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SÉNÉGAL: L’Institution Sainte Jeanne D’Arc laisse tomber sa mesure.

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Depuis le début du mois de septembre 2019, le débat fait rage entre les différents acteurs de l’éducation nationale sur la mesure de l’école privée Sainte Jeanne D’Arc d’interdire le port du voile dans son nouveau réglement intérieur. Cependant, après une rencontre avec le ministre de l’Education nationale, l’ISJD revient sur sa décision mais avec quelques précisions.

Ce jeudi 12 Septembre 2019 à Diamniadio, situé à 25km de la capitale du Sénégal, le ministre de l’Education Nationale, Mamadou Talla, a rencontré les membres de la direction de l’école privée Sainte Jeanne D’Arc pour trouver une solution au problème posé par le nouveau règlement intérieur de l’établissement.

Les deux parties se sont rencontrées et sont finalement tombées d’accord. L’école accepte de reprendre les 22 élèves voilées, victimes de la mesure, à partir du jeudi 19 septembre 2019. Mais, l’Institution précise que “ces élèves porteront l’uniforme assorti d’un foulard, de dimensions convenables, fourni par l’établissement et qui n’obstrue pas la tenue.”

En plus, les parents seront convoqués à l’école, en présence de l’Inspecteur d’Académie de Dakar, pour veiller au respect de ces nouvelles dispositions.

Cette décision de l’Institution permet d’apaiser la tension au Sénégal du fait de la sensibilité de la question. Ces élèves pourront commencer les cours, même si selon certains parents, elles sont moralement atteintes.

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AMÉRIQUE

ÉTATS-UNIS – Tir à Washington : ce que l’on sait de l’auteur présumé, Rahmanullah Lakanwal

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Un incident dramatique s’est produit mercredi en plein centre de Washington, à quelques pas de la Maison-Blanche, lorsqu’un homme a ouvert le feu sur des soldats de la Garde nationale, blessant grièvement deux d’entre eux.

L’attaque a eu lieu vers 14h15, heure locale, lorsqu’un suspect « est arrivé à l’angle de la rue, a soulevé son arme à feu et a tiré vers des gardes nationaux » en patrouille, selon Jeffery Carroll, responsable de la police de Washington. Les forces présentes ont rapidement neutralisé le tireur, qui a lui-même été blessé lors de l’intervention. La maire Muriel Bowser a indiqué que « les tirs étaient ciblés », tandis que le directeur du FBI, Kash Patel, a précisé que les deux victimes, originaires de Virginie-Occidentale, restent dans un état critique. La police n’a pour l’instant « connaissance d’aucun mobile », mais l’enquête se poursuit.

D’après la presse américaine, le suspect a été identifié comme Rahmanullah Lakanwal, un ancien militaire de 29 ans de nationalité afghane. Il serait arrivé aux États-Unis en septembre 2021, après la prise de pouvoir des talibans, et s’est installé à Bellingham, dans l’État de Washington, avec sa femme et ses cinq enfants. Ancien membre de l’armée afghane, Lakanwal aurait servi dix ans aux côtés des forces spéciales américaines, notamment à Kandahar, deuxième ville la plus peuplée du pays. Un proche, également vétéran afghan, s’est déclaré sous le choc et ne comprend pas les motivations de l’attaque : « Je n’arrive pas à croire qu’il ait pu faire une chose pareille. J’ai besoin de votre aide pour savoir pourquoi c’est arrivé », a-t-il confié à NBC News, la voix tremblante.

Dans un discours prononcé mercredi soir, Donald Trump a confirmé que le suspect était « entré en provenance d’Afghanistan » et a qualifié ce pays de « trou à rats sur Terre ». Le ministère de la Sécurité intérieure a par ailleurs confirmé que le tireur est un ressortissant étranger arrivé récemment aux États-Unis. L’incident a ravivé les débats sur la sécurité dans la capitale américaine et sur la surveillance des anciens militaires étrangers vivant aux États-Unis, tandis que la justice poursuit son enquête pour déterminer les motivations exactes de l’attaque.

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AFRIQUE

GUINÉE-BISSAU – Le général Horta N’Tam prend la tête de la transition après le coup de force militaire

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Le général Horta N’Tam, jusque-là chef d’état-major de l’armée de terre, a été officiellement investi ce jeudi 27 novembre président de la transition et du Haut commandement militaire en Guinée-Bissau. L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse à Bissau, au lendemain de la prise totale de contrôle du pays par les forces armées. Proche de l’ex-président Umaro Cissoko Embalo, le général Horta N’Tam a prêté serment au siège de l’état-major, devenu désormais le nouveau centre du pouvoir.

La brève cérémonie, organisée sans protocole ni hymne national, s’est déroulée sous haute sécurité. Les trois corps de l’armée – terre, air et marine – ont confirmé l’installation officielle du nouveau dirigeant pour une transition politique fixée à douze mois.

Pendant ce temps, le président déchu Umaro Cissoko Embalo demeure détenu à l’état-major, tandis que plusieurs personnalités politiques ont été arrêtées, dont Domingos Simoes Pereira, chef du PAIGC. D’autres opposants, magistrats et responsables électoraux figurent également parmi les personnes interpellées. La capitale, totalement paralysée, reste sous forte surveillance militaire malgré la levée du couvre-feu. Les médias sont en grande partie réduits au silence, hormis les canaux officiels contrôlés par les militaires.

Dans son premier discours, le général Horta N’Tam a justifié la prise du pouvoir par la nécessité de contrer une “menace de déstabilisation menée par des narcotrafiquants”. L’armée a également annoncé la réouverture des frontières, fermées dans la foulée du putsch.

Les réactions internationales ont rapidement suivi. La CEDEAO a condamné « un coup d’État » interrompant « illégalement » le processus électoral et menace de prendre des mesures pour rétablir l’ordre constitutionnel. Le Ghana, la Russie et les Nations unies ont exprimé leurs inquiétudes. Le Sénégal, voisin direct, reste pour l’instant silencieux.

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La Guinée-Bissau se trouve ainsi plongée dans une nouvelle crise politique majeure, au moment même où le pays attendait les résultats du scrutin présidentiel. L’issue de cette transition militaire reste, pour l’instant, une grande inconnue.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Affaire Madiambal Diagne : l’APDH dénonce une “ingérence” de la justice française

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L’Association pour la Protection des Droits Humains (APDH) a interpellé la ministre sénégalaise de la Justice après la demande de complément d’information émise par la Cour d’Appel de Versailles dans l’affaire Madiambal Diagne.

Dans une lettre adressée à Yassine Fall, l’APDH juge cette requête “dilatoire” et contraire au principe de non-ingérence consacré par l’article 2-7 de la Charte des Nations Unies. L’association estime que la demande française dépasse le cadre des conventions d’entraide judiciaire signées entre les deux pays, qui n’autorisent ni réexamen du fond ni intrusion dans les procédures internes.

Rappelant les critères stricts en matière d’extradition — double incrimination, nationalité et garanties contre tout traitement inhumain — l’APDH considère que la démarche de Versailles porte atteinte à la souveraineté judiciaire du Sénégal. Elle appelle ainsi la ministre à ne pas y donner suite et à appliquer le principe de réciprocité en cas de situation similaire.

L’organisation met en garde contre toute pression susceptible de compromettre l’indépendance de la justice sénégalaise.

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