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AFRIQUE DE L’EST

TANZANIE – Hassan Samia Suluhu a prêté serment, elle va diriger le pays jusqu’en 2025

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Hassan Samia Suluhu est désormais la première femme présidente à la tête de la Tanzanie. Âgée de 61 ans, elle est la Vice-présidente de l’ancien chef de l’État John Magufuli qui vient de tirer sa révérence le mercredi 17 mars 2021. Elle a prêté serment ce vendredi 19 mars devant le juge en chef, Ibrahim Juma, au palais de la République à Dar es Salaam, la capitale. Elle va diriger le pays jusqu’en 2025.   

Hassan Sami Suluhu, est la première femme à accéder à la tête de la Tanzanie. De confession musulmane, elle est âgée de 61 ans, elle est l’une des rares femmes présidentes du continent africain. Après trois semaines d’absence accompagnée de rumeurs sur l’état de santé de l’ancien président John Magufuli, c’est elle qui a annoncé le décès du président le mercredi 17 mars. Ce dernier a été réélu en octobre 2020 pour un deuxième mandat.

Elle va donc mener le mandat du défunt président de la République à son terme. Hassan Samia Suluhu devient la seule femme actuellement chef d’État en Afrique. Elle est affectueusement appelée Mama Samia, un surnom qui, dans la culture tanzanienne, est le signe du respect et de la considération. Elle est de nature calme, coopérative et surtout très ouverte au dialogue comme l’atteste la visite qu’elle a rendue en 2017 au chef de l’opposition Tundu Lissu à l’hôpital de Nairobi, la capitale du Kenya. Ce dernier était victime d’une tentative d’assassinat à laquelle il a finalement survécu.

Hassan Sami Suluhu aura la tâche de relever le niveau économique du pays dans un contexte mondial de crise sanitaire. Elle aura le soutien des cadres du Chama Cha Mapinduzi (CCM), le principal parti au pouvoir depuis l’indépendance de la Tanzanie en 1961.

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AFRIQUE

SOUDAN – Al-Burhan balaie la proposition de trêve américaine et relance le bras de fer diplomatique

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Au Soudan, la perspective d’un apaisement s’éloigne à nouveau. Dimanche 23 novembre, le général Abdel Fattah al-Burhan a catégoriquement rejeté le plan de cessez-le-feu présenté par Washington. Face à ses hauts gradés, le chef de l’armée a dénoncé une proposition « pire que toutes les précédentes », estimant que l’initiative américaine manquait d’équilibre et servait des intérêts étrangers au détriment de la souveraineté soudanaise.

L’initiative en question, portée par Massad Boulos, envoyé spécial américain pour l’Afrique, s’inscrit dans la médiation du « Quad », composé des États-Unis, de l’Égypte, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis. Ce cadre diplomatique vise à mettre un terme à la guerre qui oppose, depuis 2023, l’armée régulière aux Forces de soutien rapide (FSR) du général Hemedti. Mais pour al-Burhan, la proposition franchit une ligne rouge : elle ne prévoit ni démantèlement des FSR, ni leur intégration contrôlée, tout en exigeant la dissolution de l’armée et des services sécuritaires ralliés au gouvernement de Port-Soudan. Un scénario jugé « inacceptable ».

Au centre de ce rejet se trouve un vieux soupçon : Washington accuserait l’armée soudanaise d’être infiltrée par les Frères musulmans, ce que le général considère comme un récit façonné par Abou Dhabi, soutien assumé des FSR. Une accusation renforcée par les déclarations d’Anwar Gargash, ancien chef de la diplomatie émiratie, qui dénonce « la résurgence inquiétante » de l’influence islamiste.

Le camp d’Hemedti, lui, enfonce le clou. Son conseiller, Elbasha Tibeig, accuse al-Burhan de vouloir « tromper » la communauté internationale en niant l’influence du Mouvement islamique sur l’armée.

Pour Andreas Krieg, spécialiste des questions sécuritaires au King’s College de Londres, la voie est claire : il faut briser « la stratégie de diversion » et pousser Abou Dhabi à user de son poids pour imposer un cessez-le-feu véritable.

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AFRIQUE

TANZANIE – La présidente Samia Suluhu crée une commission d’enquête après les violences post-électorales

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En Tanzanie, la présidente Samia Suluhu Hassan a annoncé ce vendredi 14 novembre 2025 la création d’une commission d’enquête indépendante chargée de faire toute la lumière sur les décès enregistrés lors des violentes manifestations qui ont éclaté en marge des élections législatives et présidentielle du 29 octobre.

Devant le Parlement, la cheffe de l’État s’est dite « profondément attristée » par les pertes en vies humaines survenues lors de cette journée électorale marquée par une contestation sans précédent. « Ceux qui ont perdu la vie lors des violences du 29 octobre méritent que la vérité soit établie », a-t-elle déclaré, promettant que la commission aura pour mandat d’identifier les causes, les responsabilités et les circonstances de ces événements.

La présidente a également appelé à la clémence envers les jeunes arrêtés et poursuivis pour trahison dans le cadre des manifestations. « En tant que mère de cette Nation, j’ordonne aux forces de l’ordre d’évaluer la gravité des faits reprochés. Ceux qui ont simplement suivi la foule doivent pouvoir effacer leurs erreurs », a-t-elle insisté.

Samia Suluhu Hassan a officiellement remporté l’élection présidentielle avec un score de près de 98 %, un résultat largement contesté par l’opposition et par plusieurs organisations nationales et internationales. Ces accusations de fraude, combinées à une répression musclée, ont conduit à plusieurs jours de tensions. Selon l’opposition et des ONG, des centaines de personnes auraient été tuées par les forces de sécurité. Aucun bilan officiel n’a pour l’instant été communiqué par le gouvernement.

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme a réclamé, le 11 novembre, l’ouverture d’enquêtes « crédibles » après des informations faisant état de corps emportés vers des lieux non divulgués. Quelques jours plus tôt, les observateurs de l’Union africaine avaient estimé que l’intégrité du scrutin avait été « compromise » en raison de bourrages d’urnes signalés dans plusieurs bureaux de vote.

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AFRIQUE

SOUDAN – Antonio Guterres appelle à des négociations urgentes pour un cessez-le-feu

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Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a lancé mardi un appel pressant au dialogue entre les belligérants au Soudan, alors que la situation humanitaire et sécuritaire continue de se détériorer.

Dans une déclaration solennelle depuis le siège de l’ONU, M. Guterres a exhorté les parties au conflit à « venir à la table des négociations » et à « mettre fin à ce cauchemar de violence » qui déchire le pays depuis plus d’un an.

« La crise horrifiante au Soudan est en train de devenir incontrôlable », a-t-il averti, soulignant l’urgence d’un cessez-le-feu immédiat et d’un accès humanitaire sans entraves aux populations piégées par les combats.

Le patron de l’ONU s’est dit profondément préoccupé par les massacres signalés à El-Fasher, au Darfour, ainsi que par la multiplication des violations graves des droits humains. Il a réitéré la détermination de l’Organisation des Nations unies à soutenir toute initiative diplomatique visant à restaurer la paix et la stabilité dans le pays.

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