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AFRIQUE DE L’OUEST

SENEGAL : Elections législatives : a voté !

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Dimanche 30 juillet, c’est jour de vote pour les élections législatives au Sénégal.  6 millions de sénégalais sont appelés aux urnes pour renouveler leur législature.

47 listes sont présenteés aux électeurs contre 12 en 2012, un nombre qui avait ravivé le débat politique depuis des mois sur le plan national et dans la diaspora sénégalaise.

A trois jours, du scrutin, le président Macky Sall avait ordonné que toutes les personnes qui n’avaient reçu leur carte biométrique CEDEAO, pouvaient voter avec leur passeport, l’ancienne carte d’identité ou le récépissé. Une décision qui avait surpris et déconcertés les membres de l’opposition mais aussi la société civile toute entière. Ces derniers avaient déploraient les 50 milliards dépensés par l’Etat sans pour autant pouvoir fabriquer l’ensemble des cartes d’électeurs en temps et en heures pour permettre les citoyens de se rendre sereinement aux urnes.

Ainsi à ce jour de vote crucial pour la marche du pays pour les années à suivre, sur le plan national ainsi que dans la diaspora, les bureaux de vote étaient sensés ouvrir dès 8h et fermer à 18h. Malheureusement tout ne s’est passé comme les organisateurs l’espéraient, de nombreux centres ont ouverts leur porte et débuté le vote bien après 9h. De ce fait, dans certaines localités, une possibilité de prolonger le scrutin pourrait être envisagée au cas où tous les électeurs n’auraient pas eu le temps de plonger leur enveloppe dans l’urne.

A Pikine, la banlieue consciente, là où démarrent toutes les révoltes populaires surtout s’ils ne sont pas d’accord avec les politiques, les bureaux n’ont été ouverts qu’à 11h. 16 listes seulement ont été disponibles sur les 47 déposés. Certaines n’avaient même pas la photo de leur candidat apposée dessus.

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Ici dans cette vidéo, un électeur parmi les premiers votants.

A Touba, la ville sainte du mouridisme, au centre de vote Université Baye Lahat, les bureaux de vote ont été saccagés. Des urnes ont été détruites, presque 20 policiers étaient sur les lieux pour sécuriser le site. En cause, la lenteur de l’ouverture de bureau de vote qui n’aurait pas plu aux électeurs. Ce n’est qu’à 12 heures que le processus de vote a démarré pour ceux qui s’étaient pourtant rendus aux urnes tôt le matin.

A Ziguinchor, une forte pluie a perturbé et interrompu le vote. Fuyant les averses, les électeurs se sont tous réfugiés dans le bureau de vote, d’autres ont préférés rentrer chez eux.

Dans la diaspora, des irrégularités auraient été notées. A Marseille par exemple, des électeurs sont arrivés à leur supposé bureau de vote mais n’ont pas pu voter. Les responsables des bureaux leur ont conseillé d’aller voir dans les autres bureaux, mais après avoir fait le tour des 4 autres bureaux, ils n’ont pas trouvé leur nom sur la liste, ils ont dû rentrés chez eux, après avoir pour certains exprimé leur mécontentement devant les bureaux de vote. .“Ici à Marseille plus de 1400 personnes n’ont pas voté. 3 sur 4 électeurs sont rentrés chez eux car on leur a dit qu’il ne pouvait pas voter” a expliqué Cheikh Moctar, un électeur qui s’était rendu aux urnes. Chose plus insolite, certains candidats à la députation eux-mêmes n’ont pas pu voter.

Au Palais des congrès de Montreuil à Paris, un bureau de vote de plus de 30 000 électeurs, après quelques couacs, les votent ont repris. La plupart ont dénoncé le manque d’organisation, certains parlent même de sabotage du scrutin. “Sans surprise, on peut qualifier le scrutin de tout sauf d’être organisé. Une salle beaucoup trop petite pour accueillir la marée de citoyens sénégalais ayant fait le déplacement pour voter. Des bureaux de vote sans bulletins. Il faut au préalable faire une queue très très longue pour récupérer au moins 5 bulletins, c’est étonnant, mais obligatoire d’après eux, pour ensuite aller faire la queue de nouveau pour voter. Une organisation d’amateurs, dans des conditions indignes pour les électeurs.” a rétorqué Madi venue voté très tôt le matin.

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A noter que les premiers résultats de ces élections législatives à un seul tour sont attendus dans la nuit de dimanche à lundi.

 

 

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AFRIQUE

MALI – Les généraux Dembélé et Sagara inculpés, une affaire qui secoue la junte

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Ces deux généraux ont été présentés mercredi et jeudi devant le juge d’instruction du tribunal militaire de Bamako, capitale du Mali. Pour la première fois depuis leur arrestation, il y a un peu plus de trois mois, des avocats ont pu les voir physiquement.

Le général Abass Dembélé est apparu « amaigri, mais avec un bon moral », témoigne un avocat. Quant à Néma Sagara, également général, « elle est éreintée, on lit sur son visage le poids de la privation de la liberté », confie la même source.

Ils ne reconnaissent pas les faits

Devant le juge d’instruction, un colonel-magistrat, les deux hauts gradés ont été entendus pendant plusieurs heures, avant notification de leur inculpation pour « tentative de déstabilisation » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Ils ne reconnaissent pas les faits.

En octobre dernier, ils ont été radiés de l’armée par décret présidentiel. Plusieurs dizaines d’autres militaires maliens ainsi qu’un diplomate français en poste à Bamako ont été également arrêtés dans le cadre de la même affaire.

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AFRIQUE

GUINÉE – La liste définitive des candidats à la présidentielle dévoilée

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Le suspense est enfin levé en Guinée. Ce mercredi 12 novembre 2025, le juge Fodé Bangoura, président de la Cour suprême, a officiellement rendu publique la liste définitive des candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain. Selon le magistrat, la liste a été établie en respectant l’ordre de dépôt des candidatures, après un examen rigoureux de tous les dossiers reçus par l’institution judiciaire, afin de garantir la régularité du processus électoral.

Parmi les candidats retenus figurent Abdoulaye Yéro Baldé, Makalé Camara, Ibrahima Abe Sylla, Faya Lansana Millimono, Abdoulaye Kourouma, Mohamed Nabé, Elhadj Bouna Keïta, Mamadi Doumbouya et Mohamed Chérif Tounkara. Cette sélection clôt la phase de vérification des candidatures, qui avait été marquée par plusieurs tensions et contestations. Plusieurs personnalités politiques influentes, telles que Lansana Kouyaté, Toumba Diakité ou Ousmane Kaba, ont vu leurs dossiers jugés irrecevables par la Cour suprême, provoquant la colère de leurs partisans et alimentant les débats sur l’équité du processus.

L’annonce du juge Bangoura met fin à la phase juridique de l’élection et ouvre officiellement la voie à la campagne présidentielle. Selon le calendrier établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), celle-ci devrait s’étendre sur plusieurs semaines avant le scrutin fixé au 28 décembre 2025. La campagne sera cruciale pour les candidats retenus, qui devront convaincre les électeurs dans un contexte où l’attention nationale et internationale est particulièrement élevée.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Diomaye–Sonko : le rêve, la foi et le poids du pouvoir(Par Thione Seck)

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Le tandem Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko continue de susciter fascination et questionnement. Né dans la lutte, forgé dans la fidélité et nourri par l’espérance, ce duo incarne pour de nombreux Sénégalais la promesse d’un renouveau politique et moral. Mais à l’heure où le pouvoir dévoile ses exigences et ses contraintes, une interrogation persiste : le rêve peut-il survivre à l’épreuve du réel ? Dans une contribution publiée sur sa page Facebook, Thione Seck revient sur cette alliance singulière, symbole d’un espoir collectif et d’une fraternité politique rare au sommet de l’État.

Je me souviens quand le PM SONKO disais dans la campagne présidentielle de Mars 2024 : Bassirou diomaye SONKO et Ousmane Faye . Oooh que ça m’avait plu.

Pour moi, le duo Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko, c’est d’abord une histoire de confiance, de fraternité et d’espoir partagé. Deux hommes liés par la même douleur, la même couleur (PASTEF), la même foi et le même rêve pour notre pays. Leur complicité a donné au peuple sénégalais le sentiment qu’un nouveau départ était possible, qu’enfin le pouvoir pouvait rimer avec honnêteté et courage. Mais entre le feu de l’idéalisme et le poids des responsabilités, la ligne est fine.

Diomaye, aujourd’hui président, doit composer avec la réalité du monde : les pressions économiques, les équilibres diplomatiques, les attentes immenses.

Sonko, lui, reste cette voix libre, celle du combat et de la fidélité aux principes de départ.

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Si leurs chemins venaient à diverger, ce ne serait pas forcément par trahison, mais peut-être par usure du pouvoir, par la difficulté de faire cohabiter le rêve et la réalité.

Une telle rupture ne serait pas seulement politique, elle toucherait profondément le cœur du pays.

Beaucoup de jeunes se sentiraient blessés, déçus, peut-être même trahis, eux qui avaient cru à une alliance sincère et désintéressée. Certains se tourneraient vers la colère, d’autres vers le silence.

Partout dans le pays, la ferveur pourrait se transformer en amertume et on chercherait à comprendre comment tout cela a pu s’effriter.

Le Sénégal est un pays de foi et de dignité : il pardonne, mais il n’oublie pas.

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Si ce tandem venait à se briser, ce serait plus qu’un échec politique ce serait une blessure morale, celle d’un peuple qui avait cru, pour une fois, que la loyauté et la sincérité pouvaient triompher du pouvoir.

Rendez le Sénégal beau waay !

Dieu vous a confié un pays tellement magnifique que même si vous le vouliez, vous n’avez pas le choix de construire ensemble et dans la sincérité.

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