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ARMÉE

RD CONGO – Dix personnes ont été tuées dans une attaque à Béni

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C’est la consternation à Béni, localité située à l’Est de la République Démocratique du Congo. Des hommes lourdement armés, affiliés aux Forces Démocratiques Alliées (ADF), ont causé la mort de dix personnes dans la nuit du mercredi 30 juin au jeudi 1er juillet 2021. Ce mouvement rebelle sème la terreur dans cette partie du pays depuis plusieurs mois. Les jeunes du quartier Rwangoma, zone précise où s’est déroulé le massacre, ont défilé avec le corps d’une des victimes dans la ville pour exprimer leur ras-le-bol.

La RDC a subi une attaque meurtrière. A Béni situé à l’Est du pays, des individus armés appartenant aux Forces Démocratiques Alliées (ADF) ont attaqué le quartier de Rwangoma et causé la mort de 10 personnes. Ce n’est pas la première fois que la ville est attaquée. Béni, actuellement sous État de siège en raison des attaques répétées des djihadistes, a encore été victime de la furie des groupes armés. 

Les jeunes de cette localité, las d’être la proie de la brutalité des Forces Démocratiques Alliées (ADF), ont défilé avec un cadavre scandant des slogans hostiles à l’armée et à l’état de siège décrété depuis le 6 mai par le président congolais Félix Tshisekedi. « Il était autour de 22:40 quand nous avons entendu les gens crier ‘Oh voleur, nous avons été infiltrés par des bandits! ‘ Alors nous avons entendu des balles tirées, ‘Bang! Bang! Bang! ‘ Les gens n’arrêtaient pas de crier ‘Oh voleurs, ils s’infiltrent’. Ensuite les assaillants ont commencé à tirer et à prendre des otages », a témoigné un habitant de la région qui revenait sur les circonstances du massacre.

Les Forces Démocratiques Alliées (ADF), le groupe armé affilié à l’Etat Islamique, cible la localité de Béni depuis 2013. D’après un décompte de l’épiscopat congolais, les actions armées de ce groupe rebelle sont responsables d’une série de massacres qui a fait au moins 6000 morts. À noter que les ADF sont des rebelles musulmans ougandais qui se sont installés depuis plus de 25 ans dans l’Est République Démocratique du Congo.

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ARMÉE

SÉNÉGAL – Base de Rufisque restituée : le compte à rebours s’accélère pour le départ des troupes françaises

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Ce mardi 1er juillet 2025 marque une nouvelle étape dans le retrait progressif de l’armée française du territoire sénégalais. La station d’émission interarmée de Rufisque, située à une trentaine de kilomètres de Dakar, a officiellement été rétrocédée à l’État du Sénégal. Il s’agit de la quatrième base restituée depuis le début de l’année.

Discrètement, sans cérémonie ni discours, la passation s’est limitée à la signature d’un procès-verbal. Comme pour les précédentes, la démarche se veut sobre. Pourtant, cette base, active depuis 1960, jouait un rôle stratégique dans les communications de la marine française, notamment avec ses navires et sous-marins naviguant dans l’Atlantique. Les derniers militaires français qui y étaient stationnés ont quitté les lieux il y a quelques jours déjà.

Un retrait en plusieurs étapes

En janvier, on comptait encore environ 250 soldats français déployés en permanence au Sénégal. Ce chiffre va désormais tomber à zéro d’ici la fin juillet, avec la restitution des deux dernières emprises françaises à Dakar, prévue le 18 juillet.

Il s’agit :

De la base située à l’aéroport international de Dakar,

Du camp Geille, l’un des plus vastes sites militaires français au Sénégal, installé à Ouakam, en plein cœur de la capitale,

Et de quatre villas situées au Plateau, à deux pas du port.

Contrairement à la rétrocession de Rufisque, une cérémonie militaire officielle est prévue pour cette dernière étape symbolique.

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A LA UNE

CAMEROUN – Attaque meurtrière à Bamenyam

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Au Cameroun, une attaque meurtrière, mardi 21 novembre 2023 au matin, dans la région de l’ouest, à la frontière avec la région du Nord-Ouest. Des hommes armés à motos ont attaqué le marché de Bamenyam dans le département des Bamboutos. Neuf personnes ont été tuées, selon le préfet. L’attaque n’a pas été revendiquée mais les autorités locales pointent du doigt les séparatistes anglophones.

La trentaine d’assaillants, qui s’exprimait en anglais pidgin selon des témoins, est arrivée sur des motos, vêtue de treillis militaires. Les hommes ont pris pour cible des populations civiles présentes dans le marché, tuant neuf personnes. Une dizaine de personnes ont également été enlevées. On dénombre également des pertes matérielles dans la localité. Toujours selon des témoins, les assaillants ont incendié trois boutiques et un véhicule cargo et emporté plusieurs motos.
 
Psychose
La psychose s’est installée à Bamenyam depuis la tuerie, comme nous l’explique cet habitant qui a requis l’anonymat : « Ils ont semé la terreur. La population est en train de quitter le village et nous ne sommes pas sûrs si, dans les jours à venir, il y aura classe. Les enseignants ont peur d’accéder aux salles de cours. »
 
Pas de revendications
L’attaque n’a pas été revendiquée, mais, selon les autorités administratives locales, les assaillants seraient venus des localités du Nord-Ouest voisin miné par une crise qui dure depuis six ans entre les séparatistes anglophones et l’armée régulière. L’attaque de Bamenyam survient deux semaines après celle de Mamfe qui avait fait vingt-cinq morts, le 6 novembre 2023 dans la région du Sud-Ouest, selon le bilan officiel.

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ARMÉE

SÉNÉGAL – Armement : Le géant chinois Norinco s’implante et s’apprête à signer un contrat de plus de 27 milliards FCFA

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La gendarmerie sénégalaise veut renforcer son armement. Elle s’apprête à signer avec Chine, à travers le groupe Norinco, qui s’est implanté au Sénégal, un contrat à hauteur de 45 millions de dollars soit 27.318.489.030 F Cfa pour l’acquisition de drones à hélices Golden Eagle CR500 au courant du mois d’aout. Ceci, dans le cadre de missions de reconnaissance et éventuellement d’attaque. Ces drones pourront aussi embarquer de l’armement.

Les négociations se sont accélérées entre Norinco te la gendarmerie nationale. Mieux, le projet est en phase de finalisation. Un nouveau rapport de « Défense Military Africa » fait savoir que le conglomérat de défense public chinois Norinco a ouvert un bureau de vente à Dakar, défiant ainsi les fournisseurs d’armes français et russes.

Selon la publication de « Défense Military Africa », Norinco vise également à s’implanter au Mali et en Côte d’Ivoire, des pays où l’entrepreneur militaire chinois est déjà présent sur le marché grâce à la vente d’armes.

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