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SOCIÉTÉ

SÉNÉGAL : La Première dame Marième Faye Sall explique l’origine des fonds de la fondation “Servir le Sénégal »

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La Première dame sénégalaise a expliqué, lors d’une interview accordée à la télévision nationale, les mécanismes de financement de sa fondation « Servir le Sénégal ». Marième Faye Sall a également mis en garde contre les arnaqueurs qui utilisent son nom sur les réseaux pour gruger d’honnêtes citoyens.

Marième Faye Sall, connue pour sa discrétion et sa simplicité, a accepté, pour la première fois depuis l’accession de son époux au pouvoir, de se dévoiler aux Sénégalais. Une occasion pour elle d’éclairer la lanterne de ses concitoyens sur l’origine des fonds de la fondation qu’elle dirige. « Je n’ai jamais voulu avoir une fondation à cause de tout ce qui se dit et des problèmes auxquelles sont confrontées les fondations. Je voulais continuer les œuvres sociales que je faisais sans pour autant mettre en place une fondation », a-t-elle expliqué, indiquant qu’elle ne veut d’ailleurs pas que les actions de la fondation soient médiatisées.

Sur le financement de « Servir le Sénégal », la Première dame souligne que c’est le chef de l’Etat qui est le principal bailleur de la fondation. Il y a toutefois, selon elle, de bonnes volontés qui font des dons. « On a un peu peur des dons venant de l’étranger. Nous les évitons au maximum. La majorité des dons que nous recevons viennent d’hommes d’affaires qui sont établis au Sénégal », révèle-t-elle. Marième Faye Sall précise que la fondation est actuellement plus focalisée sur la prise en charge des malades.

Sur un autre registre, elle a tenu à alerter sur l’existence de comptes créés à son nom sur les réseaux et dont certains ont pour but d’arnaquer les gens. « Je ne suis pas sur Facebook, je ne suis pas dans ces choses-là. Je remercie ceux qui ont créé ces comptes à mon nom, mais je demande à tout le monde de les supprimer. Que tout le monde sache que je ne suis pas sur Facebook, je ne tweete pas, je ne suis pas dans tout ça», a déclaré Marième Faye Sall. D’ailleurs, souligne-t-elle, c’est pour éviter le trafic d’influence que la fondation privilégie ceux qui la saisissent directement plutôt que ceux qui s’adressent à la Première dame via des intermédiaires. « C’est pour cette raison que ces histoires d’arnaques sur internet me font mal », a-t-elle ajouté.

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SOCIÉTÉ

SENEGAL – PME africaines : Dr Aïda Mbodji plaide pour un accès renforcé au financement

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Au deuxième jour d’Ambition Africa 2025, le rendez-vous annuel dédié au développement économique entre la France et le continent africain, la Déléguée générale de la DER/FJ, Dr Aïda Mbodji, a pris part mercredi à une table ronde consacrée à « L’accès au financement des PME africaines comme catalyseur de l’entrepreneuriat ». La session, animée par le journaliste économique Arnaud Fleury, a réuni plusieurs acteurs majeurs de l’écosystème financier africain et européen.

Au nom de la Délégation générale à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes, Dr Mbodji a mis en avant les dispositifs mis en place au Sénégal pour améliorer l’accès au capital, encourager l’innovation et soutenir la montée en puissance des petites et moyennes entreprises. Elle a notamment rappelé le rôle déterminant des financements hybrides, de l’accompagnement technique et des mécanismes de garantie portés par la DER/FJ pour répondre aux besoins des entrepreneurs, en particulier les jeunes et les femmes.

Aux côtés de Julie Coulon (Ecobank), d’Emmanuel Turpin (Tonti Capital), de Pierre Maspoli (FISEA – Proparco) et de Hugues Latourrette (Bpifrance), elle a insisté sur la nécessité de renforcer les partenariats transcontinentaux afin de stimuler l’investissement productif et de structurer des solutions adaptées aux réalités africaines.

Moment fort de la rencontre : la signature d’un mémorandum d’entente (MoU) entre la DER/FJ et Bpifrance. Cet accord établit un cadre de coopération autour de LionsTech et d’autres programmes destinés à soutenir les entrepreneurs sénégalais, favoriser le transfert d’expertise et développer de nouvelles opportunités d’investissement.

Avec ce partenariat, la DER/FJ confirme sa volonté de s’inscrire dans une dynamique internationale visant à accélérer la croissance des PME et à consolider la place du Sénégal comme hub régional de l’innovation et de l’entrepreneuriat.

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NÉCROLOGIE

SÉNÉGAL – Le corps du jeune footballeur Cheikh Touré attendu à Diass

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La dépouille de Cheikh Touré, jeune gardien de but sénégalais âgé de 17 ans, arrivera ce samedi à 17 heures à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) de Diass, a confirmé sa famille. Originaire de Yeumbeul et pensionnaire de l’académie Esprit Foot, le jeune footballeur a trouvé la mort au Ghana, où il s’était rendu pour ce qu’il pensait être des tests de recrutement dans un club local. Son rêve de carrière professionnelle s’est tragiquement transformé en drame.

Selon les premiers éléments de l’enquête, Cheikh Touré aurait été victime d’un réseau d’escroquerie exploitant la crédulité de jeunes sportifs. Convaincu par un ami de se rendre à Kumasi, il avait demandé à sa mère de lui envoyer de l’argent pour financer les prétendus tests. Après plusieurs transferts, le contact a été brutalement rompu. Quelques jours plus tard, sa famille recevait un message annonçant un supposé accident. Les images qui ont suivi ont révélé, au contraire, des traces de violences et de sévices graves, confirmant la piste d’un crime sordide.

Dans un communiqué, le ministère de l’Intégration africaine, des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a confirmé le décès du jeune joueur. Le document précise que Cheikh Touré aurait succombé à des violences liées à une tentative d’escroquerie. Deux agents de l’ambassade du Sénégal à Accra ont été dépêchés à Kumasi pour accompagner les démarches judiciaires et organiser le rapatriement du corps.

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NÉCROLOGIE

SÉNÉGAL – Décès de Suzanne Diop, première femme magistrate, à l’âge de 101 ans

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Le journal Le Soleil annonce avec émotion le décès de Mme Suzanne Diop, ce jeudi, à l’âge de 101 ans. Première femme magistrate du Sénégal, elle laisse derrière elle un héritage durable dans le domaine de la justice et des droits des plus vulnérables.

Suzanne Diop a marqué l’histoire le 14 mars 1964 en prêtant serment au Palais de justice de Dakar, à l’âge de 38 ans. Diplômée de la Faculté de droit de la Sorbonne, elle avait d’abord travaillé au sein de la maison d’édition Présence Africaine avant de se tourner vers le droit, qu’elle allait exercer avec rigueur et humanité.

Nommée magistrate au tribunal pour enfants en 1962, Suzanne Diop s’est particulièrement illustrée par son engagement en faveur des droits des enfants et des femmes. Son parcours exemplaire l’a également menée à devenir la première femme conseillère à la Cour suprême, brisant les barrières dans un domaine jusqu’alors largement masculin.

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