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JUSTICE

SÉNÉGAL – La diaspora compte se battre contre la nouvelle loi sur le terrorisme

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La loi sur le terrorisme, nouvellement adoptée au Sénégal ce vendredi 25 juin 2021, va faire l’objet d’une vive contestation de la part des sénégalais de la diaspora. Après plusieurs contestations au Sénégal le jour du vote de cette modification du code pénal, la diaspora veut engager le combat ce samedi 3 juillet 2021 en envahissant le siège des Nations Unis à Genève. Après l’opposition qui a déposé un recours au Conseil Constitutionnel, 

La loi sur le terrorisme sera attaquée par les sénégalais de la diaspora ce samedi 3 juillet 2021. Les citoyens sénégalais se sont donnés rendez-vous au siège des Nations Unies situé à Genève. L’objectif est d’exprimer leur opposition à cette loi qui, selon eux, risque de porter atteinte aux libertés individuelles et instaurer la dictature en freinant toute velléité de contestation populaire. La mobilisation sera sans doute assurée car les sénégalais de l’extérieur suivent de près l’évolution politique de leur pays. Ils s’impliquent dans tous les combats pour la préservation des acquis démocratiques.

La loi en question qualifie de terrorisme « toute manifestation non autorisée, la dégradation des biens appartenant à l’Etat ou intéressant la chose publique » ou encore « les infractions liées aix technologies de l’information et de la communication. » L’opposition y voit une manière d’intimider le peuple et de remettre en cause un droit constitutionnel fondamental : celui de manifester contre la politique du gouvernement. Elle a déposé ce jeudi 1er juillet 2021 un recours auprès du Conseil Constitutionnel pour annuler cette loi qu’elle juge antidémocratique.  « Accompagné de maître Weinde Dieng Huissier De Justice à Dakar, je viens de déposer au nom de 21 députés de l’opposition au greffe du Conseil Constitutionnel une saisine pour annulation des lois 10-2021 et 11-2021 votées par l’Assemblée Nationale le 25 juin 2021. Qu’il soit porté témoignage que les députés de l’opposition devant Dieu et la nation ont usé de toutes les opportunités disponibles pour contrer ces lois liberticides, ambiguës et anticonstitutionnelles”, a indiqué Cheikh Bamba Dièye, mandaté par les 21 députés de l’opposition.

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JUSTICE

SÉNÉGAL – Faux passeports, visas et permis : la gendarmerie frappe un grand coup

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Dans le cadre de la lutte contre la criminalité, définie par le Haut-commandement de la Gendarmerie nationale, la Brigade de Recherches de Dakar a mené, le vendredi 4 juillet 2025, une opération de démantèlement d’un vaste réseau spécialisé dans la fabrication de faux documents administratifs.

Cette action fait suite à une enquête minutieuse menée à partir de renseignements précis.

Elle a permis l’interpellation, en flagrant délit, d’un individu pour faux, usage de faux, contrefaçon et altération de documents administratifs.

L’intervention a également conduit à la découverte, à son domicile, d’un véritable atelier clandestin équipé de matériels sophistiqués destinés à la production de documents frauduleux.

Le bilan des saisies se présente comme suit :

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– Une (01) machine de confection de fausses cartes ;

– Deux (02) imprimantes ;

– Un (01) onduleur ;

– Une (01) table de travail ;

– Trente-huit (38) talons vierges ;

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– Soixante (60) laminas, habituellement disponibles uniquement auprès du Bureau des passeports ;

– Sept (07) faux passeports, dont un de nationalité bissau-guinéenne:

– Quatre (04) faux permis de conduire;

– Un (01) cachet portant l’intitulé du ministère de l’Équipement et des Transports terrestres ;

– Une (01) fausse licence de football ;

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– Une (01) fausse carte nationale d’identité ;

– Un (01) faux visa Schengen ;

– Une (01) fausse carte d’import-export ;

– Une (01) fausse carte d’identité gambienne ;

– et divers autres matériels utilisés dans le processus de falsification.

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L’enquête suit son cours.

Source : Gendarmerie nationale

Crédit photo : Gendarmerie nationale

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JUSTICE

FRANCE – Meurtre d’Aboubakar Cissé : une seconde expertise psychiatrique ordonnée pour Olivier Hadzovic

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Une deuxième expertise psychiatrique a été ordonnée pour Olivier Hadzovic, accusé du meurtre d’Aboubakar Cissé, 22 ans, tué à coups de couteau, en avril dernier, dans la mosquée de La Grand-Combe (Gard). La première expertise avait conclu à une irresponsabilité pénale, en raison de troubles psychiatriques ayant aboli son discernement, au moment des faits.

Mis en examen pour assassinat, motivé par la race ou la religion, le suspect de 20 ans a été placé en détention le 9 mai, puis transféré en unité psychiatrique spécialisée. Son avocat évoque une schizophrénie ancienne, avec des hallucinations auditives. Il salue la décision d’une seconde expertise, qu’il juge conforme aux usages.

Selon la loi, une personne pénalement irresponsable au moment des faits ne peut être jugée. La Chambre de l’instruction de la cour d’appel statuera sur cette question.

Le meurtre d’Aboubakar Cissé, poignardé à 57 reprises, dans un lieu de culte, avait relancé le débat en France sur l’islamophobie. La famille avait demandé, sans succès,  une requalification en assassinat terroriste.

Source : AFP

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JUSTICE

GUINÉE-ÉQUATORIALE : le procès de Baltasar Ebang Engonga, s’ouvre sous tension à Malabo

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L’ancien directeur de l’Agence nationale d’investigation financière (ANIF), Baltasar Ebang Engonga, a comparu ce lundi 30 juin 2025 devant le tribunal de Malabo, poursuivi pour détournement de fonds publics, aux côtés de plusieurs de ses collaborateurs. Ce procès, particulièrement attendu, intervient dans un climat de forte tension et sous haute surveillance sécuritaire.

Déjà fragilisé par un scandale sexuel retentissant fin 2024, l’ancien haut responsable est accusé d’avoir participé à un vaste système de corruption impliquant le transfert de millions de francs CFA vers des comptes offshore. L’affaire avait été déclenchée bien avant la diffusion, en fin d’année dernière, de centaines de vidéos à caractère intime dans lesquelles il apparaissait avec des femmes présentées comme étant les épouses de hauts responsables et des proches du pouvoir.

Acquitté en 2025 dans ce dossier à caractère privé – le tribunal n’ayant pas établi l’absence de consentement – Baltasar Ebang Engonga n’a cependant pas échappé à l’opprobre publique ni aux soupçons persistants de malversations financières.

Le parquet a requis jusqu’à 18 ans de prison contre l’ancien directeur de l’ANIF et certains de ses coaccusés, dont plusieurs femmes également mises en cause dans ce dossier. L’audience de ce jour, largement relayée par les médias locaux et les réseaux sociaux, a vu la diffusion des premières images officielles de la comparution.

Selon plusieurs sources judiciaires, Ebang Engonga était déjà en détention préventive à la prison de Black Beach, à Malabo, au moment de la diffusion virale de ses vidéos compromettantes. Ces images avaient provoqué une vague d’indignation dans le pays, accentuant la pression sur les autorités pour faire toute la lumière sur les agissements de l’ancien dirigeant.

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Le procès devrait se poursuivre dans les prochains jours. La justice équato-guinéenne est attendue au tournant sur cette affaire emblématique mêlant pouvoir, scandale sexuel et détournement de fonds publics.

Source : Emedia

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