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CÔTE D’IVOIRE : Le dialogue de paix suspendu

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Président Alassane Dramane Ouattara @Page Facebook

C’était pourtant bien parti, le dialogue de paix entre le pouvoir et l’opposition. Les deux partis, le pouvoir et l’opposition, voulaient trouver un terrain d’entente afin de trouver des relations apaisées sur le plan politique. Cependant, ce dialogue a été suspendu ce mardi 29 décembre sans qu’un accord ait été signé. 

Les pourparlers ont duré une semaine entre les deux partis. L’objectif était d’apaiser le climat politique tendu depuis l’élection controversée du président Alassane Dramane Ouattara pour un troisième mandat. L’autre objectif de ce dialogue politique était également d’organiser les élections législatives de mars 2021, mais les blocages continuent de persister. 

Les points de divergences sont, entre autres, la libération des leaders politiques emprisonnés après l’élection présidentielle du 31 octobre 2020; le retour de l’ancien président Laurent Gbagbo, qui était en exil depuis la crise électorale de 2010-2011; la dissolution et la recomposition de la commission électorale, une commission jugée déséquilibrée par les membres de l’opposition et entièrement en faveur du pouvoir selon eux. 

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Un dialogue direct et franc s’impose selon plusieurs responsables d’opposition, un dialogue qui réunit les chefs des trois grands partis ivoiriens à savoir les anciens-présidents Henri Konan Bédié du PDCI, le Parti démocratique de Cöte d’Ivoire-Rassemblement démopcratique africain, qui est l’actuel leader de l’opposition, et Laurent Gbagbo fondateur avec son épouse Simone du parti de gauche, le FPI, le Front populaire ivoirien, opposant historique à Félix Houphouët-Boigny; et enfin le président Alassane Dramane Ouattara président du parti du RHDP, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, dont le troisième mandat reste contesté.

L’élection présidentielle du 31 octobre avait été émaillée de violence avant et après le scrutin. L’opposition avait appelé à une campagne de désobéissance civile pour manifester son opposition au troisième mandat du président sortant d’alors, Alassane Dramane Ouattara. Au compteur, 85 morts et 500 blessés ont été répertoriés entre les mois d’août et novembre à cause des violences post-électorales.

       

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