CULTURE
MISIC-IN – « Shekere », la chanson de Angélique Kidjo et Yemi Alade intitulée atteint 20 millions de vues sur Youtube
La belle chanson de la nigériane Yemi Alade et de la béninoise Angélique Kidjo qui a pour titre « Shekere » a fait des exploits ce mardi 10 juillet 2021. En effet, sortie en 2019, la chanson vient d’avoir 20 millions de vues sur la plateforme YouTube. L’annonce a été faite par la star internationale Angélique Kidjo sur sa page Facebook.
« Shekere» est une chanson enregistrée par l’ artiste afro-pop nigériane Yemi Alade et produite par DJ Coublon, tirée de son album studio Woman of Steel (2019). Alade a collaboré avec l’artiste béninoise Angélique Kidjo sur la piste.
La réussite de « Shekere » s’explique surtout par la collaboration des deux artistes de renommée internationale. Ceci encore une fois l’importance de l’union des artistes africains. Le grand artiste ivoirien Tiken Jah Fakoly parlant de l’unité africaine sur tous les plans « Quand nous serons unis comme les États-Unis ça va faire mal » a-t-il dit.

Dans une interview avec OkayAfrica , Alade a déclaré que Kidjo avait été une inspiration pour elle pendant qu’elle grandissait. La chanson a pris deux ans à faire. La piste a été produite par DJ Coublon et Kidjo a remixé sa chanson à succès « Wombo Lombo » sur la piste. Le clip a été tourné au Royaume-Uni et au Kenya. Il mettait en vedette la tribu Maasai du Kenya , le groupe de femmes Ushanga et des danseuses. Il a été réalisé par Ovie Etseyatse. Ces 20 millions de vues prouvent encore une fois le travail acharné et surtout sérieux de ces artistes.
Les deux femmes se sont retrouvées encore cette année pour chanter « Dignity », titre qui vise notamment à rendre hommage à toutes les personnes luttant contre les violences commises par la police, en s’inspirant du mouvement EndSARS au Nigéria. Angélique Kidjo affirme ainsi : « Beaucoup de gens pensent que la brutalité policière ne se produit qu’en Amérique, mais elle est partout. » Elle ajoute : « Cette chanson s’oppose à la brutalité, mais elle évoque aussi la nécessité de se traiter avec dignité, de traiter la nature avec dignité et de se traiter soi-même avec dignité.Si nous ne pouvons pas voir la dignité que Mère Nature a donné à chacun de nous, alors comment pouvons-nous marcher la tête haute ? »
CULTURE
SÉNÉGAL – Hervé Samb : l’ambassadeur du Jazz Sabar sur la scène internationale
Originaire de Rufisque, Hervé Samb s’est affirmé comme l’une des figures majeures du jazz sénégalais contemporain. Guitariste hors pair, compositeur et arrangeur audacieux, il se distingue par une créativité qui lui a ouvert les portes des scènes internationales. Très tôt, son talent éclate : à seulement 15 ans, il clôt l’édition 1993 du Festival de Jazz de Saint-Louis, succédant à des légendes comme McCoy Tyner et Jack DeJohnette, annonçant une carrière d’exception.
Au fil des ans, Samb a collaboré avec certains des plus grands noms de la musique mondiale, tels que Marcus Miller, Pat Metheny, Oumou Sangaré, Salif Keïta, David Murray et Meshell Ndegeocello. Sa véritable signature artistique réside dans le Jazz Sabar, une fusion novatrice qui mêle les rythmes traditionnels sénégalais, le jazz et des influences contemporaines. Ses albums témoignent de cette évolution : Cross Over (2009) et Time to Feel (2013) posent les fondations de son univers musical, Teranga (2018) affirme le Jazz Sabar comme style à part entière, Benn (2021) explore une dimension plus introspective, tandis que Jolof (2023) plonge dans l’histoire et la mémoire de l’ancien empire tout en affirmant une modernité enracinée.
Hervé Samb excelle également derrière la scène comme directeur musical et réalisateur. Il a dirigé les albums All Is Well et My World de Lisa Simone, ainsi que Climat d’Omar Pene, et a reçu de nombreuses distinctions, dont une nomination aux Grammy Awards pour l’album Holy Room de Somi, et une sélection au prix AUDELCO à New York pour sa direction musicale dans la comédie musicale Dreaming Zenzilé.
Toujours en quête de nouvelles explorations, Hervé Samb continue de captiver le public international. Entre héritage culturel et audace créative, il incarne l’excellence du jazz sénégalais et demeure une voix incontournable de la scène musicale africaine contemporaine.
CULTURE
CÔTE D’IVOIRE – Josey dévoile « Raisonance », un album intime et puissant
L’artiste ivoirienne Josey marque un tournant important dans sa carrière avec la sortie officielle de son nouvel album intitulé « Raisonance ». Composé de douze titres, ce projet se veut une plongée profonde dans les émotions humaines, un espace où la chanteuse explore ses propres vérités tout en cherchant à toucher celles de son public. Pour Josey, cet opus représente bien plus qu’une simple production musicale : c’est une œuvre assumée, intime et cohérente, pensée pour résonner avec les expériences personnelles des auditeurs.
Selon les informations révélées par Kawtef, les thèmes abordés dans « Raisonance » tournent autour de l’amour, de la résilience, de la quête d’harmonie intérieure et de la découverte de soi. Chaque morceau a été conçu comme une étape dans un voyage émotionnel, invitant l’auditeur à réfléchir, ressentir et parfois se reconstruire. La démarche artistique met en lumière la volonté de Josey de proposer une musique authentique, capable de franchir les frontières culturelles et de susciter une véritable connexion.
Sur le plan musical, l’album offre une palette riche et diversifiée. Josey y mêle des sonorités afropop, du coupé-décalé, de la soul, ainsi que des influences urbaines, créant un ensemble à la fois moderne et fidèle à son identité. Sa voix, connue pour sa puissance et sa capacité à transmettre des émotions intenses, y occupe une place centrale. Cette variété de styles témoigne de la maturité artistique de la chanteuse et de son désir d’élargir son univers musical.
Avec « Raisonance », Josey s’affirme comme l’une des voix majeures de la scène ivoirienne contemporaine. Cette sortie contribue également à dynamiser l’actualité musicale francophone, marquée par d’autres projets attendus, tels que l’album « Destiné » d’Aya Nakamura. Une période particulièrement riche pour les amateurs de musique africaine et urbaine.
CINÉMA
ALGÉRIE – Festival de Timimoun : une oasis de cinéma et de coopération
Timimoun, oasis saharienne d’Algérie, accueille du 13 au 18 novembre la première édition du Festival international du court métrage, avec le Sénégal comme invité d’honneur. Cette ville historique, célèbre pour sa culture zenette et ses paysages ocre, s’est transformée en haut lieu du cinéma.
Le festival, dirigé artistiquement par Fayçal Sahbi, attire un large public dans son unique salle de cinéma et son théâtre de verdure. Il met à l’honneur des figures algériennes telles que Mounès Khammar et Lyes Salem.
Lors de la cérémonie d’ouverture, la ministre algérienne de la Culture, Malika Bendouda, a salué le partenariat culturel avec le Sénégal, représenté par l’ambassadeur Mbaba Coura Ndiaye. La délégation sénégalaise a exprimé sa volonté de renforcer les échanges cinématographiques avec l’Algérie, ouvrant la voie à de futures coproductions africaines.
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