AFRIQUE DE L’OUEST
SENEGA-LEGISLATIVES : Seydina Seck, le candidat indépendant de l’Europe du Sud.

Seydina Seck est un jeune sénégalais né à Guediawaye. Il a grandi à Thiaroye Azur. Actuellement établi en Europe, il a d’abord vécu en Espagne où il a intégré le grand groupe SONY corporation et l’entreprise CERVI spécialisée dans les Télécoms entre 2004 et 2009 avant de s’installer en France. Il est titulaire d’un DTS en maintenance Informatique et Télécommunication. Après l’obtention de ce diplôme, il a préféré voyager car il souhaitait découvrir d’autres horizons. La rédaction Ze-Africanews l’a rencontré. Il en a profiter pour présenter ses condoléances aux plus attristées, aux familles éplorées, à toute la population sénégalaise et plus particulièrement à celle de Mbour suite aux incidents survenus au stade Demba Diop le samedi 17 juillet 2017 dernier.
Comment êtes-vous arrivé dans la politique ?
Le peuple en a marre de certains politiciens et de certains partis traditionnels car la politique n’est pas une profession. Je le définis comme les voies et moyens de développer la cité, de se mettre au service de sa collectivité et non de se servir. Je suis un citoyen libre et indépendant. C’est la raison pour laquelle je me suis lancé aux prochaines élections législatives du 30 Juillet 2017 avec la liste du mouvement indépendant “DEFAR SENEGAL » dirigé par Mr Mamadou Sy Tounkara. Par cet engagement j’entends représenter ou être parmi les représentants de la diaspora du département “Europe Du Sud” à l’hémicycle. Sur ce point, mon discours sera clair et précis : ”Je suis là pour défendre les intérêts des Sénégalais de l’extérieur”. À ce titre, j’ai déjà adressé de nombreuses lettres ouvertes ( ICI)au Président de la république que les internautes peuvent lire ICI.

Seydina Seck sur le terrain durant la campagne.
Vous faites parti du mouvement indépendant “Defar Senegal”, comment est né ce mouvement ?
Le mouvement “DEFAR SENEGAL” est né après une longue observation de notre pays qui nous a convaincu du fait que la situation que nous vivions est dû à l’incompétence de nos Politiciens. Tel est le sens de notre slogan ‘’JELE FI POLITICIENS YII’’. “DEFAR SENEGAL” est un mouvement de personnes indépendantes. Il est constitué de tous les enfants du pays qui veulent apporter leur participation au mieux-être de tous sans appartenir à un quelconque parti politique. Le Sénégal est dirigé depuis son indépendance par les partis politiques. Il y a incontestablement des choses positives et d’autres qui le sont moins dans la marche du pays. Qu’est-ce qui est à consolider ? Qu’est-ce qui est à corriger ? Que devons-nous apporter de nouveau ? Voilà des questions qui interpellent tous les patriotes sincères qui ont l’obligation d’y apporter des réponses au lieu de laisser le champ de l’action publique aux seuls partis politiques. Les défis réels auxquels notre pays doit faire face dans le présent et dans le futur sont colossaux. Nous sommes encore classés Pays moins avancé (PMA) et la pauvreté et ses terribles corollaires sont des réalités concrètes chez nous. Quel citoyen sincère devrait croiser les bras et ne rien faire ? Nous avons l’obligation de dire à nos enfants et petits-enfants que nous avons essayé de faire quelque chose pour leur rendre la vie meilleure, que nous avons tenté de leur baliser un futur plus prometteur.
Qu’apporte de nouveau votre mouvement dans le paysage politique sénégalais ?
L’offre politique devra dès lors correspondre à une certaine vision du Sénégal ; une vision qui soit suffisamment d’inspiration sénégalaise pour donner des résultats susceptibles de nourrir cette soif sénégalaise d’une politique vertueuse. Cela passe par la mise en œuvre de nos projets politiques et sociétaux ci-dessous.
Pouvez-vous nous détailler votre programme ?
En premier lieu : redéfinir le rôle et le statut de député ; Ramener le nombre de députés à 100 ; Revoir en profondeur le statut du député pour amener chaque femme et chaque homme qui en a le mandat d’incarner le mieux possible sa mission ; Réduire drastiquement les privilèges indemnitaires ou statutaires des députés ; Encadrer rigoureusement le processus de recrutement des personnels de l’assemblée nationale ; Supprimer le cumul du mandat du député avec plus d’une fonction élective afin de permettre au député de se consacrer pleinement à sa mission parlementaire ; Exiger dans ce cas, de chaque parlementaire une certaine quantité de travail annuel prouvée par tous les moyens qui seront à définir ; Créer le statut d’assistant.e.s parlementaires ; Rétablir le mandat du président de l’Assemblée nationale à 5 ans au lieu d’un an actuellement.
En second lieu : Amorcer la refonte du système politique sénégalaise ; Modification du système de désignation des députés (représentation directe, modification de la proportionnalité…) ; Suppression du Conseil économique social et environnemental ; Suppression du Haut conseil des collectivités territoriales ; Réformer la fonction de président de la République.
Enfin : Création d’un système de santé sénégalais ; Réformer le système de la CMU ; Favoriser un meilleur accès des populations au soin ; Suppression de l’obligation de paiement pour être admis ; La facturation de l’hospitalisation à la fin du séjour ; Généraliser et encadrer les mutuelles de santé ; Mettre en place une agence nationale d’assurance maladie.
Vous souhaitez la création du Haut Conseil des Sénégalais de l’extérieur ? Pourquoi
Pour la diaspora sénégalaise : Création d’un guichet unique pour faciliter l’investissement des Sénégalais de l’Extérieur et ceux qui viennent avec des investisseurs étrangers ; Création d’une caisse de solidarité économique pour aider les membres de la diaspora en difficulté ; Encourager les députés de la diaspora à prendre en charge les intérêts des Sénégalais de l’Extérieur et de les partager avec leurs autres collègues députés ; Encourager les députés de la diaspora à s’investir pleinement dans toutes les Commissions de l’Assemblée Nationale afin de changer le fonctionnement de cette institution en la rendant plus attentive aux quotidiens des populations ; Pousser les députés de la diaspora à renforcer leurs compétences afin de pouvoir exercer pleinement leurs fonctions ; Création d’une mutuelle de santé qui permet une prise en charge correcte des sénégalais de la diaspora et leurs familles restées au Sénégal.
Par rapport aux députés : Je souhaite revoir le haut conseil supérieur des sénégalais de l’extérieur , parce que est le seul et unique cadre de concertation et d’expression des sénégalais de l’extérieur mais aussi intermédiaire efficient entre l’Etat du Sénégal et la diaspora, je ne cesse de répéter que l’idée du Haut Conseil Supérieur n’était pas mal, mais les orientations qui lui données qui ont pénalisé sa bonne marche .
Les élections législatives auront lieu dans moins de deux semaines, comment se déroule votre campagne ?
Notre campagne se déroule très bien même si nous disposons de peu de moyens comparés à nos adversaires. Nous avons pu sillonner les région de Dakar, Thiès Kaolack, les département de Mbour, etc. En ce qui me concerne, j’ai personnellement été en Italie ce week-end, je me rendrais en Espagne sous peu. Donc en résumé, tout se passe très bien hamdoulilah.
Quel député de la diaspora de l’Europe du Sud serez-vous, lorsque vous serez élu ?
Je serais un député humble et modeste ; La capacité de médiation, d’écoute, et de communication ; Un esprit coopératif et réceptif ; Un être fédérateur et à la disposition des sénégalais de l’extérieur. Par mes propres moyens je mettrais sur place B.E.C.O (Bureau d’Étude de Conseil et d’Orientation) qui sera au service de l’immigration .
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Ousmane Sonko sonne l’alerte contre les divisions internes à Pastef

Le ton était ferme et sans détour. En marge de l’installation du Conseil national de Pastef, ce jeudi 10 juillet 2025 , le Premier ministre Ousmane Sonko a tenu à mettre les choses au clair : il ne tolérera aucune tentative de fragmentation au sein de son parti. « Des clans se forment dans les cercles dirigeants, au mépris des valeurs de Pastef. Cela, je ne l’accepterai pas », a-t-il déclaré devant une assemblée attentive.
Depuis l’arrivée au pouvoir du parti, Sonko dit observer une dérive chez certains responsables, qui sembleraient oublier les principes de solidarité et de discipline ayant forgé l’identité de Pastef. « Ils bombent le torse, créent des clans, mais sont incapables de gagner le plus petit hameau », a-t-il dénoncé, visiblement agacé par l’attitude de certains cadres.
Plus grave encore, il accuse un groupe bien identifié d’avoir tenu des réunions à Touba, dans le but de redessiner les équilibres internes du parti, en vue de l’élection présidentielle de 2029. Des manœuvres qu’il perçoit comme une trahison de la ligne politique originelle. « Ils veulent installer une hiérarchie parallèle, saboter la collégialité qui fait notre force », a-t-il averti.
Lui-même chef du parti, Sonko a tenu à rappeler qu’il n’a jamais encouragé de clan autour de sa personne, refusant toute logique de cour ou de favoritisme. « Je suis le chef de parti et je n’ai jamais eu de clan. Ceux qui cherchent à diviser Pastef pour se positionner doivent quitter les rangs. Que ceux qui ne s’y retrouvent plus s’en aillent », a-t-il tranché.
AFRIQUE
GUINÉE – Un an après, Foniké Menguè et Billo Bah restent introuvables

Un an jour pour jour après la disparition d’Oumar Sylla, alias Foniké Menguè, et de Mamadou Billo BAH, deux figures du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), Amnesty International et 25 organisations de défense des droits humains dénoncent unanimement un climat de terreur croissant en Guinée sous le régime militaire.
Elles appellent de concert à des enquêtes indépendantes et transparentes sur ces enlèvements et l’escalade des disparitions forcées. Le 9 juillet 2024, Oumar SYLLA et Mamadou Billo BAH, tous deux membres actifs du FNDC (issous en 2022), ont été enlevés à Conakry par des hommes armés non identifiés.
Douze mois plus tard, le mystère demeure entier quant à leur sort, plongeant leurs familles et la communauté des droits humains dans une angoisse persistante.
Amnesty International tire la sonnette d’alarme face à « l’augmentation inquiétante des disparitions forcées dans le pays », ciblant particulièrement les journalistes, les militants et les défenseurs des droits humains.
Ces cas, dont celui de Foniké MENGUE et Mamadou Billo BAH, sont perçus par les organisations comme des tentatives d’intimidation et de musellement de toute voix dissidente.
Malgré l’annonce d’enquêtes par le procureur général guinéen peu après les enlèvements de SYLLA et BAH, aucun rapport public n’a été communiqué à ce jour, alimentant les frustrations et les soupçons quant à la volonté réelle des autorités de faire la lumière sur ces affaires.
Les organisations signataires rappellent l’obligation de l’État de protéger ses citoyens et de garantir la justice pour les victimes de violations des droits humains.
Source : Walf
AFRIQUE
SÉNÉGAL – Diomaye Faye attendu à Washington sur invitation de Donald Trump

Le chef de l’État sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a quitté Dakar ce matin pour une visite de travail aux États-Unis, à l’invitation de son homologue américain Donald Trump, a annoncé la présidence du Sénégal.
« À l’invitation du président Donald Trump, Son Excellence monsieur Bassirou Diomaye Faye a quitté Dakar ce matin à destination des États-Unis », précise le communiqué officiel, ajoutant que cette visite se déroulera les mercredi 9 et jeudi 10 juillet.
Donald Trump a annoncé qu’il recevrait à la Maison Blanche, à Washington, cinq dirigeants africains du mercredi 9 au vendredi 11 juillet. Outre le président sénégalais, il s’agit des chefs d’État du Gabon, de la Guinée-Bissau, du Liberia et de la Mauritanie.
Crédit photo : Présidence de la République du Sénégal
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