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CULTURE

Toujours dans l’Attente de l’Inclusion de sa Pensée dans l’Éducation Sénégalaise – Sénégal Njaay – Senegal-njaay.com

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Depuis sept ans, le collectif JàngCAD se bat pour que la pensée du savant sénégalais soit enseignée dans les programmes scolaires. Ils espèrent que le prochain régime saura enfin concrétiser cet hommage à un illustre intellectuel africain

Vendredi 29 décembre 2023, Cheikh Anta Diop, toujours ignoré au Sénégal, aurait eu 100 ans.

37 ans après sa disparition le 7 février 1986, son immense œuvre scientifique saluée à travers le monde, reste méconnue de beaucoup de Sénégalais parce que non enseignée dans les curricula scolaires. Pourtant, de nombreuses voix se sont toujours élevées pour se demander : «Pourquoi la pensée de Cheikh Anta Diop n’est-elle pas enseignée dans les programmes scolaires sénégalais ?»

C’est en février 2014, à la suite de riches échanges sur Facebook autour de la question,  que le groupe « Pour l’enseignement de la pensée de CAD » ou JàngCAD a été créé en marge de la commémoration du 28ème anniversaire de la disparition de Cheikh Anta Diop. Le succès viral de cette initiative a aussitôt poussé les initiateurs à lancer une pétition pour demander l’enseignement de la pensée de CAD dans les établissements scolaires sénégalais.

Une coordination composée de profils académiques et professionnels diversifiés est mise en place pour réfléchir sur le suivi de la pétition et l’établissement d’un programme d’activités permettant la vulgarisation de la pensée du savant africain.

Lamine Niang (Canada), Khadim Ndiaye (Canada), Daouda Gueye de Pikine (représentant de la pétition au Sénégal), Aminata Diaw Sall (Sénégal), Omar Géy(Canada), Djiby Diagne (New-York) Youssouf Sow (Chine),  Moussa Yadine N’diaye (Sénégal) Sow Sunny (Maroc), Mamadou Moustapha S. Sakho (Sénégal), Naby Souleymane Youla Ndiaye (Sénégal) composaient l’équipe de pilotage.

Depuis la naissance du Groupe JàngCAD, trois actions d’envergure ont été posées avec des résultats probants.

La première phase, débutée à partir de février 2014, a consisté à vulgariser la pétition sur les réseaux sociaux et dans les médias classiques afin de recueillir les signatures de Sénégalais et d’Africains qui partageaient cette noble cause.

Ensuite, la deuxième phase est lancée en février 2015. Elle a consisté à prolonger la pétition sur le terrain à travers une « Tournée nationale Cheikh Anta Diop » qui a mobilisé 15 volontaires. Ces derniers se sont rendus tour à tour dans les lycées, collèges et universités de Dakar, Mbour, Thiès, Louga et Saint-Louis pour une campagne de sensibilisation sur l’œuvre de Cheikh Anta Diop et la collecte de signatures dans le cadre de la pétition. Ainsi, plus de 25 000 signatures ont été recueillies au Sénégal et dans la diaspora. Il faut souligner, à cette étape, l’implication et la collaboration de diverses personnalités scientifiques et universitaires pour permettre l’avancée et l’aboutissement de la pétition. 

Enfin, depuis la fin de la tournée de février 2015, la dernière phase consistant à entrer en contact avec les autorités administratives et étatiques  pour leur présenter la pétition a été mise en oeuvre. Des députés de l’Assemblée nationale et des membres du Conseil économique, social et environnemental (CESE) ont été rencontrés en mars 2015 dans le but de plaider la cause de cette initiative et d’aider à sa réalisation.

Toutes les signatures collectées ont été acheminées au bureau du Premier ministre de l’époque, Mahammed Boun Abdallah Dionne, et enfin, le président de la République Macky Sall, dans une audience de plus de plus de deux  heures, a reçu le représentant du Groupe JàngCAD,au Sénégal, M. Daouda Guèye en janvier 2016 à la veille de la commémoration du trentenaire du décès de celui qu’on surnomme fièrement le dernier pharaon. Lors de cette rencontre, le président  a affirmé lui-même qu’il ne comprenait pas pourquoi les travaux du chercheur ne sont toujours pas enseignés dans les écoles,  avant d’ajouter que : « cela se fera ». Et, au Conseil des ministres du 10 février 2016,  la décision est annoncée par le chef de l’État Macky Sall de l’introduction des œuvres de Cheikh Anta Diop dans les curricula.

Quelques semaines plus tard, le Premier ministre Mahammed Dionne après avoir  consulté les signatures, a mis en place une commission composée d’intellectuels et d’universitaires familiers avec la pensée de l’auteur de « Civilisation ou barbarie » afin de travailler sur les modalités pratiques de  l’enseignement des œuvres de Cheikh Anta Diop dans les écoles. Un représentant du Groupe JàngCAD siège d’ailleurs dans cette commission.

En septembre 2016, le ministre de l’éducation Serigne Mbaye Thiam et ses services ont organisé à Saly un séminaire de trois jours, regroupant des enseignants de tous les niveaux et de différentes disciplines, sur le thème : « Méthodologie de l’introduction de la pensée de Cheikh Anta Diop dans les curricula, de la maternelle à la terminale »

De notre son côté, le Groupe JàngCAD, suivant de très près l’évolution administrative de ce dossier, a continué à travailler pour maintenir la demande d’introduction de la pensée de Cheikh Anta Diop dans les programmes scolaires au cœur de l’actualité. Pendant deux ans, des rencontres périodiques ont été tenues pour discuter de l’évolution du plaidoyer et mettre en place d’autres activités pour le renforcer. C’est dans ce sens que, pour la commémoration de la 30e anniversaire de la disparition de l’auteur de Nations nègres et culture :  de l’Antiquité nègre égyptienne aux problèmes culturels de l’Afrique noire d’aujourd’hui,  une exposition sur le thème « Pourquoi la pensée de Cheikh Anta Diop n’est pas enseignée dans nos établissements scolaires ?» a été organisée à l’université Cheikh Anta Diop, sur les Allées Balla Gaye. Cette exposition a été suivie d’une conférence de presse pour expliquer les projets du collectif.

Il faut aussi ajouter la parution deux livres didactiques de Khadim Ndiaye (Canada) sur la pensée de Cheikh Anta Diop. Il s’agit de Conversation avec Cheikh Anta Diop (2016) et un recueil de textes intitulé Cheikh Anta Diop par lui-même : itinéraire, pensées, confidences, opinions et combats (2023), pour souligner le centenaire de la naissance de Cheikh Anta Diop.

Malgré les efforts constants du collectif  « Pour l’enseignement de la pensée de Cheikh Anta Diop », la décision présidentielle  prise en février 2016 suivie de  la  mise en place d’une commission par le Premier ministre et l’organisation d’un séminaire par le ministre de l’éducation nationale, il est fort regrettable de constater, sept ans plus tard, que la cause n’a pas véritablement connu de réelles avancées concrètes.

En ce centenaire de la naissance de Cheikh Anta Diop, et avec l’alternance qui s’annonce au plan politique en 2024, le Groupe JàngCAD espère vivement qu’un régime souverainiste, nationaliste qui comprend mieux l’importance des contenus de la pensée de Cheikh Anta Diop, introduira avec diligence cette pensée dans les programmes scolaires sénégalais.

Seneplus.com

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A LA UNE

SÉNÉGAL – Bo Diaw sort de son silence avec “The Village”, un album qui célèbre la diversité culturelle

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Montréal s’apprête à vibrer au rythme des mélodies, qui vont défricher des espaces sonores inédits et inspirants, de cet artiste d’origine sénégalaise, Bo Diaw. Aux confins d’un style musical qui n’a rien à envier aux autres, l’artiste dévoilera, le 9 novembre 2024, “The Village”. Un album qui promet de célébrer la diversité culturelle à travers des sonorités métissées et des messages porteurs d’espoir. Cet album est un trait d’union serein entre différentes cultures. Un entrelacs de notes mélodieuses qui nous interrogent sur nous-mêmes.

“The Village”, un message d’unité
Ce nouvel album de Bo Diaw fait la une de l’actualité internationale, surtout québécoise. L’artiste illustre parfaitement son engagement pour un monde plus harmonieux. “The Village” se révèle comme une véritable ode à la solidarité et à l’unité mondiale. Chaque chanson de cet album résonne comme une invitation à reconnaître la beauté de nos différences et l’importance de la connexion entre les peuples. Les morceaux se lient les uns aux autres dans un subtil mélange de reggae, d’afrobeat, de dancehall et de pop, tout en rendant hommage aux racines sénégalaises de l’artiste. Au-delà du travail artistique, Bo Diaw a vraiment voulu explorer l’authenticité et l’humanisme chez les peuples. Derrière chaque chanson, chaque titre, il y a un questionnement humaniste qui nous interroge.

« The village »

Un parcours aux multiples facettes
Né à Dakar, Bo Diaw a grandi dans une famille d’artistes. Aussi a-t-il baigné dès son enfance dans l’univers musical grâce à son père Abdou Diaw, membre du groupe sénégalais “Darray Kocc”. Il grandit aux sons des vinyles et des disco. À l’adolescence, il s’essaye à l’humour et au théâtre avant de se tourner vers la musique. Âgé seulement de 17 ans, ce jeune garçon au sourire solaire rejoint le groupe d’animation Mballo Assiko, un ensemble musical et théâtral qui marquera ses débuts en tant qu’interprète. Bo Diaw n’a jamais cessé de puiser dans ses racines tout en explorant de nouvelles frontières musicales. Son premier single, “C’est ma blonde !”, sorti en 2013, devient un hit au Québec. La carrière musicale de l’artiste est sur des chapeaux de roues, les scènes internationales lui sourient. Par la suite, des titres comme “Hypnotize” en 2015, ou encore “Yaw Lay Weur” en 2017, où il célèbre la femme africaine, confirment son statut d’artiste polyvalent et engagé.

Bo Diaw, Artiste chanteur, Compositeur

Un artiste internationalement reconnu
Bo Diaw a su marquer les esprits, non seulement par sa musique, mais aussi par son engagement en faveur de la diversité et de la culture sénégalaise. En 2018, il est récompensé au Gala Dynastie dans la catégorie « Meilleur Artiste ou Groupe Musique du Monde de l’année », une distinction qui vient couronner des années d’efforts. L’artiste ne cesse d’enrichir son répertoire musical en multipliant les collaborations avec des figures emblématiques de la musique sénégalaise comme Didier Awadi ou encore le groupe PBS. En 2021, il signe avec “Nuits d’Afrique”, renforçant encore plus sa présence sur la scène musicale mondiale.

Une soirée à ne pas manquer
Le lancement de ce nouvel album “The Village” aura lieu à l’Afromusée de Montréal. Le choix de ce lieu n’est pas anodin. En effet, il reflète parfaitement les valeurs de diversité et d’inclusion si chères à Bo Diaw d’autant plus qu’il a placé cet album sous le signe de l’unité et du partage.

Bo Diaw, Artiste chanteur, Compositeur

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SÉNÉGAL – Au Centre Curial, Ombre Zion fait tout exploser

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Le samedi 12 octobre 2024, au Centre Curial à Paris, ce fut un véritable régal vocal. Le reggaeman sénégalais Ombre Zion était en live. Doté d’une voix puissante, il a revisité son répertoire, un mélange de reggae imprégné de rythmes africains, avec un flow rapide et d’une grande clarté. Les artistes qui l’ont précédé en première partie ont assuré, préparant ainsi l’entrée de l’artiste principal, au plus près des émotions et du public. Récit d’une soirée inoubliable.

Samedi rasta
Ce samedi soir, par un étrange hasard, l’heure était au reggae. Tandis que Kadjeem donnait un concert à Abidjan, Ombre Zion faisait pleuvoir des notes intenses et rapides dans l’enceinte du Centre Curial à Paris. La scène était éclairée comme une chapelle ardente. Une dizaine de projecteurs rotatifs, placés au-dessus de la scène, inondaient de lumière un batteur, deux guitaristes, un choriste et les chanteurs. C’était tout. Ils se déplaçaient sans cesse, tels des morceaux d’un serpent coupé qui se cherchent. Au centre de cette armée de projecteurs, un spot direct et immobile éclairait le point focal de cette attraction nocturne : les artistes de la première partie et Ombre Zion.

Une affluence soutenue, sans être oppressante
Ce concert, programmé en plein week-end dans le 19e arrondissement et offrant une belle palette d’artistes, avait tout pour attirer du monde. L’affluence n’avait rien d’étonnant, car une énorme campagne de communication avait été menée sur les réseaux sociaux des semaines à l’avance. Le public est venu nombreux pour soutenir leur artiste. Même si nous n’étions pas à un record d’affluence, la foule présente rappelait celle des bals populaires, pleine de convivialité.

Les guests et le public survoltés
Avant l’entrée d’Ombre Zion, plusieurs artistes ont chauffé la salle. En tête de liste, dans l’ordre de passage, Aboubakrine Fall. Il fut accueilli comme s’il était l’artiste principal. Le public, débordant de joie, a hurlé d’émotion sous les notes envoûtantes de sa guitare rouge vif. Il n’y avait pas de setlist prédéfinie : chaque artiste interprétait son morceau à sa manière. Les smartphones ont vite été sortis des sacs pour immortaliser cet instant presque historique, les flashs rivalisant avec les projecteurs. Même enthousiasme lorsque les autres invités ont pris le micro : le jeune rappeur Nayah John, l’artiste engagée et féministe Dieya, la séduisante Astou Seck avec une chorégraphie à couper le souffle, et enfin Mystère. Puis, le clou du spectacle : Ombre Zion.

Ombre Zion électrise ses fans
Heure H. Lorsque Ombre Zion est monté sur scène, baigné dans une lueur ardente, une agitation extrême a saisi le public. Les fans étaient en délire, presque en transe. Si l’on pensait que l’artiste serait fatigué après les performances des invités, il n’en fut rien. Surpris par l’ambiance, il a enchaîné ses morceaux dans un style afroswing dont lui seul a le secret. L’intensité n’a cessé de monter jusqu’à l’interprétation de « Calendar », chanson éponyme de son EP sorti en 2023. À ce moment-là, la fusion entre l’artiste et le public était totale, ils ne faisaient plus qu’un. L’atmosphère était tellement survoltée qu’il était difficile de distinguer toutes les paroles. Mais Ombre Zion, concentré et professionnel, a poursuivi sans aucune interruption. À la fin du concert, une fan émue a confié : « Ça restera l’un de mes souvenirs inoubliables : voir Ombre et le toucher. » Un succès total !

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SÉNÉGAL – Mame Balla Mbow dégomme tout au Théâtre Daniel Sorano

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Chaque année depuis quatre ans, le Théâtre Daniel Sorano de Dakar se transforme en capital de l’humour. Aussi, ce soir du lendemain de la Toussaint, le Théâtre affichait complet. Habillé en gris royal avec une chemise jaune, Mame Balla Mbow a, une fois encore, émerveillé par ses flamboyances et sa fulgurance les inconditionnels venus rire aux éclats. Les rires fusaient, et les sujets abordés étaient sensibles. Dans une salle surchauffée, il a démontré qu’il était plus qu’un humoriste : c’est un véritable maître de la comédie sénégalaise.

 Mame Balla Show : rire tout en réfléchissant
Ce spectacle, organisé par SHAHEIM Suarl, une agence de communication et d’événementiel réputée, a bénéficié d’une mise en scène de qualité. Au-delà des rires, le Mame Balla Show est aussi une invitation à la réflexion. Tout au long de la soirée, l’artiste a su habilement mêler humour et critique sociale. Il a abordé avec finesse des thématiques du quotidien sénégalais, tout en mettant en lumière des vérités universelles. Les spectateurs, de tous horizons – jeunes cadres, mères de famille, jeunes de banlieue, doyens – se sont reconnus dans les situations souvent cocasses, les personnages délurés et les anecdotes qu’il mettait en scène. Le public ne s’y est pas trompé : le Mame Balla Show est bien plus qu’un simple spectacle comique ; c’est un miroir tendu à la société sénégalaise. Avec sa verve et son sens aigu de l’observation, Mame Balla a mis en lumière les absurdités de notre quotidien et a posé un regard critique sur les dysfonctionnements au sommet de l’État ainsi que les défis sociaux auxquels le Sénégal est confronté.

Mame Balla Mbow/Scholes

Mame Balla Mbow, un humour au vitriol
Bien qu’il n’ait pas encore 30 ans, Mame Balla Mbow possède la prestance d’un humoriste expérimenté. Originaire de Boune, en banlieue dakaroise, il est suivi par des milliers de personnes sur les réseaux sociaux. Contrairement à de nombreux jeunes qui se lancent dans ce métier, il est diplômé en droit de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), où il s’est fait connaître pour ses prises de position sur des questions de société. Son humour engagé se distingue par sa liberté d’expression, à la différence de la majorité des humoristes sénégalais. Mame Balla rejette la comédie « édulcorée » qui privilégie l’esthétique et l’exagération ; il propose plutôt une approche unique, inspirée par de grands noms de la comédie internationale comme Jamel Debbouze, tout en adaptant son style aux réalités sénégalaises. « J’ai choisi de faire de la comédie pour sensibiliser, pas pour faire simplement rire », confie-t-il.

De Dakar à Paris, très prochainement
Chaque année, il fait salle comble. Normal. Il a ce regard sincère et précis sur une actualité qu’il transmet dans une sorte de compassion, d’embarras et de pitié qui provoque instinctivement le rire. Aussi, fier de ce succès, Mame Balla Mbow nourrit de grandes ambitions pour son avenir artistique. Il ne compte donc pas se limiter au Sénégal. C’est pourquoi, il projette d’aller à la conquête de Paris en 2025 avec un nouveau spectacle qui fera date. Un défi que cet artiste déterminé semble prêt à relever. À en juger par son show du 2 novembre, une chose est claire : l’artiste est plus que motivé à faire parler de lui hors de frontières du Sénégal.

L’humour : une arme sociale et culturelle
La scène est pour Mame Balla une rampe de lancement. Ses punchlines équivalent à des ogives – humoristiques. En effet, il aborde les questions de société avec une sincérité qui fait de lui un artiste à part. Qu’il s’agisse de la lutte contre la pénurie d’eau ou des campagnes pour plus de transparence dans les services publics, il met son humour au service de causes citoyennes, quitte à y perdre parfois des contrats. Qu’importe ! Il n’a en ligne de mire que son humour décapant. Par ailleurs, il ne cache pas son amour pour le club anglais Liverpool ! Sur les réseaux sociaux, certains commentaires le comparent à un “Ronaldinho” – humoristiquement parlant.

Le Mame Balla Show ou rire de tout
Le Mame Balla Show n’est pas qu’un spectacle annuel ; c’est aussi un événement – on va dire un prétexte – qui permet à l’artiste de dénoncer, à travers l’humour, et de défendre des valeurs comme la justice et la vérité. Mame Balla Mbow est sans aucun doute en train de redéfinir les contours de l’univers humoristique sénégalais. Son show, qui inspire d’autres jeunes talents, prouve qu’on peut rire tout en élevant le débat. Rendez-vous à Paris pour une nouvelle aventure !

Mame Balla Mbow @Hamydou Guissé

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