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MANIFESTATIONS

SÉNÉGAL – Le mouvement Y en a marre appelle à une mobilisation

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La coordination du mouvement Y en a marre appelle à une mobilisation générale ce vendredi, 02 juin 2023 après-midi dans tout le pays « pour rétablir notre démocratie et l’Etat de droit dans le respect des lois et règlements de notre Constitution ».

« Après son arrestation illégale et injustifiée, Aliou Sané coordonnateur du mouvement Y en a marre et vice-coordonateur de la Plateforme des forces vives de la nation F-24 a fait face au procureur hier, jeudi 1er juin. Ce dernier a requis l’ouverture d’une information judiciaire en son encontre. Autrement dit il sera présenté à un juge d’instruction aujourd’hui vendredi 2 juin », rappelle le mouvement.

Comme démontré lors de la dernière conférence de presse, les charges retenues contre lui sont « infondées » et contrastes d’avec les preuves matérielles notamment la vidéo de son arrestation. La journée d’hier a été marquée également par le verdict de la chambre criminelle condamnant l’opposant Ousmane Sonko et madame Ndeye Khady Ndiaye à deux ans de prison ferme, après disqualification des faits de viol et de menaces de mort.

Selon Y en a marre, cette condamnation qui ne laisse plus aucun doute sur « l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques », qui a engendré de violentes manifestations à Dakar et dans plusieurs localités de l’intérieur du pays au cours desquelles au moins neuf (9) personnes ont été tuées. Par ailleurs, à l’instar de toutes les forces vives de la nation, le mouvement apporte tout son soutien assumé à Ousmane Sonko face à cette injustice inacceptable et ce verdict de cette farce judiciaire.

D’après les camarades de Aliou Sané, la situation que traverse le pays relève de la seule et unique responsabilité Macky Sall qui, chaque jour, pose des actes qui font tomber les piliers de notre fragile démocratie. « Interdiction du dialogue citoyen de F24, arrestations arbitraires de militants et de journalistes, suspension de signal de certaines télévisions critiques, restriction des réseaux sociaux, répression violente de manifestants… », citent-ils.

Par conséquent, le mouvement Y en a marre exige la libération immédiate de son coordonnateur Aliou Sané, des manifestants arrêtés et de tous les détenus politiques, l’arrêt immédiat des violences des forces de défense et de sécurité sur les manifestants non armés, la levée du blocus de la maison d’Ousmane Sonko et le rétablissement des réseaux sociaux et du signal de Walf TV.

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MANIFESTATIONS

MORT DE MANIFESTANTS – Le FRAPP sort un bilan provisoire de 26 morts par balle aux manifestations de juin

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Le Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (FRAPP) a établi un bilan provisoire de 26 morts par balle, ce mardi 20 juin 2023 après les violentes manifestations nées de la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à 2 ans de prison ferme.

26 victimes tuées par balles :
Bacary Dieme, Lassana Diarisso, Ibrahima Drago, Mouhamed Sylla, Khadim Ba, Bassirou Sarr, Mor Ndiaye, Ismaila Traore, Mame Balla Sarr, Daouda Diene, Babacar Samb, Mamadou Ndoye, Fallou Sène, Seny Coly, Souleymane D. Sarr, Sidya Diatta, Oumar Sarr, Ousmane Badjo, Modou Beye, Serigne Fallou, Mamadou Bèye, Tamsir Cissé, Ismaila Diédiou, Abdoualye Camara, El Hadji Mamadou Cisse, Babacar Mbaye Sylla
4 Corps non identifiés à la morgue de Pikine ;

Selon Guy Marius Sagna et Cie, l’implication des « nervis et des miliciens du parti au pouvoir », lors de ces manifestations a totalement légitimé le crime contre les manifestants. D’après plusieurs témoignages c’est en pleine mer que les nervis ont été jetés les corps des manifestants qu’ils ont tués. C’est la raison pour laquelle, disent-ils, depuis la fin des manifestations, chaque jour des corps de jeunes sont rejetés par la mer.

Le 6 juin, un corps sans vie a été rejeté par la mer à Djifer ;
Le 7 juin à Grand Mbao, un corps sans vie a été rejeté par la mer
Le 8 juin à Saint-Louis 3 corps de jeunes ont été rejetés par la mer
Le 9 juin à Kaolack, un corps a été rejeté par la mer ;
Le 10 juin à Somone, un corps a été rejeté par la mer ;
Le 13 juin à Dakar, sur la corniche UCAD, un corps a été rejeté par la mer

Pour le FRAPP, ce bilan provisoire porte le nombre de morts à au moins 38 morts. C’est pourquoi, il invite Procureur, sans préjudice d’une action en justice qui pourrait être engagée contre lui pour « complicité de crime contre l’humanité, d’incitation au crime, de coalition de fonctionnaires, de forfaiture, entre autres infractions pénales, à « assumer » pleinement ses « responsabilités légales ».

En cela, Abdou Karim Diop est invité à « informer les citoyens sénégalais sur le nombre total de personnes ayant effectivement perdu la vie durant la répression mortelle des manifestations du 3 au 6 juin ». Le FRAPP exiger de lui la pratique de « l’autopsie sur tous les corps identifiés et non encore identifiés, notamment ceux rejetés par la mer à divers endroits du pays ».

Egalement, d’identifier formellement et de faire une communication détaillée sur les corps de jeunes sans vie ayant été rejetés par la mer et d’engager sans tarder des poursuites contre les personnes ayant utilisé la force létale contre les manifestants ; c’est le cas notamment des éléments du commissariat des HLM impliqués d’après des preuves audio-visuelles dans la mort d’Abdoulaye Camara (Baba Cana) ou encore du nervis-lutteur Bathie Ba qui selon plusieurs témoins a tiré sur Khadim Ba à Pikine.

En outre, le FRAPP demande au Procureur, « d’identifier les responsables politiques de l’APR qui sont directement impliqués dans le recrutement, l’encadrement, le financement et l’équipement des nervis, de perquisitionner sans tarder le siège de l’APR et de rechercher, arrêter et désarmer tous les nervis recrutés par les responsables politiques de l’APR.

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MANIFESTATIONS

SÉNÉGAL – 16 morts et plus de 500 personnes interpellées en marge des manifestations

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La police nationale a fait face à la presse dimanche 04 juin 2023 suite aux affrontements qui ont fait 16 morts depuis jeudi et la condamnation à 2 ans de prison ferme de l’opposant Ousmane Sonko. Le Directeur de la Sécurité publique annonce l’arrestation de 500 individus en possession de cocktail Molotov, armes blanches, armes à feu de gros calibres.

« Au cours des derniers jours, nous avons enregistré 16 décès. Les personnes appréhendées au cours de ces événements sont principalement des individus dangereux et armés. À ce jour, 500 individus ont été interpellés, parmi les personnes interpellées, nous avons enregistré également des mineurs et des personnes de nationalité étrangère. La majorité de ces personnes arrêtées étaient en possession de cocktail Molotov, armes blanches, armes à feu de gros calibres », a fait savoir Ibrahima Diop, Commissaire Divisionnaire et Directeur de la sécurité publique.

D’après lui, les « Forces de sécurité ont fait face à des manifestants violents qui ne cherchent pas à exprimer des opinions, mais sont plutôt engagés dans des activités subversives ».

« Des actions notées ont visé des infrastructures essentielles de l’Etat tels que des usines de productions d’eau et d’électricité, des transports publics ainsi que des domiciles commerces et banques », a indiqué le Directeur de la Sécurité publique.

Selon Ibrahima Diop, l’objectif de ces attaques est de « perturber l’activité économique du pays et d’instaurer un climat de terreur parmi nos concitoyens ». « Nous appelons tous les citoyens à rester vigilant. Nous exprimons notre gratitude envers les Sénégalais qui collaborent déjà étroitement avec les Forces de défense et de sécurité pour assurer la tranquillité et la quiétude de nos concitoyens et protéger la République », a dit le Directeur de la Sécurité publique.

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CHAUD TOO CHAUD

SÉNÉGAL – Manifestation de soutien au journaliste d’investigation Pape Alé Niang à Médiapart

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Une manifestation de soutien au journaliste d’investigation sénégalais Pape Ale Niang a eu lieu ce samedi 12 novembre devant le siège de Médiapart dans le 11 arrondissement dans la capitale française. Des sénégalais de la diaspora venus de partout se sont joints à cette manifestation pour réclamer la libération immédiate du journaliste. 

Après de nombreuses voix qui se sont levées au Sénégal, dans la sous-région mais également à l’international, c’est aujourd’hui autour de la diaspora sénégalaise de France toute couleur politique ou apolitique confondue d’exiger la libération du journaliste d’investigation Pape Ale Niang. Des intellectuels, des magistrats, des journalistes ou des fonctionnaires ont pris part à ce rassemblement de soutien. Après une prise de paroles des différents intervenants, la lecture d’un mémorandum s’en est suivie. Le mémorandum a été déposé auprès de l’organe de presse d’investigation Mediapart, par les organisateurs, un lieu symbolique selon eux : “Nous sommes venus déposer le mémorandum à Mediapart car ce lieu est symbolique pour tout journaliste d’investigations »

Mediapart est un site d’information français créé en 2008 par les journalistes François Bonnet, Gérard Desportes, Laurent Mauduit, Edwy Plenel, Marie-Hélène Smiéjan et Godefroy Beauvallet. Reconnu pour le journalisme d’enquête et ayant une ligne éditoriale orientée à gauche, le site est disponible en français, anglais et espagnol. Détenu par une fondation à but non-lucratif, Mediapart joue un rôle important dans les révélations lors de l’affaire Woerth-Bettencourt en 2010, de l’affaire Sarkozy-Kadhafi en 2012, l’affaire Cahuzac en 2012/2013 et de l’affaire Benalla en 2018/2019. Les enquêtes de Mediapart sont à l’origine de plusieurs démissions, comme celle du ministre de l’Ecologie François de Rugy ou de la ministre de la Défense Michèle-Alliot-Marie.

Pour rappel, le journaliste d’investigation sénégalais Pape Alé Niang, directeur du site d’informations Dakar Matin, a été arrêté le 6 novembre 2022 et incarcéré le 8 novembre. Selon ses avocats, il est poursuivi pour divulgation d’informations non rendues publiques par l’autorité compétente de nature à nuire à la Défense nationale, recel de documents administratifs et militaires et diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques. Cette diffusion de documents intervient dans le cadre de l’affaire qui lie le leader du parti les Pastef Ousmane Sonko et Adji Sarr, une masseuse qui l’accuse de viol répété et de menace de mort, des accusations que le maire de Ziguinchor dénonce et qualifiant ce dossier de complot.

A Dakar, la Coordination des Associations de la Presse (CAP) a déjà demandé la libération du journaliste. Elle a également annoncé une série d’actions pour exiger la libération de leur confrère. Une marche de protestation est déjà prévue le 18 novembre dans ce sens. Un édito commun sera publié lundi 14 novembre 2022 dans les différents supports de la presse nationale «pour rappeler à l’opinion nationale et internationale que le monstre est de retour».

Autre action suite à cette manifestation des Sénégalais de la diaspora de France, la mise en place d’un Collectif pour la libération de Pape Alé Niang. L’objectif est de continuer à dénoncer la privation de liberté du journaliste, qui selon eux, est une “entrave à la liberté de la presse et un recul démocratique”. 

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