EUROPE
FRANCE: Jacques Chirac est décédé à l’âge de 86 ans.

L’ex-président de la république française s’est éteint ce matin 26 septembre 2019 auprès des siens. L’annonce a été faite par son gendre Frédéric Salat-Baroux.
Président de la république pendant 12 ans entre 1995 et 2007, Jacques Chirac était l’un des pionniers les plus connus de la droite française. En effet, il a marqué l’estime et la sympathie des français grâce à sa lutte contre son refus de la deuxième guerre en Irak, la fin de la circonscription militaire, la reconnaissance de la responsabilité de la république française dans les crimes nazis, le passage du quinquennat, le cri d’alarme « notre maison brûle » face à la dégradation de l’environnement et au réchauffement climatique, une première victoire éclatante sur l’absurdité des morts causées par la route.
Par contre, durant sa magistère, Jacques Chirac a été beaucoup plus critiqué sur son échec manifeste dans sa politique de lutte contre la réduction des inégalités sociales. Mais aussi, en matière de bonne gouvernance, le défunt président a été plusieurs fois au banc des accusés.
Laissant derrière lui une France ouverte à la mondialisation et aux enjeux politiques plus ou moins stables. Jacques Chirac est héritier d’une fondation créée en 2008 par lui-même après son double mandat. Elle agit à travers quatre grands domaines : l’accès à l’eau et à l’assainissement, l’accès à la santé et aux médicaments de qualité, la lutte contre la déforestation et la désertification, la protection de la diversité culturelle.
EUROPE
UKRAINE – la Coalition des Volontaires resserre les rangs et renforce la pression sur Moscou

Réunis ce mardi 9 juillet 2025 en visioconférence entre Londres et Rome, les dirigeants des pays membres de la Coalition des Volontaires, aux côtés de l’Union européenne et de l’OTAN, ont affiché une détermination renouvelée : soutenir plus que jamais l’Ukraine et accentuer la pression sur la Russie. Une réunion marquée par une nouveauté majeure — la participation, pour la première fois, de représentants américains, dont le Général Keith Kellogg, émissaire spécial du Président Donald Trump, accompagné des sénateurs Lindsey Graham et Richard Blumenthal.
Les échanges ont été l’occasion pour les chefs d’État et de gouvernement de saluer les efforts de l’Italie, représentée par sa Première ministre Giorgia Meloni, qui accueillait depuis Rome la Conférence pour la reconstruction de l’Ukraine. Le président Volodymyr Zelensky a également pris part à la réunion, dans un climat où l’unité stratégique côtoyait une vive émotion face à la tragédie humaine en cours.
Face à la poursuite des frappes russes, qui ont tué plus de 700 civils et blessé 3 500 autres au cours des quatre derniers mois — une période pourtant marquée par un cessez-le-feu unilatéral accepté par l’Ukraine —, les dirigeants ont fustigé la brutalité de Moscou. L’invasion, disent-ils, demeure une violation flagrante de la Charte des Nations Unies et une menace directe pour la stabilité mondiale.
Tout en soutenant les efforts de paix impulsés par Washington, les membres de la Coalition appellent la Russie à cesser immédiatement ses attaques contre les civils et à s’engager dans des négociations sérieuses en vue d’un règlement juste, durable et fondé sur la souveraineté de l’Ukraine.
Une réponse économique et militaire renforcée
Au-delà des mots, les actions. La Coalition entend intensifier ses sanctions contre l’économie de guerre russe. Une nouvelle salve de mesures restrictives est en préparation, ciblant notamment les secteurs de l’énergie, les circuits financiers, la “flotte fantôme” russe, ainsi que les pays tiers qui continueraient à alimenter l’effort de guerre du Kremlin.
Sur le plan militaire, un engagement clair a été réaffirmé : au moins 40 milliards d’euros seront mobilisés en 2025 pour soutenir l’armée ukrainienne. Les livraisons d’armes, la formation des soldats et le renforcement de la défense aérienne sont au cœur de cette mobilisation. Un accent particulier sera mis sur les intercepteurs de drones, pour faire face à l’intensification des attaques aériennes.
Une force multinationale pour sécuriser l’après-guerre
Les dirigeants ont également planché sur l’après-conflit. Une Force multinationale pour l’Ukraine, portée par le Royaume-Uni et la France, est en cours de planification. Elle aura pour mission de sécuriser le territoire, notamment les mers et l’espace aérien ukrainien, et d’accompagner la reconstruction des forces armées du pays. L’Ukraine a déjà exprimé son souhait d’officialiser cette coopération via des accords bilatéraux avec les pays contributeurs.
Souveraineté, reconstruction et justice
Conscients que la stabilité d’un pays ne repose pas uniquement sur sa défense, les alliés se sont également engagés à bâtir un plan économique collectif pour 2026, afin de soutenir les finances publiques ukrainiennes. La sécurité alimentaire est aussi à l’agenda : la liberté de navigation en mer Noire est jugée essentielle pour la relance économique, tout comme les opérations de déminage déjà en cours.
Enfin, les États membres s’accordent sur un principe : la Russie doit payer. Ils étudient activement des mécanismes légaux pour utiliser les revenus issus des avoirs russes gelés afin de financer la reconstruction et réparer les dommages subis par l’Ukraine.
Crédit photo : Page zelensky volodymir
EUROPE
FRANCE – Tensions au Moyen-Orient : Paris mise sur une solution globale

Ce vendredi 20 juin 2025 à Genève, la France s’apprête à soumettre une nouvelle offre de négociation sur le dossier nucléaire iranien, dans une tentative de désamorcer les tensions croissantes au Proche et Moyen-Orient. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, doit rencontrer ses homologues allemand et britannique, avant un entretien crucial avec son homologue iranien.
L’objectif de cette initiative européenne est clair : remettre la diplomatie au centre du jeu. La proposition, encore en cours de finalisation entre les chancelleries européennes, vise à engager l’Iran dans un processus de dialogue ouvert et constructif. Paris espère ainsi obtenir un retour de Téhéran à la table des négociations, avec en ligne de mire la relance des inspections par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
La France souhaite rétablir un objectif de zéro enrichissement nucléaire et garantir un accès sans entrave aux sites nucléaires iraniens. Ce point est jugé essentiel pour rétablir la confiance et assurer la transparence du programme nucléaire iranien. Mais l’initiative ne s’arrête pas au seul domaine nucléaire.
Le plan européen inclut également une limitation des programmes balistiques de l’Iran, une réduction du soutien financier aux groupes armés opérant par procuration, ainsi que la libération des ressortissants étrangers détenus sur le territoire iranien. À plus long terme, l’ambition est de reconstruire un canal diplomatique apaisé entre Téhéran et les capitales occidentales.
La France, tout en rappelant son engagement en faveur de la sécurité d’Israël, exprime son inquiétude face aux frappes actuelles, qui touchent aussi bien les infrastructures que les civils. Paris appelle à un arrêt immédiat des hostilités, estimant qu’aucune cause ne justifie de telles violences. Des discussions directes avec le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, sont prévues dans les prochaines heures pour tenter de réengager un processus de désescalade.
Crédit photo : Élysée
EUROPE
FRANCE – Réseaux sociaux : Macron veut bannir les moins de 15 ans

Depuis une quinzaine d’années, les réseaux sociaux ont conquis chaque recoin de nos vies, s’immisçant aussi bien dans les conversations privées que dans les dynamiques familiales, scolaires ou professionnelles. Ce qui n’était qu’un outil de communication est devenu un prisme à travers lequel de nombreux adolescents — mais aussi des adultes — perçoivent le monde. Loin d’être de simples plateformes d’échange, ces espaces numériques influencent les goûts, façonnent les opinions et modèlent les comportements. Des enfants de 11 ans scrollent frénétiquement des vidéos sur TikTok, tandis que des grands-parents commentent des débats politiques sur Facebook. Cette pénétration massive dans toutes les strates de la société pose des questions inédites, notamment sur la capacité des plus jeunes à y évoluer sans danger. Face à cette nouvelle réalité, Emmanuel Macron tire la sonnette d’alarme.
Le président Emmanuel Macron a été très clair sur France 2, le 10 juin 2025 : il veut interdire les réseaux sociaux aux jeunes de moins de 15 ans. Et s’il n’y a pas d’accord rapide au niveau européen, la France pourrait décider de faire cavalier seul. Pour lui, il faut agir vite. À ses yeux, ces plateformes — Instagram, X (anciennement Twitter), TikTok — sont devenues bien plus que de simples outils de communication : elles agissent comme des amplificateurs de violence, de confusion et de détresse psychologique.
Il juge que cette exposition précoce, dès le collège, façonne une génération confrontée à une brutalisation des échanges et à une forme d’instabilité émotionnelle permanente. Ce constat, partagé par un nombre croissant d’observateurs, alimente sa volonté de mettre en place une régulation stricte à l’échelle européenne. Et si Bruxelles tarde, Paris pourrait bien agir seule.
Cette proposition radicale met en lumière une fracture générationnelle croissante. Les adolescents d’aujourd’hui sont, selon Macron, les premiers à avoir grandi dans cet univers numérique saturé d’images, de contenus viraux et de notifications incessantes. Une génération connectée dès le berceau, qui n’a pas connu un monde sans smartphone ni Wi-Fi omniprésent. Là où les adultes ont vu les réseaux sociaux apparaître comme un progrès, les plus jeunes les vivent comme une norme, voire une nécessité sociale.
Or, cette normalité numérique entraîne des effets délétères. Harcèlement en ligne, addiction, surexposition aux contenus violents ou pornographiques, quête permanente de validation sociale… les risques sont multiples et souvent invisibles aux yeux des parents. L’idée d’un âge minimum obligatoire, déjà en débat dans plusieurs pays, prend ici une tournure politique forte. En posant ce cadre, le président espère enrayer une spirale qu’il juge incontrôlable.
Pour Emmanuel Macron, cette initiative ne peut rester isolée. Il demande à l’Union européenne de se mettre d’accord et de fixer des règles claires, ensemble. La question est désormais posée : faut-il traiter les réseaux sociaux comme des produits sensibles, au même titre que l’alcool ou la cigarette ? La France semble prête à franchir ce pas, quitte à bousculer certaines libertés numériques. Le président évoque un délai de “quelques mois” pour parvenir à un accord avec les partenaires européens. Sans réponse coordonnée, il affirme que la France agira seule.
Cette posture soulève autant d’espoirs que de controverses. Comment faire respecter une telle interdiction techniquement ? Quelle responsabilité pour les plateformes ? Les adolescents trouveront-ils des moyens de contourner la mesure ? Si le défi est immense, le chef de l’État semble déterminé à poser les bases d’un nouveau contrat numérique entre les jeunes citoyens et leur environnement digital.
En plaçant la barre à 15 ans, Emmanuel Macron ne se contente pas de réagir à une tendance. Il propose une rupture. Dans une société où le numérique ne cesse d’avancer sans frein, il veut imposer un seuil, un garde-fou, un temps de pause pour réfléchir à ce que grandir dans le monde connecté implique réellement.
Source : La nouvelle tribune
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