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AFRIQUE

RD CONGO – Les rebelles du M23 accusés d’avoir pillé 500 kg d’or dans la mine de Twangiza

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Les rebelles qui occupent la concession aurifère de Twangiza Mining dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ont pillé au moins 500 kg d’or depuis mai, a déclaré la société à Reuters, accusant certains de ses propres employés d’avoir aidé au vol.

Au prix actuel, l’or pillé représente une valeur d’environ 70 millions de dollars.

La mine est située dans la province du Sud-Kivu, où les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont mené cette année une offensive éclair qui leur a permis de s’emparer d’un territoire plus vaste que jamais. Ils ont pris le contrôle de la mine en mai.

« Avec l’aide de certains employés, ils ont transporté le premier lot de plus de 50 kg d’or en très peu de temps », a déclaré lundi Twangiza Mining dans une réponse écrite aux questions de Reuters concernant les pertes subies depuis la prise de contrôle de la mine par le M23.

« Depuis l’occupation, ils ont obtenu au moins 500 kg d’or et l’ont transporté secrètement par des voies souterraines », a déclaré la société.

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Le M23 n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires.

Twangiza Mining, dont le siège social est situé au Congo et qui se décrit comme une entreprise chinoise, a déclaré avoir perdu plus de 100 kg d’or par mois depuis la prise de contrôle, en plus de 5 millions de dollars d’équipements et de matériaux.

La société s’apprête à déposer une plainte officielle auprès d’un tribunal arbitral international et des autorités congolaises, et a déclaré un cas de force majeure, a-t-elle indiqué.

Elle a accusé les rebelles d’avoir expulsé les habitants, démoli des églises et utilisé des techniciens rwandais pour extraire des données géologiques afin de reprendre et d’étendre l’exploitation minière.

« Il reste plus de 150 travailleurs sur le site. Nous ne pouvons pas les contacter », a déclaré la société.

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Le gouvernement rwandais n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires.

Une frappe de drone le 15 octobre a détruit les infrastructures de production d’électricité de la mine. On ne sait pas qui est responsable de cette frappe.

Les combats dans l’est du Congo ont fait des milliers de morts et déplacé des centaines de milliers de personnes cette année.

Selon des enquêteurs de l’ONU, des groupes armés se sont emparés de plusieurs sites miniers dans l’est du Congo, riche en minerais.

Selon un rapport du Conseil de sécurité des Nations unies publié l’année dernière, les rebelles du M23 gagnaient environ 300 000 dollars par mois grâce aux taxes minérales prélevées dans la région de Rubaya, riche en coltan.

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Le président américain Donald Trump a négocié un accord de paix entre le Congo et le Rwanda en juin dans le cadre d’une initiative visant à stabiliser l’est du Congo et à attirer les investissements miniers occidentaux.

Le Rwanda a toujours nié soutenir les rebelles du M23, malgré les allégations répétées des experts de l’ONU et des gouvernements régionaux.

Le Qatar a accueilli des pourparlers directs entre le Congo et le M23.

Les deux parties n’ont pas respecté la date limite fixée au mois d’août pour la conclusion d’un accord de paix dans le cadre de ce processus, mais le 14 octobre, elles ont convenu d’un mécanisme de surveillance pour un éventuel cessez-le-feu.

Source : africanews

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AFRIQUE

MALI – Les généraux Dembélé et Sagara inculpés, une affaire qui secoue la junte

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Ces deux généraux ont été présentés mercredi et jeudi devant le juge d’instruction du tribunal militaire de Bamako, capitale du Mali. Pour la première fois depuis leur arrestation, il y a un peu plus de trois mois, des avocats ont pu les voir physiquement.

Le général Abass Dembélé est apparu « amaigri, mais avec un bon moral », témoigne un avocat. Quant à Néma Sagara, également général, « elle est éreintée, on lit sur son visage le poids de la privation de la liberté », confie la même source.

Ils ne reconnaissent pas les faits

Devant le juge d’instruction, un colonel-magistrat, les deux hauts gradés ont été entendus pendant plusieurs heures, avant notification de leur inculpation pour « tentative de déstabilisation » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Ils ne reconnaissent pas les faits.

En octobre dernier, ils ont été radiés de l’armée par décret présidentiel. Plusieurs dizaines d’autres militaires maliens ainsi qu’un diplomate français en poste à Bamako ont été également arrêtés dans le cadre de la même affaire.

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AFRIQUE

TANZANIE – La présidente Samia Suluhu crée une commission d’enquête après les violences post-électorales

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En Tanzanie, la présidente Samia Suluhu Hassan a annoncé ce vendredi 14 novembre 2025 la création d’une commission d’enquête indépendante chargée de faire toute la lumière sur les décès enregistrés lors des violentes manifestations qui ont éclaté en marge des élections législatives et présidentielle du 29 octobre.

Devant le Parlement, la cheffe de l’État s’est dite « profondément attristée » par les pertes en vies humaines survenues lors de cette journée électorale marquée par une contestation sans précédent. « Ceux qui ont perdu la vie lors des violences du 29 octobre méritent que la vérité soit établie », a-t-elle déclaré, promettant que la commission aura pour mandat d’identifier les causes, les responsabilités et les circonstances de ces événements.

La présidente a également appelé à la clémence envers les jeunes arrêtés et poursuivis pour trahison dans le cadre des manifestations. « En tant que mère de cette Nation, j’ordonne aux forces de l’ordre d’évaluer la gravité des faits reprochés. Ceux qui ont simplement suivi la foule doivent pouvoir effacer leurs erreurs », a-t-elle insisté.

Samia Suluhu Hassan a officiellement remporté l’élection présidentielle avec un score de près de 98 %, un résultat largement contesté par l’opposition et par plusieurs organisations nationales et internationales. Ces accusations de fraude, combinées à une répression musclée, ont conduit à plusieurs jours de tensions. Selon l’opposition et des ONG, des centaines de personnes auraient été tuées par les forces de sécurité. Aucun bilan officiel n’a pour l’instant été communiqué par le gouvernement.

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a réclamé, le 11 novembre, l’ouverture d’enquêtes « crédibles » après des informations faisant état de corps emportés vers des lieux non divulgués. Quelques jours plus tôt, les observateurs de l’Union africaine avaient estimé que l’intégrité du scrutin avait été « compromise » en raison de bourrages d’urnes signalés dans plusieurs bureaux de vote.

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AFRIQUE

GUINÉE – La liste définitive des candidats à la présidentielle dévoilée

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Le suspense est enfin levé en Guinée. Ce mercredi 12 novembre 2025, le juge Fodé Bangoura, président de la Cour suprême, a officiellement rendu publique la liste définitive des candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain. Selon le magistrat, la liste a été établie en respectant l’ordre de dépôt des candidatures, après un examen rigoureux de tous les dossiers reçus par l’institution judiciaire, afin de garantir la régularité du processus électoral.

Parmi les candidats retenus figurent Abdoulaye Yéro Baldé, Makalé Camara, Ibrahima Abe Sylla, Faya Lansana Millimono, Abdoulaye Kourouma, Mohamed Nabé, Elhadj Bouna Keïta, Mamadi Doumbouya et Mohamed Chérif Tounkara. Cette sélection clôt la phase de vérification des candidatures, qui avait été marquée par plusieurs tensions et contestations. Plusieurs personnalités politiques influentes, telles que Lansana Kouyaté, Toumba Diakité ou Ousmane Kaba, ont vu leurs dossiers jugés irrecevables par la Cour suprême, provoquant la colère de leurs partisans et alimentant les débats sur l’équité du processus.

L’annonce du juge Bangoura met fin à la phase juridique de l’élection et ouvre officiellement la voie à la campagne présidentielle. Selon le calendrier établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), celle-ci devrait s’étendre sur plusieurs semaines avant le scrutin fixé au 28 décembre 2025. La campagne sera cruciale pour les candidats retenus, qui devront convaincre les électeurs dans un contexte où l’attention nationale et internationale est particulièrement élevée.

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