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AFRIQUE DU NORD

TUNISIE – Limogeage du premier ministre Hichem Mechichi

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Après une série de manifestations contre les gouvernants en Tunisie le dimanche 25 juillet 2021, le président de la République Kaïs Saïed a convoqué d’urgence, le même jour, les représentants du pouvoir militaire et des forces de police. Ainsi, il a décidé du limogeage du chef du gouvernement Hichem Mechichi ainsi que de la suspension des travaux du Parlement pour trente jours. L’opposant a crié au scandale arguant que le Président n’a pas les prérogatives pour prendre une telle décision.

Le président de la République de la Tunisie, Kaïs Saïed n’a pas tardé à réagir à la volonté du peuple tunisien le dimanche 25 juillet 2021. Des milliers de citoyens ont exprimé leur colère contre le parti Ennahda au pouvoir critiquant ce qu’ils ont qualifié d’échec du gouvernement après la propagation à grande échelle du coronavirus dans le pays. Des heurts entre populations et forces de l’ordre ont éclaté. Le chef de l’Etat a recouru à l’article 80 de la constitution de 2014 afin d’éviter le chaos et l’anarchie dans le pays. « Après les mouvements de protestation ayant éclaté aujourd’hui, dans toutes les villes du pays et les scènes d’affrontements avec les forces de l’ordre, et dans un contexte de grave crise économique et sanitaire, le président Kaïs Saïed s’est finalement résigné à actionner l’article 80 de la Constitution de 2014, pour tenter de sauver le pays de désordres annoncés », a justifié le portail d’information Kapitalis, en langue française. Le chef de l’Etat tunisien a ainsi pris des décisions fortes à savoir le limogeage du chef du gouvernement Hichem Mechichi, le gel des travaux du Parlement et la levée de l’immunité des députés. Il a par ailleurs annoncé qu’il présidera le pouvoir exécutif avec le concours d’un premier ministre qu’il désignera.

Les tunisiens ont salué ces décisions audacieuses prises par le président Kaïs Saïed même si l’opposition parle de violation de la Constitution. Le président de l’Assemblée nationale, Rachid El Ghanouchi a qualifié les décisions prises par le chef de l’Etat « de coup d’État contre la révolution et la constitution ». « Nous considérons que les institutions sont encore en place et les soutiens d’Ennahda et le peuple tunisien défendront la révolution », a-t-il dit dans une déclaration faite à l’agence Reuters.

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AFRIQUE

ALGÉRIE – Sahara occidental : Alger mise sur une médiation conforme aux résolutions onusiennes

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L’Algérie a réaffirmé, mardi 18 novembre, sa volonté de soutenir toute médiation entre le Maroc et le Front Polisario dans le dossier du Sahara occidental. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Mohammed Attaf, a souligné que seule une discussion directe entre Rabat et le Polisario peut mener à une solution durable, rappelant l’attachement d’Alger au cadre onusien.

Cette déclaration intervient alors que le Maroc a récemment marqué des points diplomatiques, notamment après l’adoption par l’ONU d’une résolution soutenant le plan d’autonomie proposé par Rabat. Malgré cela, Alger souhaite continuer à peser sur le processus, en insistant sur les principes qui guident sa position : maintien du processus politique sous l’égide de l’ONU, dialogue entre les deux parties, définition conjointe d’une solution finale et respect du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.

L’Algérie dit s’appuyer sur les résolutions onusiennes pour promouvoir une solution « durable, juste et définitive » au Sahara occidental.

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AFRIQUE

Maroc : la contestation vire à l’affrontement dans plusieurs villes

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Quatre jours après le début des mobilisations, la situation se crispe dans plusieurs villes du Maroc. Initialement pacifiques, les rassemblements organisés par le collectif Gen Z 212, né sur la plateforme Discord, connaissent désormais des débordements.

Des heurts et des arrestations

Dans la banlieue d’Agadir, des vidéos montrent des véhicules de police incendiés ou renversés. Des affrontements ont également éclaté dans le nord-est, à Oujda, et dans le centre du pays, à Beni Mellal.

Jusqu’ici marqués par le calme, les sit-in sont désormais systématiquement dispersés par les forces de l’ordre. Chaque soir, des dizaines d’arrestations sont recensées. Les organisations de défense des droits humains dénoncent des « arrestations violentes et arbitraires ».

Une réaction tardive du gouvernement

Face à l’ampleur de la contestation, la majorité gouvernementale a réagi pour la première fois le mardi 30 septembre au soir. Dans un communiqué, elle affirme « comprendre les revendications sociales » et se dit prête à « y répondre de manière positive et responsable ».

Une mobilisation persistante

Malgré la répression, la mobilisation reste forte. Ce mardi encore, des foules importantes se sont rassemblées dans les rues de Fès et de Tanger, signe que la contestation ne faiblit pas.

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AFRIQUE

ÉGYPTE – Sécurité régionale : Caire plaide pour une armée arabe unifiée

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Lors du sommet arabo-islamique de Doha, le 15 septembre 2025, l’Égypte a mis sur la table une proposition ambitieuse : créer une organisation militaire régionale calquée sur le modèle de l’OTAN. L’objectif affiché est clair : établir une défense commune pour faire face aux menaces extérieures et renforcer la sécurité collective dans le monde arabe.

Le projet, encore embryonnaire, suscite de nombreux débats. Plusieurs capitales se penchent sur sa faisabilité, mais des interrogations demeurent sur la souveraineté des États, le financement et les mécanismes de coordination. L’idée prévoit un commandement centralisé confié à un officier égyptien, avec un rôle secondaire éventuellement attribué à un autre pays, notamment l’Arabie saoudite. L’organisation se voudrait défensive, mobilisable dès qu’un État arabe subirait une attaque extérieure.

Pour l’instant, aucun calendrier de mise en œuvre n’a été fixé. Les discussions portent sur l’architecture institutionnelle, les moyens logistiques et financiers, ainsi que le degré d’intégration militaire acceptable pour chaque État membre. Certains analystes estiment que cette initiative vise également à renforcer le poids diplomatique du Caire dans les affaires régionales.

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