SANTÉ
SÉNÉGAL – Réception des premières doses de vaccins anti-covid-19
Le Sénégal est dans l’attente, ce mercredi 17 février 2021, de la réception des premières doses de vaccins anti-Covid qui doivent arriver par vol Air Sénégal. Il s’agit d’une commande de 200 000 doses du vaccin de Sinopharm et un lot de plus de 1,296 millions de doses via l’initiative COVAX de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Comme prévu, le Sénégal va réceptionner, ce mercredi 17 février, la première vague de doses de vaccin contre la Covid-19. L’Etat du Sénégal a payé l’intégralité des 200.000 doses à la firme chinoise Sinopharm. Le pays va également recevoir un lot de plus de 1,296 millions de doses par le biais de l’initiative COVAX de l’OMS. Ce qui va permettre le démarrage effectif de la vaccination en priorité des personnes vulnérables, du personnel de santé, entre autres.
Le coordonnateur du Programme élargi de vaccination (PEV), le docteur Ousseynou Badiane, avait annoncé, début février, que le Sénégal attend également 1 300 000 doses du vaccin élaboré par le laboratoire britannique AstraZeneca. Ce vaccin développé en partenariat avec l’Université d’Oxford se distingue par ses conditions de conservation plus souples, qui permettraient de simplifier le parcours vaccinal et d’augmenter les capacités journalières de vaccination.
Le Président Macky Sall avait donné des instructions au ministre de la Santé, lors de la réunion du Conseil des ministres du 10 février, pour que la campagne de vaccination démarre, au plus tard, à la fin du mois de février.
Malgré le scepticisme ambiant des populations à propos des vaccins, il ressort de l’enquête du Bureau de Prospective Économique (BPE) du Sénégal, visant à évaluer le niveau de sensibilisation et les comportements des populations face à la Covid-19, que 50,2% des personnes interrogées accepteraient de se faire vacciner si un vaccin contre la Covid est disponible au Sénégal. 35,1% d’entre eux le feraient pour se prémunir définitivement du virus, et 15,1% si c’est une recommandation des autorités sanitaires.
Par contre, 43,9% des sondés ne sont pas prêts à se faire vacciner si un vaccin contre la Covid est disponible au Sénégal. Ils avancent comme raisons de leur refus « le risque de faire face à d’éventuels effets secondaires » (pour plus de la moitié d’entre-deux), « la rapidité de fabrication des vaccins contre le coronavirus », la non-responsabilité des laboratoires ou le fait qu’ils considèrent que la Covid-19 n’est pas dangereuse.
L’enquête téléphonique a été réalisée auprès d’un échantillon de 1.110 personnes sélectionnées selon la méthode des quotas. Les variables de quotas utilisées sont : le sexe, l’âge, le niveau de formation et le département. Elle respecte fidèlement les principes scientifiques et déontologiques de l’enquête par sondage. L’univers de l’enquête (ou population cible) est constitué des individus âgés de 18 ans ou plus, des 45 départements du pays, appartenant à un ménage ordinaire.
Depuis l’apparition du premier cas de coronavirus dans le pays, le 02 mars, le pays a enregistré 31 771 cas positifs dont 26 095 guérisons, 769 décès et 4 906 patients encore sous traitement.
SANTÉ
COVID 19 – Une nouvelle variante découverte
Selon un haut responsable de l’Organisation mondiale de la santé, une nouvelle variante hautement mutée du COVID dénommée BA.2.86 a été découverte dans plusieurs pays notamment en Suisse, en Afrique du Sud, ainsi qu’en Israël, au Danemark, aux États-Unis et au Royaume-Uni.
D’après » Reuters », la variante a été repérée » pour la première fois au Danemark le 24 juillet après le séquençage du virus infectant un patient risquant de tomber gravement malade ». Et c’est ainsi qu’il a été détecté » chez d’autres patients symptomatiques, lors de contrôles de routine dans les aéroports et dans des échantillons d’eaux usées dans une poignée de pays ».
Ainsi, des scientifiques ont indiqué que » même s’il était important de surveiller BA.2.86, il était peu probable qu’il provoque une vague dévastatrice de maladies graves et de décès étant donné les défenses immunitaires développées dans le monde entier à la suite de la vaccination et d’une infection antérieure ».
La responsable technique COVID-19 à l’OMS, Maria Van Kerkhove, a déclaré pour sa part que » Les chiffres sont encore faibles ». Mais la réduction de la surveillance mondiale pourrait entraîner une circulation rapide du virus…
SANTÉ
LUTTE CONTRE LE TABAC : Sept personnes sur 10 protégées par une mesure anti-tabac
Un nouveau rapport de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) souligne que 5,6 milliards de personnes, soit 71% de la population mondiale, sont désormais protégées par au moins une politique de bonnes pratiques visant à sauver des vies du tabagisme mortel, soit cinq fois plus qu’en 2007.
Au cours des 15 dernières années, depuis que les mesures de lutte antitabac dites MPOWER de l’OMS ont été introduites à l’échelle mondiale, les taux de tabagisme ont chuté. Sans cette baisse, l’agence sanitaire mondiale de l’ONU estime qu’il y aurait aujourd’hui 300 millions de fumeurs de plus dans le monde. Ce nouveau rapport de l’OMS sur l’épidémie mondiale de tabagisme met l’accent sur la protection du public contre le tabagisme passif, en soulignant que près de 40% des pays disposent désormais de lieux publics intérieurs entièrement non-fumeurs. Le rapport évalue les progrès réalisés par les pays dans la lutte antitabac et montre que deux autres pays, Maurice et les Pays-Bas, ont atteint le niveau des meilleures pratiques pour toutes les mesures MPOWER, un exploit que seuls le Brésil et la Turquie avaient accompli jusqu’à présent. « Ces données montrent que, lentement mais sûrement, de plus en plus de personnes sont protégées des méfaits du tabac par les politiques de l’OMS fondées sur des données probantes et sur les meilleures pratiques », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS, félicitant Maurice de devenir le premier pays d’Afrique et les Pays-Bas de devenir le premier pays de l’Union européenne à mettre en œuvre l’ensemble des politiques de lutte antitabac de l’OMS au plus haut niveau. Huit pays ne sont plus qu’à une politique de rejoindre les leaders de la lutte antitabac : l’Éthiopie, l’Iran, l’Irlande, la Jordanie, Madagascar, le Mexique, la Nouvelle-Zélande et l’Espagne. Toutefois, il reste encore beaucoup à faire : 44 pays ne sont protégés par aucune des mesures MPOWER de l’OMS. Dans le même temps, 53 pays n’ont toujours pas adopté d’interdiction totale de fumer dans les établissements de santé. Par ailleurs, la moitié seulement des pays disposent de lieux de travail et de restaurants privés sans fumée.
Tabagisme passif
« L’OMS exhorte tous les pays à mettre en place toutes les mesures MPOWER au niveau des meilleures pratiques pour lutter contre l’épidémie de tabagisme, qui tue 8,7 millions de personnes dans le monde, et à s’opposer aux industries du tabac et de la nicotine, qui font pression contre ces mesures de santé publique », a affirmé le Dr Ruediger Krech, Directeur de la promotion de la santé à l’OMS. A noter qu’environ 1,3 million de personnes meurent chaque année du tabagisme passif. Tous ces décès pourraient être évités. Les personnes exposées au tabagisme passif risquent de mourir de maladies cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux, de maladies respiratoires, de diabète de type 2 et de cancers. Dans ce combat contre le tabac, l’interdiction de fumer dans les espaces publics n’est qu’une des mesures de l’ensemble de mesures efficaces de lutte contre le tabagisme, MPOWER, destinées à aider les pays à mettre en œuvre la convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac et à enrayer l’épidémie de tabagisme. Le document démontre que tous les pays, quel que soit leur niveau de revenu, peuvent faire baisser la demande de tabac mortel, remporter des victoires majeures en matière de santé publique et faire économiser aux économies des milliards de dollars en soins de santé et en coûts de prod
SANTÉ
SÉNÉGAL – 400 cas de rougeole enregistrés
La rougeole est revenue en force, avec plus de « 400 cas enregistrés à l’échelle nationale ». C’est une révélation du Docteur Boly Diop, responsable de surveillance épidémiologique et post-vaccinale au ministère de la Santé et de l’action sociale, ce jeudi 13 juillet 2023.
« Les performances pour le premier semestre ont révélé l’existence d’une épidémie de rougeole », a dit le Docteur Boly Diop, qui fait remarquer que Fatick est la seule des 14 régions du pays qui n’a pas encore enregistré de cas confirmé de rougeole.
«En dehors de Fatick, toutes les régions ont des cas confirmés de rougeole et il y a des districts qui sont entrés en épidémie. Ça veut dire qu’aujourd’hui, la rougeole est revenue en force, il y a des cas confirmés et des épidémies qui sont enregistrées un peu partout dans les région», dit-il, en marge d’une réunion de coordination trimestrielle de surveillance épidémiologique.
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