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AFRIQUE DE L’OUEST

SÉNÉGAL : Pluie de soutiens à l’opposant Ousmane Sonko accusé de viol

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Le domicile d’Ousmane Sonko ne désemplit pas depuis la plainte pour viol déposée contre lui par une jeune masseuse de 20 ans du nom de Adji Sarr. Des membres de l’opposition et des activistes estiment que le député de Pastef fait l’objet d’un complot en vue de l’écarter des prochaines joutes électorales.

La maison d’Ousmane Sonko, sise à la Cité Keur Gorgui, à Sacré-Cœur, est prise d’assaut par leaders d’opposition, activistes et autres militants et sympathisants. La député du Parti démocratique sénégalais, Mame Diarra Fam, la présidente de l’Alliance nationale pour la démocratie (PDS), Aïda Mbodj ; Ladiop Diop ; Maimouna Bousso du PDS ; les Linguères de Bignona ; Mor Tallah Gueye du mouvement citoyen « Y’en a marre » ; les activistes Guy Marius Sagna, Abdou Karim Guèye et Assane Diouf ; le leader de “Taxawu Senegaal”, Khalifa Sall ; Maître Moussa Diop d’AG/Jotna, le maire de Mermoz/Sacré-Cœur, Barthélemy Dias ; Moustapha Guirassy du PDS ; Moustapha Guèye ; le coordonnateur de la plateforme Avenir Senegaal Bi Nu Beug, Cheikh Tidiane Dièye ; le patron du parti AGIR, Thierno Bocoum ; les patriotes de PASTEF ; le chef de file des Forces démocratiques du Sénégal, le Dr Babacar Diop, tout ce beau monde a tenu à manifester leur soutien au patron de Pastef accusé de viols répétés et menaces de mort sur une jeune masseuse.

A noter qu’il y a eu plusieurs arrestations et de nombreux blessés lors des affrontements, lundi 8 février , entre les forces de l’ordre et les militants de Pastef. Certaines personnalités politiques en ont également eu pour leur grade. C’est le cas de Maimouna Bousso, président du mouvement forces citoyennes et Makhtar Sourang, Secrétaire général de l’Union nationale patriotique (UNP) qui ont été arrêtés par la police alors qu’ils étaient venus montrer leur soutien au leader du Pastef, Ousmane Sonko.

Toutefois, afin de freiner cette forte affluence en pleine pandémie, la gendarmerie a purement et simplement interdit l’accès au domicile d’Ousmane Sonko. En effet, les voies qui mènent à son domicile ont été barricadées avec une forte présence policière. Moustapha Guirassy, venu lui rendre visite, a été le premier à faire les frais de cette nouvelle mesure. En effet, les gendarmes sur place l’ont prié de rebrousser chemin car l’accès à la maison est désormais interdit.

A Bignona, il y a également eu des heurts hier entre militants et policiers. Là aussi, il y a eu des arrestations. Le Pastef a même sorti un communiqué pour dénoncer les tortures dont ses militants arrêtés lundi sont actuellement victimes.

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Le président d’Africa Jom Center, Alioune Tine, s’inquiète pour la démocratie sénégalaise gravement atteinte au vu des violences au domicile d’Ousmane Sonko. « Les images des violences chez Sonko sont celles d’une démocratie gravement malade. Elle ne peut pas survivre au rythme des liquidations politiques de tous les prétendants au poste de président de la République depuis 2012. L’horizon 2024 est sombre, tout comme la démocratie et l’Etat de droit. User de toutes les armes pour conserver le pouvoir ou pour conquérir le pouvoir d’Etat, fait courir de graves dangers à l’Etat de droit, à la démocratie et à la République. Surtout quand on ouvre les vannes de caniveaux, des égouts et des basses fosses. La politique va puer partout », a-t-il déclaré.

Pendant ce temps, la procédure pour lever son immunité parlementaire été déposée ce 9 février par le ministère de la Justice auprès de l’Assemblée nationale. Une procédure qui pourrait être examinée dès le 11 février prochain : le président de la chambre du Parlement sénégalais, Moustapha Niasse, a en effet convoqué les membres du bureau de l’Assemblée à cette date. 

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AFRIQUE

MALI – Les généraux Dembélé et Sagara inculpés, une affaire qui secoue la junte

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Ces deux généraux ont été présentés mercredi et jeudi devant le juge d’instruction du tribunal militaire de Bamako, capitale du Mali. Pour la première fois depuis leur arrestation, il y a un peu plus de trois mois, des avocats ont pu les voir physiquement.

Le général Abass Dembélé est apparu « amaigri, mais avec un bon moral », témoigne un avocat. Quant à Néma Sagara, également général, « elle est éreintée, on lit sur son visage le poids de la privation de la liberté », confie la même source.

Ils ne reconnaissent pas les faits

Devant le juge d’instruction, un colonel-magistrat, les deux hauts gradés ont été entendus pendant plusieurs heures, avant notification de leur inculpation pour « tentative de déstabilisation » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Ils ne reconnaissent pas les faits.

En octobre dernier, ils ont été radiés de l’armée par décret présidentiel. Plusieurs dizaines d’autres militaires maliens ainsi qu’un diplomate français en poste à Bamako ont été également arrêtés dans le cadre de la même affaire.

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AFRIQUE

GUINÉE – La liste définitive des candidats à la présidentielle dévoilée

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Le suspense est enfin levé en Guinée. Ce mercredi 12 novembre 2025, le juge Fodé Bangoura, président de la Cour suprême, a officiellement rendu publique la liste définitive des candidats autorisés à participer à l’élection présidentielle prévue en décembre prochain. Selon le magistrat, la liste a été établie en respectant l’ordre de dépôt des candidatures, après un examen rigoureux de tous les dossiers reçus par l’institution judiciaire, afin de garantir la régularité du processus électoral.

Parmi les candidats retenus figurent Abdoulaye Yéro Baldé, Makalé Camara, Ibrahima Abe Sylla, Faya Lansana Millimono, Abdoulaye Kourouma, Mohamed Nabé, Elhadj Bouna Keïta, Mamadi Doumbouya et Mohamed Chérif Tounkara. Cette sélection clôt la phase de vérification des candidatures, qui avait été marquée par plusieurs tensions et contestations. Plusieurs personnalités politiques influentes, telles que Lansana Kouyaté, Toumba Diakité ou Ousmane Kaba, ont vu leurs dossiers jugés irrecevables par la Cour suprême, provoquant la colère de leurs partisans et alimentant les débats sur l’équité du processus.

L’annonce du juge Bangoura met fin à la phase juridique de l’élection et ouvre officiellement la voie à la campagne présidentielle. Selon le calendrier établi par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), celle-ci devrait s’étendre sur plusieurs semaines avant le scrutin fixé au 28 décembre 2025. La campagne sera cruciale pour les candidats retenus, qui devront convaincre les électeurs dans un contexte où l’attention nationale et internationale est particulièrement élevée.

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AFRIQUE

SÉNÉGAL – Diomaye–Sonko : le rêve, la foi et le poids du pouvoir(Par Thione Seck)

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Le tandem Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko continue de susciter fascination et questionnement. Né dans la lutte, forgé dans la fidélité et nourri par l’espérance, ce duo incarne pour de nombreux Sénégalais la promesse d’un renouveau politique et moral. Mais à l’heure où le pouvoir dévoile ses exigences et ses contraintes, une interrogation persiste : le rêve peut-il survivre à l’épreuve du réel ? Dans une contribution publiée sur sa page Facebook, Thione Seck revient sur cette alliance singulière, symbole d’un espoir collectif et d’une fraternité politique rare au sommet de l’État.

Je me souviens quand le PM SONKO disais dans la campagne présidentielle de Mars 2024 : Bassirou diomaye SONKO et Ousmane Faye . Oooh que ça m’avait plu.

Pour moi, le duo Bassirou Diomaye Faye – Ousmane Sonko, c’est d’abord une histoire de confiance, de fraternité et d’espoir partagé. Deux hommes liés par la même douleur, la même couleur (PASTEF), la même foi et le même rêve pour notre pays. Leur complicité a donné au peuple sénégalais le sentiment qu’un nouveau départ était possible, qu’enfin le pouvoir pouvait rimer avec honnêteté et courage. Mais entre le feu de l’idéalisme et le poids des responsabilités, la ligne est fine.

Diomaye, aujourd’hui président, doit composer avec la réalité du monde : les pressions économiques, les équilibres diplomatiques, les attentes immenses.

Sonko, lui, reste cette voix libre, celle du combat et de la fidélité aux principes de départ.

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Si leurs chemins venaient à diverger, ce ne serait pas forcément par trahison, mais peut-être par usure du pouvoir, par la difficulté de faire cohabiter le rêve et la réalité.

Une telle rupture ne serait pas seulement politique, elle toucherait profondément le cœur du pays.

Beaucoup de jeunes se sentiraient blessés, déçus, peut-être même trahis, eux qui avaient cru à une alliance sincère et désintéressée. Certains se tourneraient vers la colère, d’autres vers le silence.

Partout dans le pays, la ferveur pourrait se transformer en amertume et on chercherait à comprendre comment tout cela a pu s’effriter.

Le Sénégal est un pays de foi et de dignité : il pardonne, mais il n’oublie pas.

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Si ce tandem venait à se briser, ce serait plus qu’un échec politique ce serait une blessure morale, celle d’un peuple qui avait cru, pour une fois, que la loyauté et la sincérité pouvaient triompher du pouvoir.

Rendez le Sénégal beau waay !

Dieu vous a confié un pays tellement magnifique que même si vous le vouliez, vous n’avez pas le choix de construire ensemble et dans la sincérité.

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