AFRIQUE DU NORD
ALGÉRIE – Remaniement partiel du gouvernement et dissolution du Parlement

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a procédé, dimanche 21 février 2021, à un remaniement partiel de son gouvernement. Il a également dissout la chambre basse du Parlement, annonçant l’organisation d’élections anticipées.
Comme il l’avait annoncé, le Président algérien est passé à l’acte en remaniant partiellement son gouvernement. Le très critiqué Premier ministre, Abdelaziz Djerad, garde son poste ainsi que plusieurs autres ministres.
En effet, les nouvelles nominations concernent Mohamed Bacha qui devient le nouveau ministre de l’Industrie ; Mohamed Arkab aura en charge l’Énergie et les Mines ; Kamel Nasri est nommé au ministère des Transports et des Travaux publics ; Mustapha Kamel Mihoubi sera aux commandes du département des Ressources en Eau ; Mohamed Ali Boughazi au Tourisme ; Tarek Belaribi dirigera le Logement et l’Urbanisme ; Dalila Boudjemaa sera à l’Environnement et Hocine Charhabil devient ministre des Statistiques et de la Numérisation.
Par contre, le ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati, symbole de la répression judiciaire contre l’opposition et les militants du Hirak, garde son portefeuille, de même que le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer.
Le chef d’État a également dissout, dimanche, l’Assemblée populaire nationale (APN) ouvrant ainsi la voie à des élections législatives anticipées dans les six mois maximum. Même si aucune date n’a encore été retenue pour l’organisation du scrutin, la classe politique table sur le mois de juin.
Le Président Abdelmadjid Tebboune avait annoncé, le jeudi 18 février 2021, au cours d’une adresse à la Nation, qu’il allait procéder à un remaniement de son gouvernement ainsi qu’à la dissolution du parlement afin d’organiser des élections anticipées. Il avait fait cette déclaration à la veille du deuxième anniversaire, le 22 février, du mouvement de contestation populaire, le “Hirak”. Il avait également, dans un geste d’apaisement, gracié des dizaines de détenus membres dudit mouvement.
AFRIQUE
Maroc : la contestation vire à l’affrontement dans plusieurs villes

Quatre jours après le début des mobilisations, la situation se crispe dans plusieurs villes du Maroc. Initialement pacifiques, les rassemblements organisés par le collectif Gen Z 212, né sur la plateforme Discord, connaissent désormais des débordements.
Des heurts et des arrestations
Dans la banlieue d’Agadir, des vidéos montrent des véhicules de police incendiés ou renversés. Des affrontements ont également éclaté dans le nord-est, à Oujda, et dans le centre du pays, à Beni Mellal.
Jusqu’ici marqués par le calme, les sit-in sont désormais systématiquement dispersés par les forces de l’ordre. Chaque soir, des dizaines d’arrestations sont recensées. Les organisations de défense des droits humains dénoncent des « arrestations violentes et arbitraires ».
Une réaction tardive du gouvernement
Face à l’ampleur de la contestation, la majorité gouvernementale a réagi pour la première fois le mardi 30 septembre au soir. Dans un communiqué, elle affirme « comprendre les revendications sociales » et se dit prête à « y répondre de manière positive et responsable ».
Une mobilisation persistante
Malgré la répression, la mobilisation reste forte. Ce mardi encore, des foules importantes se sont rassemblées dans les rues de Fès et de Tanger, signe que la contestation ne faiblit pas.
AFRIQUE
ÉGYPTE – Sécurité régionale : Caire plaide pour une armée arabe unifiée

Lors du sommet arabo-islamique de Doha, le 15 septembre 2025, l’Égypte a mis sur la table une proposition ambitieuse : créer une organisation militaire régionale calquée sur le modèle de l’OTAN. L’objectif affiché est clair : établir une défense commune pour faire face aux menaces extérieures et renforcer la sécurité collective dans le monde arabe.
Le projet, encore embryonnaire, suscite de nombreux débats. Plusieurs capitales se penchent sur sa faisabilité, mais des interrogations demeurent sur la souveraineté des États, le financement et les mécanismes de coordination. L’idée prévoit un commandement centralisé confié à un officier égyptien, avec un rôle secondaire éventuellement attribué à un autre pays, notamment l’Arabie saoudite. L’organisation se voudrait défensive, mobilisable dès qu’un État arabe subirait une attaque extérieure.
Pour l’instant, aucun calendrier de mise en œuvre n’a été fixé. Les discussions portent sur l’architecture institutionnelle, les moyens logistiques et financiers, ainsi que le degré d’intégration militaire acceptable pour chaque État membre. Certains analystes estiment que cette initiative vise également à renforcer le poids diplomatique du Caire dans les affaires régionales.
AFRIQUE
LIBYE – Saddam Haftar promu vice-commandant de l’Armée nationale libyenne

Le maréchal Khalifa Haftar, chef du commandement militaire général basé dans l’est de la Libye, a nommé son fils, le lieutenant-général Saddam Khalifa Haftar, actuel chef d’état-major des forces terrestres, comme son adjoint.
L’annonce a été faite par le Bureau des médias du Commandement général, qui a précisé que cette nomination s’inscrit dans la « Vision 2030 » du maréchal Haftar.
Ce plan stratégique vise à moderniser et à améliorer les performances globales des forces armées libyennes, dans le but de renforcer leur efficacité opérationnelle et leur capacité à protéger la souveraineté nationale. Selon le Bureau, cette nouvelle fonction sera suivie, dans les prochains jours, par l’attribution à Saddam Haftar de plusieurs missions importantes.
Un soutien affirmé des autorités de l’Est
Le président de la Chambre des représentants, Aguila Saleh, a adressé ses félicitations au nouveau vice-commandant de l’ANL. Dans une déclaration publiée sur sa page Facebook officielle, il a qualifié cette décision de « sage », reflétant une « ferme confiance » dans la compétence et l’expérience militaires de Saddam Haftar. Aguila Saleh a estimé que cette nomination « renforce la position de l’institution militaire et soutient sa force ainsi que sa capacité à préserver l’unité, la sécurité et la stabilité de la Libye ».
Il a salué la loyauté, la discipline et le dévouement du lieutenant-général Saddam Khalifa Haftar, estimant qu’il incarne l’esprit de responsabilité nationale à un moment crucial pour le pays. Cette décision intervient alors que la Libye demeure divisée entre deux autorités rivales : le gouvernement d’unité nationale basé à Tripoli et reconnu par l’ONU, dirigé par Abdelhamid Dbeibah, et le gouvernement nommé par le Parlement à l’Est, conduit par Ossama Hamad.
Dans ce climat d’instabilité politique et sécuritaire, la Vision 2030 de Khalifa Haftar ambitionne de doter le pays d’une armée moderne, capable de relever les défis régionaux et internationaux tout en garantissant la stabilité intérieure.
Source : alwihdainfo.com
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