélations de Trump

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Les relations, déjà fragiles entre les États-Unis et le Venezuela, ont connu un nouvel accès de tension après une déclaration explosive de Donald Trump.
Le président américain a reconnu, lors d’un échange avec la presse, avoir donné son feu vert à des opérations de la CIA visant le Venezuela, selon plusieurs sources concordantes dont Reuters.

Une annonce qui a provoqué la fureur de Nicolás Maduro, dénonçant une atteinte à la souveraineté nationale.

Trump assume une stratégie offensive

Sans fournir de précisions sur la nature des opérations, Donald Trump a affirmé avoir agi pour « deux raisons essentielles » :

  • lutter contre un régime de narco-terrorisme, empêcher l’envoi de criminels vers le territoire américain.

Le président américain a même évoqué la possibilité de frappes terrestres, estimant que Washington « contrôle déjà très bien la mer », une phrase interprétée comme une menace explicite d’intervention directe.

Caracas riposte et dénonce une ingérence

Depuis Caracas, Nicolás Maduro a répliqué avec vigueur lors d’un discours prononcé devant le Conseil national pour la souveraineté et la paix, une instance récemment créée pour faire face à la pression étrangère.
Le dirigeant vénézuélien a dénoncé de nouvelles manœuvres de la CIA, rappelant « les coups d’État fomentés » par les États-Unis en Amérique latine.
« Notre continent ne veut plus de ces coups d’État », a-t-il lancé, appelant les peuples voisins à rejeter la guerre et le changement de régime imposé de l’extérieur.

Une rupture diplomatique désormais consommée

Les tensions entre Washington et Caracas se sont accrues ces dernières années : expulsions de diplomates, sanctions économiques, isolement du Venezuela au sein des institutions internationales.
L’entreprise pétrolière PDVSA reste particulièrement ciblée par les restrictions américaines.
Dans ce contexte, l’annonce de Trump consacre la fin de tout canal diplomatique entre les deux capitales et ravive le spectre d’une nouvelle guerre froide hémisphérique.

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AFRIQUE

MADAGASCAR/COMORES – Les diasporas et forces vives de l’océan indien appellent à une transition démocratique exemplaire

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Les représentants des diasporas et forces vives de l’océan Indien, notamment malgaches et comoriennes, vont tenir une conférence de presse conjointe ce jeudi 16 octobre 2025 à Paris pour exprimer leur soutien au peuple malgache et dénoncer la décision de l’Union africaine de suspendre Madagascar de ses instances.

Selon les organisateurs, cette initiative vise à « faire entendre la voix des peuples africains », ceux qui, par leurs luttes et mobilisations, revendiquent une vie digne, libre et respectée.

Voici le communiqué ci- dessous

Le soulèvement populaire à Madagascar
Au cours des dernières semaines, Madagascar a été le théâtre d’un puissant soulèvement
populaire, déclenché par des années de pauvreté persistante, de gouvernance défaillante et
d’absence de réponses structurelles aux cris d’alerte des populations les plus vulnérables.
Le régime d’Andry Rajoelina, usé et contesté, a été renversé par la mobilisation massive et
spontanée du peuple malgache. Contrairement à certaines interprétations internationales
réductrices, il ne s’agit pas d’un “coup d’État militaire”, mais d’un mouvement populaire
authentique, auquel l’armée nationale a joué pleinement son rôle. Elle a dignement choisi de
ne pas s’opposer, et même d’accompagner le mouvement dans le respect de la Constitution.

Le rôle constitutionnel et responsable de l’armée Malgache
Au cœur de ce processus historique, l’armée malgache a joué un rôle majeur, mesuré et
constitutionnel.
Contrairement aux accusations de putschisme, les forces armées n’ont pas initié un coup
d’État. Elles ont répondu à leur devoir républicain :
1. Elles n’ont pas réprimé les manifestants ;
2. Elles ont constaté la vacance de pouvoir de fait et ont agi pour protéger la nation et ses
fondamentaux ;
3. Elles ont facilité une transition d’autorité sans effusion de sang, évitant ainsi le chaos
et la guerre civile.
Pour cela, nous félicitons le rôle de l’armée malgache, qui s’est comportée avec responsabilité
et honneur dans une situation explosive.

Le rôle du colonel Michael Randrianirina
À la suite des événements, c’est le colonel Michael Randrianirina, commandant du CAPSAT,
qui s’est imposé, sans recours à la force comme l’autorité de transition. Ancien chef d’unité
respecté, il s’est illustré ces dernières semaines en appelant les forces de sécurité à protéger la population plutôt que de la réprimer. La Haute Cour constitutionnelle a reconnu sa légitimité
en tant que Président par intérim.

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Certains signes montrent les prémices d’une volonté de mettre Madagascar sur de nouveaux
rails. Cette séquence, bien que dirigée provisoirement par une autorité militaire, a été
initialisée par le peuple et soutenue par une armée qui a refusé la dérive autoritaire.

Position des diasporas et forces vives Malgaches et Comoriennes
Nous exprimons notre stupéfaction et notre désaccord profond vis-à-vis de la décision de
l’Union africaine de suspendre Madagascar de ses instances, au lendemain de la chute du
régime.
“Cette décision est perçue comme une sanction injuste contre le peuple malgache, qui, en
l’absence de réaction de la SADC, de l’Union africaine et des institutions internationales
spécialisées malgré de nombreux signaux d’alerte sur la montée de la pauvreté dans plusieurs
régions du pays, a légitimement agi pour mettre fin à de profondes injustices sociales.”

Appel à l’Union Africaine et à la communauté internationale
Nous appelons l’Union africaine à revenir sur sa suspension, et à accompagner activement la
transition démocratique à Madagascar, au lieu de punir son peuple. La SADC doit enfin
assumer son rôle régional de médiation. Les Nations Unies et l’Union européenne ont un rôle
important a jouer en soutenant le processus sans imposer d’agendas extérieurs.
L’Afrique a besoin d’une Union africaine qui protège les peuples, pas qui protège des régimes
en déroute.

La dynamique panafricaine est irréversible
De Dakar à Antananarivo, de Moroni à Ouagadougou, une même dynamique traverse le
continent :
Les peuples refusent la misère et l’oppression.Ils exigent justice, dignité, liberté et bonne
gouvernance.Ils réclament que leurs institutions régionales les écoutent, plutôt que de les
condamner.
“L’avenir de l’Afrique se joue maintenant. Il ne se construira pas sur la répression, la
confiscation du pouvoir et les sanctions injustes, mais sur la souveraineté populaire, la dignité
et la liberté.”
Nous faisons appel aux forces progressistes et aux peuples africains et de l’océan Indien en
particulier à exprimer notre solidarité avec le peuple frère de Madagascar et appelons à une
transition exemplaire qui inspirera tout le continent.

Me Said LARIFOU
Avocat International et Panafricaniste
Président du RIDJA-PACTEF

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Le Président Bassirou Diomaye Faye attendu au Rwanda et au Kenya

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Lors du Conseil des ministres tenu ce mercredi 15 octobre 2025, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présenté les grandes lignes de son agenda diplomatique pour les prochains jours.

Le chef de l’État effectuera une visite de travail au Rwanda le 17 octobre, avant de poursuivre son déplacement au Kenya, du 19 au 21 octobre 2025.

Ces missions s’inscrivent dans la volonté du Sénégal de consolider ses partenariats stratégiques avec les nations d’Afrique de l’Est. Elles visent également à renforcer la coopération économique, technologique et sécuritaire entre Dakar, Kigali et Nairobi, dans un contexte continental marqué par une recherche accrue d’intégration régionale et de développement mutuel.

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